production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
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Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
La suite, 1874 :
1874/mois | Fusil inf 66 | Carabine cavalerie 1866 | Carabine Gie 66 | Fusil infanterie 1874 | Revolver 1873 | Carabine 66 X | Curseur de hausse 1866 |
janvier | 13930 | 270 | 2800 | 175 | 127 | 53 | |
février | 13750 | 1570 | 810 | 365 | |||
mars | 14723 | 1543 | 190 | 1056 | 15 | ||
avril | 13750 | 1495 | 1220 | ||||
mai | 13950 | 2090 | 2410 | ||||
juin | 13670 | 2100 | 2715 | ||||
juillet | 13200 | 596 | 2400 | 3008 | |||
aout | 11200 | 3660 | 3065 | 260 | |||
septembre | 11950 | 3440 | 3286 | 250 | 1229 | ||
octobre | 12110 | 4260 | 3510 | 140 | 13042 | ||
novembre | 12876 | 155 | 1240 | 3240 | 32790 | ||
décembre | 14855 | 1300 | 2 | 3775 | 55959 | ||
total | 159 964 | 27777 |
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Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
La suite, 1875 :
1875/mois | Fusil infanterie 1866 | Carabine cavalerie 1866 | Curseur 1866 | Revolver 1873 | Fusil infanterie 1874 | Revolver 70 N | Revolver 74 | |
janvier | 12610 | 1330 | 81010 | 3360 | ||||
février | 12855 | 1810 | 121522 | 3154 | 82 | 176 | ||
mars | 13277 | 183 | 155380 | 3640 | 380 | 304 | 49 | |
avril | 9662 | 175966 | 3765 | 3062 | 360 | 249 | ||
mai | 4042 | 842 sans curseur | 144124 | 3600 | 4501 | 384 | 359 | |
juin | 6726 | avec curseur | 18978 | 3204 | 4802 | 398 | 328 | |
juillet | 1253 | avec curseur | 23900 | 3750 | 7896 | 480 | 386 | |
aout | 50900 | 3450 | 11633 | 480 | 469 | |||
septembre | 76760 | 3500 | 13042 | 480 | 488 | |||
octobre | 82000 | 3829 | 15867 | 520 | 539 | |||
novembre | 48453 | 3995 | 16707 | 147 | 498 | |||
décembre | 17987 | 4390 | 15145 | 50 | 520 | |||
total | 60 425 | 3323 | 43637 | 3885 |
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Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
Il y a effectivement des divergences dans les quantités relevées selon les sources : archives du Général Susane, archives du Commandant Maldan et archives de la MAS (registres annuels)...
Conservateur- Futur pilier
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Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
Bonsoir Stéphane,Conservateur a écrit:La suite, avec 1870 :
1870 / Mois fusil Mle 1866 neuf fusil de cavalerie Mle 1866 neuf Fusil Mle 66 réparé Fusils inf Mle 66 étrangers réparés Mousqueton Artillerie et Gendarmerie janvier 9000 200 2850 février 7300 1005 3018 200 mars 1924 8000 3304 avril 9400 2905 mai 9400 4047 juin 5200 1885 2788 juillet 8800 9970 aout 10000 512 septembre 11500 2558 octobre 8900 4600 1881 novembre 9000 4500 563 563 décembre 11976 4600 TOTAL 102400
Si je puis me permettre, je remarque une anomalie sur la carabine de cavalerie. La F 258xx est de mai 1870 et la F 309xx septembre 1870.
Bien cordialement.
Henri
Henri- Membre averti
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Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
peut être pas tant que ça, tes chiffres sont très proches de ce qui est observé.Conservateur a écrit:Il y a effectivement des divergences dans les quantités relevées selon les sources : archives du Général Susane, archives du Commandant Maldan et archives de la MAS (registres annuels)...
j'ai refait tous les calculs que j'ai mis à jour sur le début du post ,et à quelques fusils près on est bon ! allez même très bon
tu devrai lire mes corrections et me donner ton avis en particulier sur la différence entre les armes fabriquées et réceptionnées par années.
julio62- Pilier du forum
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Conservateur- Futur pilier
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Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
Encore une question d'ordre technique :
Il est mentionné un grand nombre de réparations sur les fusils Cahen-Lyon. J'ai lû qu'ils étaient souvent ... foireux (et qu'ils avaient été ensuite exclus de la transformation 66/74, ainsi que les Chassepot 1er type des manufactures, qui fendaient facilement leur crosse par suite d'un dessin malheureux de la queue de culasse).
Que reprochait-on exactement à ces Cahen-Lyon ?
Des défauts variant à l'infini d'une arme à l'autre ?
Un assemblage peu soigné ?
Ou des défauts spécifiques de certaines pièces, de certains ajustages ? En ce cas lesquels ?
Il est mentionné un grand nombre de réparations sur les fusils Cahen-Lyon. J'ai lû qu'ils étaient souvent ... foireux (et qu'ils avaient été ensuite exclus de la transformation 66/74, ainsi que les Chassepot 1er type des manufactures, qui fendaient facilement leur crosse par suite d'un dessin malheureux de la queue de culasse).
Que reprochait-on exactement à ces Cahen-Lyon ?
Des défauts variant à l'infini d'une arme à l'autre ?
Un assemblage peu soigné ?
