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TIR et COLLECTION Armes Règlementaires :: Armes règlementaires à poudre noire :: Armes à poudre noire à silex
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Pâtre a écrit:Pour parler de baïonnettes « réglementaires », il nous faut commencer par celle qui fut utilisée pour le premier fusil réglementaire d’infanterie, le modèle 1917 . Il fut fabriqué d’après un règlement Royal du 25 janvier 1917 qui en définit les caractéristiques. Sa production se poursuivra jusqu’en 1792 avec de nombreuses évolutions donnant naissance à d’autres modèles 1728 – 1733 – 1754 –
Il me semble qu'une erreur s'est glissée..
1717 plûtot que 1917?
Bien vu merci j'ai fais la modif
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Re: mon préféré
Pâtre a écrit:
la baïonnette 1717 n'existe pas ( enfin je crois )
Si tu as des écris c'est mieux.[/quote]
Dernière édition par Winchester 1866 le Jeu 19 Déc 2013, 09:24, édité 2 fois
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Re: mon préféré
La couleur n'était-elle pas brune plutôt que noire ?
Il existe des recettes armurières anciennes fin XVIIè qui donnent entre autres la recette de la liqueur pour un bronzage Brun anglais type Brown Bess. J'ai travaillé sur cette recette en la simplifiant et j'obtiens un brun acceptable (pour moi)
Si l'on a donné le sur-nom de Fusil Brown Bess c'est probablement à cause de sa couleur
Échantillon 4 bronzage type "Brown Bess" où le beurre d'antimoine est remplacé par du perchlorure de fer.
[url=]
Il existe des recettes armurières anciennes fin XVIIè qui donnent entre autres la recette de la liqueur pour un bronzage Brun anglais type Brown Bess. J'ai travaillé sur cette recette en la simplifiant et j'obtiens un brun acceptable (pour moi)
Si l'on a donné le sur-nom de Fusil Brown Bess c'est probablement à cause de sa couleur
Échantillon 4 bronzage type "Brown Bess" où le beurre d'antimoine est remplacé par du perchlorure de fer.
[url=]
Dernière édition par Winchester 1866 le Jeu 19 Déc 2013, 09:15, édité 1 fois
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Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: mon préféré
Winchester 1866
Ont va désamorcer la situation
.................................................................................................................................................................
le livre " Aux cœur des armes de collection " propose une explication alternative a l'origine du terme Brown Bess
Brown viendrait de la couleur marron et bess de l'allemand Bushse ( arme )
La couleur marron ne désignerais pas la couleur du canon , mais le vernie utilisé sur la crosse
Il est fait toutefois fait mention du bronzage , mais comme postérieur
...................................................................................................................................................................
Concernant la baïonnette 1717
Finalement , j'ai retrouver le règlement de 1717
Voici le passage concernant la baïonnette
"La baïonnette sera a trois quart pleins , sa largeur a la naissance sera d'un pouce environs et l’arête extérieur de la lame sera écarté de la de la douille d'un pouce et demi .Le diamètre du coude sera de 5 lignes et son rayon intérieur sera de 18 lignes"
........................................................................................................................................................................
Pour le reste , en MP
Ont va désamorcer la situation
.................................................................................................................................................................
Winchester 1866 a écrit:
Cela n'est pas dit ... par qui ? Par dédé ? dans quelle référence il n'y est pas dit que c'était une couleur brune ?
le livre " Aux cœur des armes de collection " propose une explication alternative a l'origine du terme Brown Bess
Brown viendrait de la couleur marron et bess de l'allemand Bushse ( arme )
La couleur marron ne désignerais pas la couleur du canon , mais le vernie utilisé sur la crosse
Il est fait toutefois fait mention du bronzage , mais comme postérieur
...................................................................................................................................................................
Concernant la baïonnette 1717
Finalement , j'ai retrouver le règlement de 1717
Voici le passage concernant la baïonnette
"La baïonnette sera a trois quart pleins , sa largeur a la naissance sera d'un pouce environs et l’arête extérieur de la lame sera écarté de la de la douille d'un pouce et demi .Le diamètre du coude sera de 5 lignes et son rayon intérieur sera de 18 lignes"
........................................................................................................................................................................
Pour le reste , en MP
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dédé- Pilier du forum
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Re: mon préféré
Pour la couleur du canon , ne vous inquiétez pas .
