Pour limer droit
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Re: Pour limer droit
Pocomas a écrit:Je ne sais pas limer droit (avec une lime... ) mais par contre, je sais qu' Internet explorer 7 est une daube, à remplacer sans hésiter par Firefox.
Déjà que le 8 fonctionne de moins en moins bien,alors le 7 !!!!
En plus,côté attaques,c'est hyper dangereux de se connecter à internet avec ce genre de moteur de recherche,associé je suppose à Windows 2000 ou XP.
Un ordi dont la prise de contrôle se fait en moins de 15 '.
Privilégier Opéra et Mozilla firefox,dont les mises à jour se font encore pour XP,et qui ont une fonction facile de travail hors connexion,recommandée quand elle ne sert pas.
Ce qui n'est pas le cas de Chrome,pour lequel la manip est plus complexe puisqu'il faut aller dans le mode expérimental......novices s'abstenir !
Pour limer droit,et revenir au sujet,ce que nous faisions quand nous rabotions nos culasses ou partie haute du cylindre en alliage alu (et pas fonte) de 103 SP ou 51 Black,pour retrouver la compression perdue après mise en place côté bas-moteur d'une cale de rehausse, en vue d' augmenter les diagrammes de remplissage et évacuation des gaz,
Il s'agissait de retirer de l'épaisseur sur la partie haute,normalement exempte de nitruration interne qui ne va pas tout à fait jusqu'au sommet du cylindre pour se retrouver au niveau de l'ailette de refroidissement dans la limite du débordement du piston,et pareil coté culasse si nécessaire,puis pose d'un joint métallique à la place du joint fibre d'origine plus épais.
on nous avait appris à limer dans un sens,puis croiser dans l'autre.
C'était droit quand tous les fils de la lime se croisaient.
Nous finissions après avec un usinage plus fin sur une pierre type Shapton.
Quand tous les filets visibles s'effaçaient pour un rendu miroir,c'était ok...
C'était droit,beau,et ça marchait plutôt bien......
T'ain,qu'est ce que je la regrette cette époque des meules kitées !!!!
Invité- Invité
Re: Pour limer droit
Brico-machin, quincailler, foire-fouille... Faut juste pas vouloir à toute force ramener une lime, mais la prendre uniquement si elle semble convenir.Tourblanche a écrit:Ou trouvez -vous ces belles limes ?
De toutes façons, si une fois prise en main on "sent bien" la lime, on peut difficilement résister à l'envie de la ramener à la maison...
Epoque non révolue ; il y en a encore qui "kittent" une 250 Terrot en haute compression, avec piston Ducati et ajout d'une seconde bougie pour améliorer l'allumage... Ou qui réalèsent une 125 Terrot en 160 cc !spitmk9 a écrit:T'ain,qu'est ce que je la regrette cette époque des meules kitées !!!!
Re: Pour limer droit
Merci Verchère,je ne le savais pas.....
Il faut que les traditions durent...
Pour La tour Blanche:Un bon rapport qualité prix: les limes Talabot.
Il faut que les traditions durent...
Pour La tour Blanche:Un bon rapport qualité prix: les limes Talabot.
Invité- Invité
Re: Pour limer droit
Pour La tour Blanche:
Depuis 2 ou 3 ans ma préférée est une "Oberg Sweden", de taille très moyenne et de taille assez moyenne, plate (bombée sur un bon tiers au bout), 1 chant denté et 1 chant lisse.
Bien mordante en ébauche, assez précise en demi-finition, elle m'a été dévoilée discrètement au détour d'un rayon, presque en cachette, par le vendeur d'un "foire-fouille" local.
Une caresse a suffi pour sceller l'union avec cette grise suédoise à la peau si râpeuse. Que de folles nuits d'ébauche avons nous passé... Trop peut-être, car elle s'adoucit et ses caresses deviennent plus langoureuses ; sans doute devrais-je bientôt, pour satisfaire mes démons de minuit, me tourner vers quelque jeunette plus agressive.