Ou des défauts spécifiques de certaines pièces, de certains ajustages ? En ce cas lesquels ?
Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
Ravi de pouvoir répondre à tes questions, voici donc les raisons, dans l'ordre chronologique (Je pense que tu trouveras bien plus que demandé ) :Verchère a écrit:Encore une question d'ordre technique :
Il est mentionné un grand nombre de réparations sur les fusils Cahen-Lyon. J'ai lû qu'ils étaient souvent ... foireux (et qu'ils avaient été ensuite exclus de la transformation 66/74, ainsi que les Chassepot 1er type des manufactures, qui fendaient facilement leur crosse par suite d'un dessin malheureux de la queue de culasse).
Que reprochait-on exactement à ces Cahen-Lyon ?
Des défauts variant à l'infini d'une arme à l'autre ?
Un assemblage peu soigné ?
Ou des défauts spécifiques de certaines pièces, de certains ajustages ? En ce cas lesquels ?
26 décembre 1868, Ministre à MAS :
Je vous préviens que vous recevrez de la direction d’artillerie de Toulon 3 fusils Mle 1866 de fabrication étrangère dont les canons ont été reconnus à remplacer pour évents.
Ces armes devront être réparées immédiatement et réexpédiées ensuite sur la direction de Toulon. Je vous invite, en outre, à faire expédier à cette même direction les pièces d’armes pour fusil Mle 1866 portées à l’état ci-joint.
9 avril 1869, MAS à Inspecteur :
je vous adresse une copie du rapport que j’adresse au Ministre sur le bâtonnage des armes Mle 66 de fabrication étrangère (Placentia, Espagne) afin que vous puissiez également décider quel est le parti le plus convenable à prendre pour leur réparation.
Par votre lettre du 7 avril courant, vous nous dites : 4/ rebuter les boites de culasse dont le diamètre intérieur dépasse 19 mm mais avec cette restriction que ce calibre de rebut ne s’applique qu’à la partie antérieure de la boite de culasse et nullement à la partie postérieure.
Tandis que par la lettre du Ministre en date du 30 mars dernier, il est prescrit :
4/ rebuter les culasses dont le diamètre intérieur dépasse 18,8 mm mais avec cette restriction que ce calibre de rebut ne s’applique qu’à la partie antérieure de la boite de culasse et nullement à sa partie postérieure.
Comme il y a 0,2 mm de différence dans ce calibre de rebut, entre les indications de votre lettre et celle du ministre, je vous prie de vouloir bien me fixer à ce sujet.
9 avril 1869, MAS à Ministre :
les locaux qui, à la MAS, doivent servir aux réparations et transformations d’armes étant seulement en voie de construction, afin de pouvoir exécuter votre ordre du 18 mars dernier, relatif à la visite et réparation des fusils Mle 66 de fabrication étrangère, nous avons dû en créer de provisoires avec les râteliers nécessaires pour démonter et bâtonner ces armes.
Nous avons constaté d’abord que le 1erenvoi reçu était entièrement de la provenance de Placentia et que ces armes au point de vue de la fabrication sont de beaucoup inférieures à celles de provenance Belge, comme nous avons pu en juger par les 49 fusils de Liège défectueux que la Direction de Lyon nous a envoyés à réparer.
La fabrication de ces armes étant par trop défectueuse, je viens vous soumettre le résultat du bâtonnage que j’ai constaté par moi-même, je vous indiquerai mon opinion sur les réparations à y faire et j’attendrai votre décision pour cette opération importante et couteuse.
1/ Canons et culasse fixes :
Les diamètres sont généralement trop grands et ont 18,6 et 18,7 mm
Nous avons trouvé environ 3% de canons et culasses pour lesquels le calibre 18,8 pénètre dans la chambre et quelques-uns ont même 18,9. Ces canons et culasses seraient à rebuter d’après votre décision du 30 mars dernier. Toutes les chambres sont trop peu profondes généralement d’environ 0,5 mm. Un assez grand nombre le sont de 1 mm et même de 1,5 mm.
La réparation est facile à faire, mais la défectuosité a eu sa raison d’être comme je l’expliquerai plus bas.
2/ système de culasse - c’est la partie la plus défectueuse de l’arme.
En général, les cylindres mobiles sont trop courts à la tranche antérieure, de 1 mm et en totalité de 1,5 à 2,5 mm. Ce qui explique pourquoi on a laissé sciemment les chambres trop peu profondes pour faire compensation. On avait sans doute percé le trou taraudé de la vis arrêtoir de la tête mobile trop loin de cette tranche de 0,5 à 1 mm, ce qui a forcé de raccourcir d’autant la tranche antérieure du cylindre pour donner le jeu nécessaire à la tête mobile dans son logement.
Il en résulte que tous les crans sont trop courts et que celui de l’armé a presque disparu, à l’arme remontée, la plus légère pression sur le levier fait mouvoir le cylindre sans qu’il s’arrête aux crans, aussi n’est-il pas étonnant que de semblables armes mises entre les mains des troupes aient occasionné des accidents graves. Il faudrait refaire ces crans, ce qui ne peut que raccourcir le cylindre déjà trop court. Beaucoup de cylindres n’ont plus de filets dans les trous de la vis arrêtoir de la tête mobile et à la vis bouchon, ou ont d’autres défauts qui feront rebuter forcément 50 % de ces cylindres sans même tenir compte de leur trop peu de longueur.