Dans le paquetage du soldat britannique , il y a une fiole d'huile d'olive ( probablement rance )
et un sachet de poussière de brique . S'il y avait eu un bronzage au sortir de l' atelier , il aurait rapinement
disparu .
http://www.militaryheritage.com/browning.htm
Contemporary accounts note the highly visible barrels of British muskets on the march. As with other metals requiring polish, the period correct way is brick dust applied with an oily rag. The weapon is then dried off with whatever clean rag can be had. Use emery paper when no one is watching.
http://www.brigadeofguards.org/guardsmansguide/S%20Uniform%20and%20Equipment%20Maintenance.pdf
Alors d'ou vient ce nom ?
Il n'y a pas de source documentée , mon hypothèse préférée est " braun buss " " fusil fort " ( ou lourd )
en dialecte hessois . Qui à manipulé un Land Pattern du premier modèle comprend vite le sens de ce nom .
Mais ce surnom n' apparait qu' après la guerre de sept ans .
Tourblanche- Pilier du forum
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Re: mon préféré
Tourblanche a écrit:
Pour la couleur du canon , ne vous inquiétez pas .
Dans le paquetage du soldat britannique , il y a une fiole d'huile d'olive ( probablement rance )
et un sachet de poussière de brique . S'il y avait eu un bronzage au sortir de l' atelier , il aurait rapinement
disparu .
http://www.militaryheritage.com/browning.htm
Contemporary accounts note the highly visible barrels of British muskets on the march. As with other metals requiring polish, the period correct way is brick dust applied with an oily rag. The weapon is then dried off with whatever clean rag can be had. Use emery paper when no one is watching.
http://www.brigadeofguards.org/guardsmansguide/S%20Uniform%20and%20Equipment%20Maintenance.pdf
Alors d'ou vient ce nom ?
Il n'y a pas de source documentée , mon hypothèse préférée est " braun buss " " fusil fort " ( ou lourd )
en dialecte hessois . Qui à manipulé un Land Pattern du premier modèle comprend vite le sens de ce nom .
Mais ce surnom n' apparait qu' après la guerre de sept ans .
Excellentes références !
Merci.
La couleur brown des fusils de Sa Majesté n'était-elle pas plutôt celle des armes de la Royal Navy.
Comme on le sait, l'air du large, c'est bon pour les bronches des hommes et le teint des jeunes filles, mais c'est pas the best way pour conserver les armes en fer ...
Et dans la Navy, on bronzait les canons, of course !
Quand à l'huile d'olive (pas top fraîche) mélangée de brique pilée ... on retrouve cette mixture dans le paquetage de chaque troupier Français jusques et y compris pendant la guerre de 1870 - 1871 : le fameux tripoli.
Pour ma part, j'ai toujours un pot de cette "sauce" pour salade de platine aux canons et plaques de couche.
Et je vais vous le dire : c'est fabuleux. On obtient un aspect satiné fort sympathique en même temps que l'élimination de toute corrosion.
A bientôt
Re: mon préféré
St Etienne a écrit:
Excellentes références !
Merci.
La couleur brown des fusils de Sa Majesté n'était-elle pas plutôt celle des armes de la Royal Navy.
Comme on le sait, l'air du large, c'est bon pour les bronches des hommes et le teint des jeunes filles, mais c'est pas the best way pour conserver les armes en fer ...
Et dans la Navy, on bronzait les canons, of course !
Quand à l'huile d'olive (pas top fraîche) mélangée de brique pilée ... on retrouve cette mixture dans le paquetage de chaque troupier Français jusques et y compris pendant la guerre de 1870 - 1871 : le fameux tripoli.
Pour ma part, j'ai toujours un pot de cette "sauce" pour salade de platine aux canons et plaques de couche.
Et je vais vous le dire : c'est fabuleux. On obtient un aspect satiné fort sympathique en même temps que l'élimination de toute corrosion.
A bientôt
Peut être mais cela se heurte a spéculation
1) Qu'elle modèle de Brown Bess a reçut un canon bronzé ?
L’appellation Brown Bess étant aussi vague que "Charleville " , elle regroupe environ 100 ans de production
Le dernier a bien un canon bronzé
2) le brown bess est le surnom attribué aux " land pattern " , le fusil de l'armée de terre
3 ) l’hypothèse du "mythe "
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dédé- Pilier du forum
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Re: mon préféré
Ce ne sera pas la première fois , ni la dernière , que des explications apocryphes refusent de mourir .