Beaucoup de grains sont à remplacer, le trou du passage de l’aiguille est beaucoup trop grand. Dans presque tous les chiens, le logement de la noix est percé obliquement par rapport à l’axe du chien, la noix et par suite la tige porta aiguille se trouvent obliques par rapport à cet axe, ce qui a forcé à ployer plus ou moins, souvent fortement, presque toutes les tiges à leur base pour les mettre parallèles au coude du chien ou au cylindre dans lesquels elles doivent entrer et afin de permettre le mouvement du ressort à boudin qui, sans cela, appuierait d’un côté à frottement dur.
En général, le remplacement d’une quelconque de ces pièces entrainera celui de toutes les autres. Les pièces d’arrêt sont trempées trop dur, elles ont usé beaucoup de crans de cylindres qui sont trempés moins durs. Le trou de goupille de la noix et de la tige porte aiguille est percé généralement de côté de 0,5 à 1 mm, quelques-uns de ces trous sont même près d’arraser la surface extérieure du renfort de la tige porte aiguille.
Les tiges ne sont pas trempées ni les goupilles qui sont en fer et ne sont pas rondes.
En général, les vis arrêtoirs du système ainsi que celle de la tête mobile sont à remplacer pour mauvais filets ou pour être trop courtes.
En résumé, comment réparer de pareils systèmes de culasse ; pour nous il n’y a que deux parties à prendre, ou les laisser tels quels en ne remplaçant que les pièces cassées ou ne pouvant fonctionner dans les armes qui donneraient des ratés, mais alors on aurait de mauvaises armes continuellement en réparation dans les corps où elles serviraient, ce qui, en définitive, reviendrait plus cher que le second parti que nous proposons et qui nous paraît remplacer tous les systèmes de culasse sans exception. La dépense sera forte, sans doute, mais au moins, on aura de bonnes armes, qu’on pourra donner sans craintes aux troupes.
J’avais prescrit d’approfondir quelques chambres à la dimension réglementaire, on vient de les éprouver avec leurs systèmes de culasse dont les cylindres mobiles sont trop courts de 1 mm, on n’a obtenu que des ratés.
3/ Hausses : dans les hausses, le cran de mire de 200 m est généralement de 1 mm trop bas. A partir de 400, beaucoup de crans de mire sont de 1,5 mm trop haut, tandis que le cran de 1200 m est 1mm trop bas.
Faudra-t-il corriger ces erreurs, ce qui entrainerait généralement le remplacement de la hausse. Je ne le pense pas. Il faudra de plus rebraser une partie des hausses pour les mettre dans le plan de tir.
4/ Montures et garnitures : Il y a quelques fautes dans un petit nombre de bois et quelques pièces de garniture cassées sont à remplacer.
Avec des armes qui occasionnent tant de réparations, il ne m’est guère possible de préciser d’avance le nombre que nous pourrons réparer chaque jour car il vous faudra organiser de nouveaux ateliers pour le système de culasse. De plus tant que dureront les inspections d’armes où sont employés 4 de nos bons contrôleurs, je puis peu disposer de ceux qui restent et qui suffisent à peine au service de l’arme neuve.
PS : le prix d’un système complet, non compris la tête mobile, le manchon, l’aiguille et la roulette est d’environ 10 francs.
18 janvier 71, MAS à Ministre :
Je vous confirme ma dépêche télégraphique de ce jour vous annonçant que nous avons reçu les 1000 fusils Mle 1866 de fabrication étrangère que la place de Montpellier devait nous envoyer depuis quelques temps déjà.
Je crois devoir vous rendre compte du fâcheux état de fabrication de ces armes non contrôlées faites à Brescia avec des pièces de rebut et qui exigeront de nombreuses et importantes réparations pour pouvoir être mises sans danger dans les mains des troupes. Malgré cela, on aura toujours de mauvaises armes et outre l’argent dépensé pour ces réparations que nous ne pourrons faire qu’assez lentement, il nous faudra même plus d’ouvriers monteurs de culasse mobiles que pour faire un même nombre d’armes neuves, ce qui apporte toujours une perturbation dans nos ateliers. Je connaissais déjà ces mauvais fusils n°1 de Brescia par un échantillon de 5 fusils que nous avait apportés ici un délégué de la Commission d’armement de Marseille. On leur en offrait 6000 semblables à acheter ce qu’ils n’ont pas voulu faire avant de les avoir éprouvés. A la 1èreépreuve 2 canons sur les 5 ont éclaté et un 3ea été mis hors de service, aussi le délégué m’a t-il dit qu’ils renonceraient probablement à acheter ces mauvais fusils. En déballant les 1000 fusils de Montpellier nous avons reconnu la même mauvaise fabrication d’armes du commerce sans contrôles. J’ai alors prescrit d’en prendre 25 et de leur faire subir les 2 épreuves. A la première, 10 canons ont éclaté mais la 2eépreuve n’a rien offert de particulier. A la première, les hausses même des canons qui ont résisté ont été en partie débrasées et en partie détériorées de manière à exiger beaucoup de réparations. Avec un semblable résultat, je viens vous demander si nous devons faire subir les 2 épreuves à ces 1000 fusils ou nous contenter de la 2eépreuve seulement comme nous avons fait pour les fusils de fabrication étrangère mais reçus par les commissions françaises. En résumé, ces armes où le cylindre de 11,1 entre dans beaucoup de canons et dont les diamètres des chambres vont jusqu’à 18,8 et même 18,9 et où tout est défectueux couteront cher de réparations tout en restant mauvaises.