Il n'y a pas de source fiable , que des hypothèses . Mais perso, je pense qu'il n'y a pas de lien avec la couleur .
je penche pour le mot hessois "braun " = solide/lourd
le " grenadier britannique " était souvent Hessois
parfois reconnaissable au cheval blanc sur sa mitre .
Regis
Malgré le deuxième symbole : GR ( George , plumes blanches du prince de Galles etc )
Il n'y a pas de source fiable , que des hypothèses . Mais perso, je pense qu'il n'y a pas de lien avec la couleur .
je penche pour le mot hessois "braun " = solide/lourd
le " grenadier britannique " était souvent Hessois
parfois reconnaissable au cheval blanc sur sa mitre .
Regis
Malgré le deuxième symbole : GR ( George , plumes blanches du prince de Galles etc )
Tourblanche- Pilier du forum
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Re: mon préféré
Tourblanche a écrit:Ce ne sera pas la première fois , ni la dernière , que des explications apocryphes refusent de mourir .
Il n'y a pas de source fiable , que des hypothèses . Mais perso, je pense qu'il n'y a pas de lien avec la couleur .
je penche pour le mot hessois "braun " = solide/lourd
le " grenadier britannique " était souvent Hessois
Tu aurais une explication a propos de cette "lourdeur " qui serais caractéristique du Land pattern
Sont calibre ?
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dédé- Pilier du forum
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Re: mon préféré
Calibre , épaisseur du canon , rusticité de la crosse .
Mais je vais mettre mes opinions politiques de coté pour un instant . le temps de regarder de plus près
comment on fabriquait les armes à l'époque .
Avant 1717 , le roi de France donnait un budget aux colonels des régiments , à eux d' acheter les armes de leurs régiment.
Certains colonels , assoiffés de gloire achetaient des armes de qualité à St Étienne , Tulle etc . D' autres achetaient
à Liège et empochaient la différence , les seules exigences étaient la longueur et le calibre ( et encore , le calibre.... )
C' est cette situation que le régent Philippe d'Orléans voulait corriger en instituant les manufactures royales .
En Angleterre , la situation était complètement différente . À l'époque des " yeomen " le roi accumulait des réserves de bois d'if * ( yew : taxus baccata ) importé , pour faire des arcs . Un navire européen ne pouvais décharger sa cargaison
à Londres s'il ne payait pas une taxe en bois d'if ( de la Méditerranée ) . Ce système fut conservé aprés l' apparition de l' arme à feu .
On accumulait des grumes , des canons et quelques platines , prèts à être assemblés en cas d'urgence . L' assemblage
était faits par divers ateliers . Dans un sens on s' approchait de de la production des pièces interchangeables ,
mais avec les limitations de la technologie de l'époque et des moeurs économique ....
Car l' entreposage de matériaux plus ou moins bruts était justifié par un soucis d'économie , or dans les cas urgent
l' argent manquait pour payer l' assemblage . Les grands ateliers sous contractaient donc cet ouvrage aux plus petits .
qui sous contractaient d' autres plus petits encore , artisans platiniers , crossiers , assembleurs , travaillant à la maison
ce qu'on appelle " cottage Industry " http://fr.wikipedia.org/wiki/Domestic_system
On imagine facilement une certaine démotivation .
Brèfle ( sic ) avec un tel système , on avait intérêt à fabriquer " rustique " .
* Et ce bois d'if dans les entrepôts du roi , qu' est-il devenu avec l' adoption de l' arme à feu ?
http://gamutmusic.squarespace.com/fantisia-recercar-lutes/
https://www.youtube.com/watch?v=G23_pcCZkZg
https://www.youtube.com/watch?v=p05HevyLmk4
Vivent les surplus de l' armée !
Mais je vais mettre mes opinions politiques de coté pour un instant . le temps de regarder de plus près
comment on fabriquait les armes à l'époque .
Avant 1717 , le roi de France donnait un budget aux colonels des régiments , à eux d' acheter les armes de leurs régiment.
Certains colonels , assoiffés de gloire achetaient des armes de qualité à St Étienne , Tulle etc . D' autres achetaient
à Liège et empochaient la différence , les seules exigences étaient la longueur et le calibre ( et encore , le calibre.... )
C' est cette situation que le régent Philippe d'Orléans voulait corriger en instituant les manufactures royales .
En Angleterre , la situation était complètement différente . À l'époque des " yeomen " le roi accumulait des réserves de bois d'if * ( yew : taxus baccata ) importé , pour faire des arcs . Un navire européen ne pouvais décharger sa cargaison
à Londres s'il ne payait pas une taxe en bois d'if ( de la Méditerranée ) . Ce système fut conservé aprés l' apparition de l' arme à feu .
On accumulait des grumes , des canons et quelques platines , prèts à être assemblés en cas d'urgence . L' assemblage
était faits par divers ateliers . Dans un sens on s' approchait de de la production des pièces interchangeables ,
mais avec les limitations de la technologie de l'époque et des moeurs économique ....
Car l' entreposage de matériaux plus ou moins bruts était justifié par un soucis d'économie , or dans les cas urgent
l' argent manquait pour payer l' assemblage . Les grands ateliers sous contractaient donc cet ouvrage aux plus petits .
qui sous contractaient d' autres plus petits encore , artisans platiniers , crossiers , assembleurs , travaillant à la maison
ce qu'on appelle " cottage Industry " http://fr.wikipedia.org/wiki/Domestic_system
On imagine facilement une certaine démotivation .
Brèfle ( sic ) avec un tel système , on avait intérêt à fabriquer " rustique " .
* Et ce bois d'if dans les entrepôts du roi , qu' est-il devenu avec l' adoption de l' arme à feu ?
http://gamutmusic.squarespace.com/fantisia-recercar-lutes/
https://www.youtube.com/watch?v=G23_pcCZkZg
https://www.youtube.com/watch?v=p05HevyLmk4
Vivent les surplus de l' armée !
Tourblanche- Pilier du forum
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Re: mon préféré
A cette époque les armes et équipements militaires bien brillants étaient de mise. Le bronzage n’a du apparaître que très progressivement dans les diverses armées. Il devait répondre à un besoin de protection du métal et une simplification de l’entretien.
Sur une arme finie, les bronzages de protection les plus simples à obtenir sont les couleurs : bleu, brun rouge ou gris (éventuellement jaspé). Seuls les noirs sur armes finies posent un problème.
St Estienne pense que les armes de la Royal Navy auraient pues être les première à être bronzées brun. C’est possible le sel faisant oxyder l’acier en brun rouge cela a pu être un élément déclenchant. Il existe d’ailleurs une recette simple de bronzage brun à base d’huile d’olive et de sel…
Le bronzage bleu s’obtient facilement au feu 300°+ou-. Pour obtenir du brun il est possible de frotter la pièce chaude au sorti du bac à cendres (ou à sable ou …) avec de l’huile d’olive (encore elle) ou comme le faisait les trappeurs et autres cowboys en Amérique avec une corne de vache …
Le gris s’obtient facilement avec des vapeurs de vinaigre …
Tout ça pour dire que s’il y a la volonté de bronzer une arme sur le terrain, c’est faisable et comme se sont souvent des armes privées…
Les questions que je me pose c’est : quand la décision (si décision il y a) a-t-elle été prise de généraliser le bronzage en manufacture sur les modèle Brown Bess ? Et est-ce que le brun était réglementaire ou était-ce un noir qui a mal tourné (tabac) ?
Ce qui est certain c’est que les armuriers du XVII ont tenté d’inventer des recettes protégées par le secret pour le reproduire.
Sur une arme finie, les bronzages de protection les plus simples à obtenir sont les couleurs : bleu, brun rouge ou gris (éventuellement jaspé). Seuls les noirs sur armes finies posent un problème.
St Estienne pense que les armes de la Royal Navy auraient pues être les première à être bronzées brun. C’est possible le sel faisant oxyder l’acier en brun rouge cela a pu être un élément déclenchant. Il existe d’ailleurs une recette simple de bronzage brun à base d’huile d’olive et de sel…
Le bronzage bleu s’obtient facilement au feu 300°+ou-. Pour obtenir du brun il est possible de frotter la pièce chaude au sorti du bac à cendres (ou à sable ou …) avec de l’huile d’olive (encore elle) ou comme le faisait les trappeurs et autres cowboys en Amérique avec une corne de vache …
Le gris s’obtient facilement avec des vapeurs de vinaigre …
Tout ça pour dire que s’il y a la volonté de bronzer une arme sur le terrain, c’est faisable et comme se sont souvent des armes privées…
Les questions que je me pose c’est : quand la décision (si décision il y a) a-t-elle été prise de généraliser le bronzage en manufacture sur les modèle Brown Bess ? Et est-ce que le brun était réglementaire ou était-ce un noir qui a mal tourné (tabac) ?