12 juillet 1877, Inspecteur à MAS :
J’ai adressé au Ministre le 23 juin dernier une lettre dans laquelle j’ai fait ressortir les inconvénients qu’il y aurait à envoyer en manufacture, pour y être transformés, des fusils modèle 1866 de fabrication étrangère portant la marque de série U, V, X ou ne portant aucune indication régulière, ainsi que des fusils munis d’une boite de culasse du 1ermodèle (à queue conique), et des armes dont le canon aurait un calibre de rebut égal ou supérieur à 11,2 mm. Je demandais aussi que les directeurs n’envoyassent pas de fusils complètement hors de service, dont on ne pourrait utiliser ni le canon ni la monture.
Le ministre me répond aujourd’hui qu’il adopte mes propositions se réservant toutefois de faire faire des expériences pour connaître les conditions auxquelles on pourrait, sans inconvénient pour le service ultérieur de l’arme, transformer les fusils modèle 1866 munis d’une boite de culasse du 1ermodèle (à queue conique) et il m’autorise à vous adresser les instructions nécessaires pour assurer, en ce qui vous concerne, l’exécution des ordres qu’il adresse à MM les directeurs d’artillerie au sujet des armes Mle 1866 qui doivent vous être expédiées pour être transformées.
Je viens, en conséquence, vous prier, mon cher colonel, de prendre les mesures nécessaires pour que l’on mette de côté, sans être bâtonnées ni réparées ni transformées, toutes les armes qui vous seraient expédiées et qui appartiendraient à une des catégories suivantes :
1/ armes de fabrication étrangère portant ou ne portant pas la marque de série U,V, X
2/ armes fabriquées en manufacture munies d’une boite de culasse du 1ermodèle (à queue conique).
3/ armes complètement hors de service.
Quant aux armes modèle 1866 fabriquées en manufacture munies d’une boite de culasse du dernier modèle et dont le canon aurait un calibre égal ou supérieur à 11,2 mm, vous n’en rencontrez probablement pas un grand nombre, grâce aux ordres donnés par le Ministre, et vous pourrez autoriser leur transformation quand le remplacement du canon ne devra pas être accompagné de réparations trop considérables, telles que le remplacement de la boite de culasse et de la monture.
Enfin, pour les épreuves et les marques spéciales aux armes Mle 1866-74, vous continuerez à vous conformer aux indications de la note du colonel inspecteur du 17 octobre 1875 approuvée le 26 du même mois.
27 juin 1878, Inspecteur à MAS :
Le Ministre me fait savoir que, par décision du 13 juin dernier, il a arrêté la mise en commande d’armes de théorie Mle 1874 et Mle 1866-74, et il m’invite à adresser aux directeurs des manufactures les instructions nécessaires relativement au numérotage de ces armes :
Les armes Mle 1866 formant la série X, proviennent d’armes achetées à l’étranger pendant la guerre de 1870-71 et réparées dans les manufactures (fusils) ainsi que d’armes fabriquées dans les manufactures avec des pièces de rebut, pour servir d’armes de théorie (mousquetons et carabines). Des instructions vous ont été envoyées par le Ministre en 1872 et 1873 au sujet de leur numérotage.
Je vous prierai, mon cher Colonel, de vouloir bien me faire connaître, pour chacun des types d’armes Mle 1866 série X (fusils, mousquetons et carabines) quel est le dernier numéro de série qui a été atteint dans l’établissement que vous dirigez.
1erjuillet 1878, MAS à Inspecteur :
En réponse à votre dépêche du 27 juin, je vous fais connaître pour chacun des types d’armes Mle 1866 de la série X le dernier numéro de série qui a été atteint à la MAS :
Fusil Mle 1866 : 49 384
Carabine Mle 1866 : 1550
Carabine de gendarmerie Mle 1866 avec sabre baïonnette : 200
Mousqueton d’artillerie Mle 1866 : 1200.
6 juillet 1878, MAS à Inspecteur :
En réponse à votre dépêche du 5 juillet, je vous fais connaître :
1/ que les carabines de gendarmerie Mle 1866 série X ont été mises en commande à la MAS par DM du 17 juin 1873 laquelle ne renfermait d’autres instructions que les suivantes :
« je vous invite à faire confectionner avec les pièces rebutées pour défauts de dimensions 200 carabines de gendarmerie Mle 1866 avec sabre baïonnette qui recevront la lettre de série X. vous vous guiderez d’ailleurs pour cette commande sur les prescriptions d’après lesquelles ont été établies les carabines Mle 1866 série X destinées aux troupes de cavalerie ».