Ce qui est certain c’est que les armuriers du XVII ont tenté d’inventer des recettes protégées par le secret pour le reproduire.
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: mon préféré
Winchester 1866 a écrit:
Les questions que je me pose c’est : quand la décision (si décision il y a) a-t-elle été prise de généraliser le bronzage en manufacture sur les modèle Brown Bess ? Et est-ce que le brun était réglementaire ou était-ce un noir qui a mal tourné (tabac) ?
A 100 % ? Sur les Enfield P53
Après en spéculant , sur le New Land Patern ( dernier de la famille )
Dernière édition par dédé le Ven 20 Déc 2013, 16:36, édité 1 fois
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dédé- Pilier du forum
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Re: mon préféré
Les questions que je me pose c’est : quand la décision (si décision il y a) a-t-elle été prise de généraliser le bronzage en manufacture sur les modèle Brown Bess ?
Moi, c' est le sexe des anges qui m'intrigue .
On sait déjà que les copies de Land Pattern fabriqués en Amérique étaient bronzés .
Si je retrouve ma documentation , http://www.amazon.com/Coat-Brown-Bess-Anthony-Darling/dp/0919316123
Je te reviens avec la date .
Moi, c' est le sexe des anges qui m'intrigue .
On sait déjà que les copies de Land Pattern fabriqués en Amérique étaient bronzés .
Si je retrouve ma documentation , http://www.amazon.com/Coat-Brown-Bess-Anthony-Darling/dp/0919316123
Je te reviens avec la date .
Tourblanche- Pilier du forum
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Re: mon préféré
Messieurs,
Nouveau venu, je "visite" les différents topics même s'ils sont anciens et je me permets d'apporter quelques réflexions au fil de mes lectures.
1 ) scusi ma... non e vero
Louis 18 ????? j'aurai dis XV... mais il est vrai que tout augmente de nos jours
Président du Conseil ???? 4ème République alors ??? Non .... ministre de la Guerre de Louis le Quinzième
2 ) La baguette du Modèle 1717 est effectivement en bois. Celle du 1728 sera métallique.
3 ) Votre discussion à propos des dimensions en pouce de l'époque est vouée à l'échec : avant la Révolution, le pouce de Tarbes n'avait pas la même valeur que celui de Rennes qui était différent de celui de Nîmes, lequel n'était en rien comparable à celui de Paris. Bref, les mesures de l'époque étaient tout sauf... cohérentes entre elles.
C'est l'une des raisons qui poussa Monsieur de Gribeauval a organiser les procédés et autres méthodes de fabrication, favorisant l'interchangeabilité des pièces par la spécialisation des ouvriers entr'autre méthode et de là commence le début de la fabrication en série.
4 ) ci dessous une baionnette 1717 probablement d'Officier associée à une baionette Troupe
ci-dessous une 1728 dans un remarquable état de conservation
et pour finir, la pièce maitresse
Je possède cette platine et sa partie de crosse cassée au niveau de la poignée d'un côté et de la capucine de l'autre côté depuix 35 ans. Si vous pouviez me confier les plans auxquels vous faites allusion, je vous serai infiniment gré.
Autre souhait de ma part :
Lorsque vous évoquez "BOUDRIOT" (et non pas BAUDRIOT comme j'ai pu le lire) sachez que vous parlez d'un homme. D'un Grand Homme.
Par pitié, ne dites LE BOUDRIOT mais Monsieur BOUDRIOT ou simplement Jean BOUDRIOT.
J'ai eu l'immense privilège d'être reçu il y a 2 ans dans son appartement parisien et malgré ses presque 90 printemps, il sait encore de quoi il parle.
Bien cordialement,
mimiespasdaqui
Nouveau venu, je "visite" les différents topics même s'ils sont anciens et je me permets d'apporter quelques réflexions au fil de mes lectures.