2/ que les carabines Mle 1866 série X mises en commande par DM du 6 janvier 1873, au nombre de 1500, étaient arrivées au chiffre de 900 le 31 mars 1874 lorsqu’une DM du 30 juillet 1874 nous fit arriver à 1550 le 25 octobre suivant. Cette dernière dépêche était ainsi conçue :
« Tous les régiments de cavalerie n’ont pas encore reçu des carabines Mle 1866 série X. il importe toutefois pour la régularité du service de l’armement que des mesures soient prises pour réparer cette lacune d’autant que la fabrication des carabines Mle 1866 doit cesser prochainement. Je vous prie en conséquence de prendre dans la fabrication courante 650 carabines Mle 1866 et de les faire marquer d’un X ».
ainsi s’explique l’augmentation de 50 carabines Mle 1866 série X sur la commande du 6 janvier 1873.
Je dois ajouter que la MAS eut alors assez de pièces de rebut pour fabriquer ces 650 carabines, sans les prendre dans la fabrication courante.
13 juillet 1878, Inspecteur à MAS :
Le 19 juin dernier, le ministre me faisant connaître la répartition de la commande d’armes du 13 juin entre les 3 manufactures, m’a invité à vous donner les instructions nécessaires pour que les numéros des armes de théorie qui doivent toutes recevoir la lettre X ne fassent pas double emploi, et à prévenir ou trancher au besoin les difficultés qui pourraient se présenter au sujet des marques à apposer sur les nouvelles armes de la série X.
Je viens en conséquence vous prier de vous conformer aux indications suivantes :
Armes Mle 1874, série X :
Les numéros partiront,
Pour les fusils depuis 49 385 jusqu’à 70 000.
Pour les carabines de cavalerie depuis 1551 jusqu’à 3 000
Pour les carabines de gendarmerie depuis 201 jusqu’à 1 000
Pour les revolvers Mle 1873, série X : depuis 1 jusqu’à 3 000.
Armes Mle 1866-74, série X :
Les fusils, carabines de cavalerie et carabines de gendarmerie Mle 1866 de la série X que vous transformerez respectivement en fusil, carabines de cavalerie et de gendarmerie Mle 1866-74 de la série X conserveront leur numéro de série.
Les armes de théorie de la série X doivent être munies de l’épée baïonnette ou du sabre-baïonnette suivant le modèle.
Les pièces employées pour la confection de ces armes ne doivent recevoir que le numéro de l’arme, si quelques-unes avaient été rebutées dans la fabrication après avoir été déjà numérotées, le numéro qu’elles auraient ainsi reçu devra être oblitéré.
Quant aux poinçons de fabrication et de visite et au R de rebut (s’il s’y trouve), il n’est pas nécessaire de le faire disparaître.
Pour que les armes de théorie série X ne soient jamais confondues avec les armes bonnes de service provenant de la fabrication courante régulière, elles ne devront porter ni l’estampille de la manufacture ni les poinçons du directeur, du contrôleur principal. On devra donc faire disparaître ces marques sur les armes qui les auraient déjà reçues.
Le pan intermédiaire gauche de la boite de culasse portera donc seulement l’indication Mle 1874 ou Mle 1866-74.
Les revolvers Mle 1873 série X ne porteront pas sur la face droite de la carcasse l’indication « Mr d’Armes/ St Etienne ».
Toutefois, afin d’indiquer leur origine, toutes les armes de a série X, sauf les revolvers, porteront la cheville en bois et le timbre de la manufacture sur cette cheville, comme les armes de la fabrication courante.
La lettre X et le numéro de l’arme seront appliqués sur les mêmes pièces et aux mêmes endroits que la lettre de série et le numéro matricule sur les armes de la fabrication courante.
Enfin, bien que faites avec des pièces rebutées, les armes de théorie doivent portant être susceptibles de faire feu sans danger pour le tireur. Il est donc nécessaire de leur faire subir les épreuves que subissent les armes de la fabrication courante, et de le constater par l’application du poinçon d’épreuve, conformément aux instructions que vous avez reçues pour les armes Mle 1874 et Mle 1866-74 et pour les revolvers.
4 aout 1878, MAS à MAT :
je vous adresse un rapport du Comité relatif à la transformation des montures des fusils Mle 1866 du premier type, c’est-à-dire à queue de culasse conique, rapport que le ministre de la guerre m’a envoyé en communication, par DM du 2 aout dernier, et m’invitant à vous le transmettre.
9 aout 1878, MAS à Inspecteur :
La dépêche du 2 aout courant relative à la transformation des fusils Mle 1866 à queue conique prescrit de placer un support à double rosette au milieu du bois, à hauteur de l’extrémité de la queue de culasse. J’ai l’honneur de vous prier de me faire connaître si cette prescription doit s’étendre aux fusils Mle 1866 série X.
Pour ces dernières armes, je pense que cette disposition n’aurait pas d’utilité et qu’elle ne ferait qu’entrainer un surcroit de dépense dans la transformation.
13 août 1878, Inspecteur à MAS :
En réponse à votre lettre du 9 août dernier, j’ai l’honneur de vous faire savoir que, suivant l’intention du Ministre, les prescriptions de la dépêche du 2 août relative à la transformation des fusils modèle 1866 à queue conique doivent s’appliquer à tous ces fusils sans distinction de lettre de série, et par conséquent aux fusils modèle 1866 à queue conique de la série X.
Ces armes bien que spécialement destinées à servir d’armes de théorie doivent cependant être susceptibles de pouvoir faire feu sans danger pour le tireur. Or, la plupart proviennent de la fabrication du commerce et ont été moins soignées que les fusils modèle 1866 fabriqués dans les manufactures.
Dans le cas où l’on ferait usage de ces armes pour tirer effectivement, les fentes à la poignée seraient plus à craindre qu’avec les armes des manufactures, et comme en définitive le prix d’un support à double rosette est peu élevé, il est préférable d’appliquer ce support sans distinction de série à toutes les armes Mle 1866-74 à queue conique. Vous voudrez donc bien je vous prie, mon cher Colonel, donner des ordres pour que tous les fusils à queue de culasse conique de la série X que vous avez à transformer en fusils Mle 1866-74 série X, reçoivent un support comme le prescrit la DM du 2 août courant.
Conservateur- Futur pilier
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Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
EFFECTIVEMENT !Conservateur a écrit:... Je pense que tu trouveras bien plus que demandé ...
Quel pavé, j'en suis assommé. Et désormais, si je croise un Chassepot fabriqué à l'étranger, je changerai prudemment de trottoir... On imagine que les contrôleurs des manufactures devaient hurler !
Voilà ce que coûte la hâte de vouloir aller plus vite que la musique ; heureusement, ça leur aura servi de leçon...
Ben non, en 1886 c'est la conception qu'on a bâclé, toujours par hâte !
Il fallait s'y attendre, les derniers documents soulèvent une autre question.
- 12 juillet 1877, Inspecteur à MAS : on ne transformera pas en 66-74 les Chassepots de fabrication étrangère, les Chassepot 1er type à queue conique et les fusils complètement HS (mais si seul le canon est usé, il sera remplacé).
- Août 1878, les Chassepot 1er type (queue conique) reçoivent un renfort de crosse lors de la transformation.
Donc il y aurait eu revirement, et les Chassepot à queue conique ont aussi été transformés en Gras ?
Mais cette décision a-t'elle été réellement suivie d'effet ? Connaît-on des 66-74 (voire 66-74 M-14) à queue conique ? Et en ce cas, ont-ils tous le renfort de crosse ?
Je copie toutes tes infos sur le Chassepot et j'essaie de les classer par sujet ; au cas où...
Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
Les fusils Chassepot 1er type ont bien été transformés au modèle 1874 et reçurent à cet effet le support à double rosette sur la poignée de la monture. J'en ai déjà vu chez des collectionneurs. Je pense que certains lecteurs et collectionneurs du forum pourraient illustrer ces propos...
Je te conseille effectivement de copier tous ces éléments et si tu peux, les classer !
Il y en a encore tellement... Rien que pour le fusil d'infanterie, j'ai 160 pages de retranscriptions...
Je vais essayer de faire un post sur le fusil de cavalerie, j'en ferai un autre sur les origines du système Chassepot en essayant de montrer que Chassepot n'était peut-être qu'un sombre opportuniste, lui et ses compères...
Je te conseille effectivement de copier tous ces éléments et si tu peux, les classer !
Il y en a encore tellement... Rien que pour le fusil d'infanterie, j'ai 160 pages de retranscriptions...
Je vais essayer de faire un post sur le fusil de cavalerie, j'en ferai un autre sur les origines du système Chassepot en essayant de montrer que Chassepot n'était peut-être qu'un sombre opportuniste, lui et ses compères...
Conservateur- Futur pilier
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Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
J'essaie, en classant selon un plan que j'affine à mesure de tes communications, selon le fil directeur d'une très hypothétique compilation :Conservateur a écrit:... Je te conseille effectivement de copier tous ces éléments et si tu peux, les classer ! ...
Le fusil Chassepot, 79 ans d'évolution (1860 -1939)
Des premiers prototypes à amorçage séparé testés en corps de troupe à la modification N d'éventuels 1866-74 M-14.
(Challéat donne un résumé des premiers essais, pages 196 à 202** ; les adaptations pour cartouches métalliques actuellement commercialisées paraissant simplement redécouvrir le système Davoust, testé en 1869/1870).
Je ne suis cependant pas assez immergé dans le sujet pour envisager de concrétiser !
La preuve en est que le "fusil Chassepot de cavalerie" me laisse déjà dans l'expectative... Fusil, ou carabine ?
Car entre les fusils "de cavalerie d'Afrique", "de dragons" et "de cavalerie", je plane (je ne dois d'ailleurs pas être le seul, au vu d'un document d'époque déjà communiqué).
** Challéat page 202, critères de précision du Chassepot (d'après Favé, tome VI), ça peut en intéresser certains :
Balle de 25 grammes, Vo 420 m/s
Flèche 1.05 m, 5.58 m et 8.15 mètres à 300, 600 et 700 mètres.
La meilleure moitié des coups dans un cercle diamètre 48 cm à 300 m, diamètre 1.28 m à 600 mètres.
Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
Verchère a écrit:J'essaie, en classant selon un plan que j'affine à mesure de tes communications, selon le fil directeur d'une très hypothétique compilation :Conservateur a écrit:... Je te conseille effectivement de copier tous ces éléments et si tu peux, les classer ! ...
Le fusil Chassepot, 79 ans d'évolution (1860 -1939) On commencera plutôt vers 1850/1852 avec cet objectif du ministère de la Guerre de faire adopter une arme se chargeant par la culasse pour le service de la Cavalerie. Et Chassepot qui évoluera déjà aux côtés d'Arcelin sur ce sujet là.