1 ) scusi ma... non e vero
dédé a écrit:Le vrais coupable est jean-baptiste villèle , président du conseil de louis 18
Louis 18 ????? j'aurai dis XV... mais il est vrai que tout augmente de nos jours
Président du Conseil ???? 4ème République alors ??? Non .... ministre de la Guerre de Louis le Quinzième
2 ) La baguette du Modèle 1717 est effectivement en bois. Celle du 1728 sera métallique.
3 ) Votre discussion à propos des dimensions en pouce de l'époque est vouée à l'échec : avant la Révolution, le pouce de Tarbes n'avait pas la même valeur que celui de Rennes qui était différent de celui de Nîmes, lequel n'était en rien comparable à celui de Paris. Bref, les mesures de l'époque étaient tout sauf... cohérentes entre elles.
C'est l'une des raisons qui poussa Monsieur de Gribeauval a organiser les procédés et autres méthodes de fabrication, favorisant l'interchangeabilité des pièces par la spécialisation des ouvriers entr'autre méthode et de là commence le début de la fabrication en série.
4 ) ci dessous une baionnette 1717 probablement d'Officier associée à une baionette Troupe
ci-dessous une 1728 dans un remarquable état de conservation
et pour finir, la pièce maitresse
Je possède cette platine et sa partie de crosse cassée au niveau de la poignée d'un côté et de la capucine de l'autre côté depuix 35 ans. Si vous pouviez me confier les plans auxquels vous faites allusion, je vous serai infiniment gré.
Autre souhait de ma part :
Lorsque vous évoquez "BOUDRIOT" (et non pas BAUDRIOT comme j'ai pu le lire) sachez que vous parlez d'un homme. D'un Grand Homme.
Par pitié, ne dites LE BOUDRIOT mais Monsieur BOUDRIOT ou simplement Jean BOUDRIOT.
J'ai eu l'immense privilège d'être reçu il y a 2 ans dans son appartement parisien et malgré ses presque 90 printemps, il sait encore de quoi il parle.
Bien cordialement,
mimiespasdaqui
mimiespasdaqui- Membre
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Re: mon préféré
mimiespasdaqui a écrit:Messieurs,
Nouveau venu, je "visite" les différents topics même s'ils sont anciens et je me permets d'apporter quelques réflexions au fil de mes lectures.
1 ) scusi ma... non e verodédé a écrit:Le vrais coupable est jean-baptiste villèle , président du conseil de louis 18
Merci d'avoir recentré la discutions , le Brown Bess me donnais de l’urticaire
Louis 18 ????? j'aurai dis XV... mais il est vrai que tout augmente de nos jours
Président du Conseil ???? 4ème République alors ??? Non .... ministre de la Guerre de Louis le Quinzième
Louis XV était mort en 1825
Mais il possible que ma source face une erreur
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dédé- Pilier du forum
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Re: mon préféré
Au temps pour moi, en lisant trop vite j'ai cru lire VALLIERE....
mimiespasdaqui- Membre
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Re: mon préféré
3 ) Votre discussion à propos des dimensions en pouce de l'époque est vouée à l'échec : avant la Révolution, le pouce de Tarbes n'avait pas la même valeur que celui de Rennes qui était différent de celui de Nîmes, lequel n'était en rien comparable à celui de Paris. Bref, les mesures de l'époque étaient tout sauf... cohérentes entre elles.
Détail qui tue : Dans les archives il est souvent mentionné " aux mesures de Paris " pour les contrats
avec la couronne . Pour les négociation avec la marine ou avec les colonies , c' est même une règle .
C' est bien joli les déductions basées sur une vaste culture générale , mais ça ne vaut pas des archives
et une culture matérielle bien identifiée dans le temps . Différentes époques , différentes façon de penser .
L'état major français a longtemps refusé le canon rayé et les coloration du métal . Encore au XIX e des
armes importées des USA était systématiquement débarrassées de leur fini bleu , pour que toute apparition
de rouille soit bien visible lors des inspections .
Quand au mot " camouflage " il n' apparait officiellement dans la langue française qu' en 1914 ( Larousse étymologique )
le mot " camouflement " ne date que de la fin XIX e . Ça donne idée de l'importance du concept aux époques précédente .
On disait simplement " se dissimuler" .
Et je partage entièrement l'opinion de mimiespasdaqui sur M. Boudriot . Dans un monde d " a-peu-près " .
de n'importe quoi et de " t'vois " , sans compter les inventions apocryphes , les hommes qui ont pris position
pour les faits documentés ont droit au respect , même à notre admiration .
( ... et toutes les archives de l' ancien régime n'ont pas disparues à la révolution , comme aiment à le
faire croire les partisants de la paresse intellectuelle et du " faut-pas-se-prendre-la -tête " )
Tourblanche- Pilier du forum
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Re: mon préféré
Intermède : Je me contente pas de critiquer .
Laissez moi vous présenter le futur modèle 1729 de marine * qui séjourne chez moi
pour quelques jours . Le temps d' encastrer le canon dans le fut .
Il ressemble beaucoup au 1717 , mais sans le renfort de batterie si caractéristique .
* Contrat du 28 nov 1729 .
Laissez moi vous présenter le futur modèle 1729 de marine * qui séjourne chez moi
pour quelques jours . Le temps d' encastrer le canon dans le fut .
Il ressemble beaucoup au 1717 , mais sans le renfort de batterie si caractéristique .
* Contrat du 28 nov 1729 .
Tourblanche- Pilier du forum
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Re: mon préféré
N’oublions pas que la marine c'est assujettie aux règlement " réglementaire " vers 1780Tourblanche a écrit:Intermède : Je me contente pas de critiquer .
Laissez moi vous présenter le futur modèle 1729 de marine * qui séjourne chez moi
pour quelques jours . Le temps d' encastrer le canon dans le fut .
Il ressemble beaucoup au 1717 , mais sans le renfort de batterie si caractéristique .
* Contrat du 28 nov 1729 .
Auparavant elle achetait sur commande ces armes et ne suivant pas les règlement ( la maison du Roy gardera le privilège jusqu’à la révolution )
Tourblanche , n’oublie pas de nous faire des photo du fusil "terminé "
nous sommes poussières et nous retourneront poussières
dédé- Pilier du forum
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Re: mon préféré
Promis .
Il y a aussi un 1704 qui est en chemin .
Encore quelques images pour le plaisir des yeux :
Remarquez ls étoffes de drap de laine , pour les uniformes .
et 1665
Il y a aussi un 1704 qui est en chemin .
Encore quelques images pour le plaisir des yeux :
Remarquez ls étoffes de drap de laine , pour les uniformes .
et 1665
Tourblanche- Pilier du forum
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Re: mon préféré
J'avais eu envie de le dire ; mais j'ai paresseusement laissé courrir.Tourblanche a écrit:
3 ) Votre discussion à propos des dimensions en pouce de l'époque est vouée à l'échec : avant la Révolution, le pouce de Tarbes n'avait pas la même valeur que celui de Rennes qui était différent de celui de Nîmes, lequel n'était en rien comparable à celui de Paris. Bref, les mesures de l'époque étaient tout sauf... cohérentes entre elles.
Détail qui tue : Dans les archives il est souvent mentionné " aux mesures de Paris " pour les contrats avec la couronne . Pour les négociation avec la marine ou avec les colonies , c' est même une règle .
Il me semble pourtant que cet usage n'a rien de péjoratif, tout au contraire : quant il s'applique à un bouquin, c'est une reconnaissance implicite du fait que cet ouvrage est LA BIBLE sur la question. Peu d'auteurs sont ainsi honorés, et je doute qu'ils s'en offusquent... Certes, on pourrait y voir confusion entre "LE personnage" et "LE bouquin", mais c'est justement cette confusion qui fait la grandeur du statut.mimiespasdaqui a écrit:... Par pitié, ne dites LE BOUDRIOT mais Monsieur BOUDRIOT ou simplement Jean BOUDRIOT....
Re: mon préféré
.... et un 1665 qui se présente au recrutement
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Re: mon préféré
Par contre , j' ai une affection particulière pour ma " machine à Clergeau "
Tourblanche- Pilier du forum
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Re: mon préféré
Toi, tu as les moyens de nous faire parler !
je dirai tout, mais ça, je ne connais pas !
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Re: mon préféré
L'as-tu testé et quel voltage de sortie utilises-tu ?
Dernière édition par Winchester 1866 le Sam 18 Jan 2014, 13:04, édité 1 fois
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Winchester 1866- Pilier du forum
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