Des premiers prototypes à amorçage séparé testés en corps de troupe à la modification N d'éventuels 1866-74 M-14.
(Challéat donne un résumé des premiers essais, pages 196 à 202** ; les adaptations pour cartouches métalliques actuellement commercialisées paraissant simplement redécouvrir le système Davoust, testé en 1869/1870).
Je ne suis cependant pas assez immergé dans le sujet pour envisager de concrétiser !
La preuve en est que le "fusil Chassepot de cavalerie" me laisse déjà dans l'expectative... Fusil, ou carabine ?
Car entre les fusils "de cavalerie d'Afrique", "de dragons" et "de cavalerie", je plane (je ne dois d'ailleurs pas être le seul, au vu d'un document d'époque déjà communiqué). La terminologie a effectivement évolué en quelques années seulement, passant de fusil de cavalerie à carabine.
Fusil de cavalerie d'Afrique puisque l'arme a la longueur du fusil d'Infanterie. Le fusil de cavalerie deviendra carabine de part ses proportions. On utilisait le terme fusil pour la cavalerie car déjà l'arme adoptée pour les Cent Gardes était le fusil-lance qui fut durant plusieurs années l'arme de référence aux yeux de l'Empereur et donc du ministère de la Guerre.
** Challéat page 202, critères de précision du Chassepot (d'après Favé, tome VI), ça peut en intéresser certains :
Balle de 25 grammes, Vo 420 m/s
Flèche 1.05 m, 5.58 m et 8.15 mètres à 300, 600 et 700 mètres.
La meilleure moitié des coups dans un cercle diamètre 48 cm à 300 m, diamètre 1.28 m à 600 mètres.
Conservateur- Futur pilier
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Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
pour les fusils de cavalerie, c'est ce tableau qui est plus le plus proche des matricules retrouvés sur le terrain avec:
comme te l'a dit Henri début des matricules F 30 900 en Septembre 1870,
on a un F 493xx en décembre 1870. la production de la Mas en 1870 serait 50 000 fusils de cavalerie si on tient compte des matricules.
je pense que la différence entre les tableaux vient que certains donnent les armes réceptionnées et d'autres les armes fabriquées sur la même mois ou année. on retrouve cette anomalie sur les tableaux pour le fusil d''infanterie ,mais à la fin sur la production totale les chiffres correspondent à peu de chose prés.
par contre sur la production totale de fusils d'infanterie à la MAS j'en ai 25 000 en trop dans les archives par rapport aux matricules ?( voir tableau au début du post).
sais tu si la MAS en a fabriqué pour d'autres contrats ( pour des particuliers , des états étrangers (le Vatican ?) ,etc ... .as tu un élément qui pourrait expliquer ces 25000 en sus?
julio62- Pilier du forum
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Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
une info de plus sur les armes 1866 en X
concernant les armes achetées dans le commerce par la commission en 1870-71
DM du 26 juin et du 21 Septembre 1872
faire réparer et ré-éprouver ces fusils du commerce ,enlever tous les numéros que portent les pièces et les re-numéroter dans une même série qui portera la lettre X:
pour la MAC à partir de X 1
pour la MAS à partir de X 30 001
pour la MAT à partir de X 70 001
concernant les armes achetées dans le commerce par la commission en 1870-71
DM du 26 juin et du 21 Septembre 1872
faire réparer et ré-éprouver ces fusils du commerce ,enlever tous les numéros que portent les pièces et les re-numéroter dans une même série qui portera la lettre X:
pour la MAC à partir de X 1
pour la MAS à partir de X 30 001
pour la MAT à partir de X 70 001
julio62- Pilier du forum
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Date d'inscription : 02/06/2013
Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
Bonjour,
j'ai une interrogation sur la fourniture totale faite par Cahen-Lyon et notamment sur les lettres de série U et V.
Normalement une série est faite pour 100 000 exemplaires, donc la lettre U est suffisante pour la production jusqu'en fin 1868 et donc, suivant le tableau seuls les 11 000 exemplaires suivants seraient en série V.
Problème , j'ai un SB en série V numéroté 28700... lame fabrication Gustav Felix (Solingen), poinçon B cerclé du contrôleur Boschelène si je ne m'abuse. La série V aurait donc été complétée par des achats hors contrat Cahen-Lyon ou toujours avec le même en septembre 1870 et au-delà ???
Rakamlerouge- Membre confirmé
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Date d'inscription : 04/01/2017
Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
Bonsoir
Il m'est arrivé de croiser des Chassepots transformés à cartouches ;principalement de chasse; portant les marquages :
-Cahen-Lyon
-Potts & Hunts
-Webley & ...(?)
J'écris " transformés à cartouches" car je ne me rappelle plus s'ils étaient marqués "1866M74" .
Ces deux derniers fournisseurs britanniques sont ils recensés dans la colonne "Birmingham" ?
La transformation à cartouches est elle française (M1866M74 Gras) ou bien s'agit il d'une transformation étrangère ou lors de son retubage en calibre de chasse ?
Pourquoi cette dualité de marquages entre Cahen-Lyon (sans indication d'origine) et celles des deux fournisseurs britanniques ?
Enfin outre les chassepots "british" si je crois avoir rencontré des Liegeois,je n'ai jamais rencontré les autres en particulier espagnols ou
EKAERGOS- Pilier du forum
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Age : 65
Date d'inscription : 06/05/2010
presentation Daniel
Bonjour
Je viens d'arriver sur le forum et cherche tout ce qui concerne le Chassepot.
Je fais partie d'une association près de Nancy et nous restaurons un fort type Séré de Rivières.
Je viens d'arriver sur le forum et cherche tout ce qui concerne le Chassepot.
Je fais partie d'une association près de Nancy et nous restaurons un fort type Séré de Rivières.
bridondaniel- Membre
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Age : 58
Localisation : FROUARD
Date d'inscription : 30/03/2020
Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
pour la présentation je te conseille d'aller refaire dans la section ad hoc !
et puis tu nous parlera de ton assoc
sur que cela nous intéresser
et puis tu nous parlera de ton assoc
sur que cela nous intéresser
Pas de chichis, appelez moi SUPER !
WICHITA- Modérateur
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Age : 60
Localisation : Plein sud !
Date d'inscription : 29/12/2008
mon fusil de chasse
Hallo
Ich komme aus Deutschland und muss leider mit einem Übersetzungsprogramm arbeiten, ich spreche kein Französisch!
Ich habe auch Chassepot gekauft. Es trägt die Produktionsnummer "H 86460" von St-Etienne und die S1869-Zulassung. Alle Teile haben die gleiche Nummer. Leider ist der Stempel auf dem Baum nicht mehr lesbar. Es sieht so aus, als ob die Einträge abgeschnitten oder überhaupt nicht gestempelt wurden. Die beiden Ringe sind noch da. Nach dem, was ich gelesen habe, muss die Waffe 1868 hergestellt worden sein
Lemmi
Ich komme aus Deutschland und muss leider mit einem Übersetzungsprogramm arbeiten, ich spreche kein Französisch!
Ich habe auch Chassepot gekauft. Es trägt die Produktionsnummer "H 86460" von St-Etienne und die S1869-Zulassung. Alle Teile haben die gleiche Nummer. Leider ist der Stempel auf dem Baum nicht mehr lesbar. Es sieht so aus, als ob die Einträge abgeschnitten oder überhaupt nicht gestempelt wurden. Die beiden Ringe sind noch da. Nach dem, was ich gelesen habe, muss die Waffe 1868 hergestellt worden sein
Lemmi
Dernière édition par lemmi le Ven 28 Aoû 2020, 09:51, édité 2 fois
lemmi- Membre
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Age : 64
Date d'inscription : 24/08/2020
Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
bienvenu ami d'outre Rhinlemmi a écrit:Bonjour
Je viens d'Allemagne et je dois malheureusement travailler avec un programme de traduction, je ne parle pas français !
J'ai aussi acheté Chassepot. Il porte le numéro de production "H 86460" de St-Etienne et l'agrément S1869. Toutes les pièces portent le même numéro. Malheureusement, le cachet sur l'arbre n'est plus lisible. Il semble que les entrées aient été tronquées ou qu'elles n'aient pas été estampillées du tout ? Les deux anneaux sont toujours là. D'après ce que j'ai lu, l'arme a dû être fabriquée en 1868
lemmi
avant d'aller plus loin et que les modérateurs te bloquent sur le forum tu devrais te présenter:https://www.tircollection.com/f3-presentation-indispensable.
sinon ton arme me parait cohérente,envoie quelques photos des marquages pour nous permettre de t'en dire plus
Dernière édition par julio62 le Lun 24 Aoû 2020, 18:53, édité 1 fois
julio62- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1047
Age : 62
Date d'inscription : 02/06/2013
Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
Une question de débutant après avoir lu ces échanges passionnants : qu'est ce que le bâtonnage d'une arme ?
jpmfalco- Membre confirmé
- Nombre de messages : 317
Age : 65
Localisation : Proche de Rennes
Date d'inscription : 25/12/2019
Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
J'avais déjà vu ce terme, sans plus d'explications, à propos du contrôle à la réception des Lebel Mle 1886 à transformer en 86-93. Il m'avait alors semblé qu'il s'agissait du marquage ou du listage des pièces à réparer ; et les "bâtonnages" cités plus haut dans le sujet paraissent analogues...
Maintenant, cela se manifeste-t'il par le traçage de signes cabalistiques à la craie ? Le cochage sur des listes d'armes ?
Si l'usage s'est poursuivi, quelques anciens des ERM sauront peut-être...
Maintenant, cela se manifeste-t'il par le traçage de signes cabalistiques à la craie ? Le cochage sur des listes d'armes ?
Si l'usage s'est poursuivi, quelques anciens des ERM sauront peut-être...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: production & N° de série fusils CHASSEPOT St Etienne
Je pense avoir trouvé la signification sur un site juridique : https://www.juritravail.com/lexique/Batonner.html
Bâtonner signifierait "rendre illisible les inscriptions sur l'arme" en les barrant avec des bâtonnets ?
Bâtonner signifierait "rendre illisible les inscriptions sur l'arme" en les barrant avec des bâtonnets ?
jpmfalco- Membre confirmé
- Nombre de messages : 317
Age : 65
Localisation : Proche de Rennes
Date d'inscription : 25/12/2019
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