Mais j'en suis tout attristé, au point de réfléchir aux possibilités de rajeunissement chirurgical (détrempe, retaille au Rapid-Lime, retrempe) ; la voie médicamenteuse me paraissant douteuse (selon M. Bourdais, badigeonner d'acide nitrique et poser sur un linge. Le linge absorbe l'acide des arêtes, et seuls les creux sont rongés, ce qui indirectement affine les crêtes).
Depuis 2 ou 3 ans ma préférée est une "Oberg Sweden", de taille très moyenne et de taille assez moyenne, plate (bombée sur un bon tiers au bout), 1 chant denté et 1 chant lisse.
Bien mordante en ébauche, assez précise en demi-finition, elle m'a été dévoilée discrètement au détour d'un rayon, presque en cachette, par le vendeur d'un "foire-fouille" local.
Une caresse a suffi pour sceller l'union avec cette grise suédoise à la peau si râpeuse. Que de folles nuits d'ébauche avons nous passé... Trop peut-être, car elle s'adoucit et ses caresses deviennent plus langoureuses ; sans doute devrais-je bientôt, pour satisfaire mes démons de minuit, me tourner vers quelque jeunette plus agressive.
Mais j'en suis tout attristé, au point de réfléchir aux possibilités de rajeunissement chirurgical (détrempe, retaille au Rapid-Lime, retrempe) ; la voie médicamenteuse me paraissant douteuse (selon M. Bourdais, badigeonner d'acide nitrique et poser sur un linge. Le linge absorbe l'acide des arêtes, et seuls les creux sont rongés, ce qui indirectement affine les crêtes).
Re: Pour limer droit
Ça commence mal... http://www.ladepeche.fr/article/2007/10/30/136263-albi-l-ex-usine-talabot-est-toujours-a-vendre.html
Par chez nous , on ne trouve plus que des Nicholson ( USA ) , parfois des Grobets ( France )
mais c' est rare .
Il Y a des " objets " de Chine et du Brésil , ça dépanne , mais le rêve d' autre choses .
Parfois dans les brocantes , je trouve des limes sans manche et qui visiblement n' en ont jamais eu .
Le centre est usé , mais en posant une poignée , je récupère la partie basse encore très serviable .
Des marques américaines ou britanniques d' autrefois .
Par chez nous , on ne trouve plus que des Nicholson ( USA ) , parfois des Grobets ( France )
mais c' est rare .
Il Y a des " objets " de Chine et du Brésil , ça dépanne , mais le rêve d' autre choses .
Parfois dans les brocantes , je trouve des limes sans manche et qui visiblement n' en ont jamais eu .
Le centre est usé , mais en posant une poignée , je récupère la partie basse encore très serviable .
Des marques américaines ou britanniques d' autrefois .
Tourblanche- Pilier du forum
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Re: Pour limer droit
la lime d'armurerie par excellence s'appelle la joindresse
http://ecatalog-mob.maqprint.fr/produit.php?pro_id=3224
http://ecatalog-mob.maqprint.fr/produit.php?pro_id=3224
Un pour tous, Tous pour Unpact
Re: Pour limer droit
viper65 a écrit:la lime d'armurerie par excellence s'appelle la joindresse
http://ecatalog-mob.maqprint.fr/produit.php?pro_id=3224
De toutes maières il est impossible d'obtenir un angle parfaitement dégagé; à 90° ou moins, si une face de la lime n'est pas meulée jusqu'à disparition de la denture sur cette face.
La forme en trapèze, avec intersection de deux dentures laissera un congé dans l'angle.
Eh oui, sur une lime carrée on peut ainsi perdre deux faces taiilées si on veut l'utiliser à gauche et à droite dans un même sens de travail; et avant de meuler, bien regarder où est le bombé de la lime, ce serait vraiment stupide de le faire disparaître !
BRX (†)- Membre confirmé
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Re: Pour limer droit
BRX a écrit:viper65 a écrit:
De toutes maières il est impossible d'obtenir un angle parfaitement dégagé; à 90° ou moins, si une face de la lime n'est pas meulée jusqu'à disparition de la denture sur cette face.
La forme en trapèze, avec intersection de deux dentures laissera un congé dans l'angle.
Eh oui, sur une lime carrée on peut ainsi perdre deux faces taiilées si on veut l'utiliser à gauche et à droite dans un même sens de travail; et avant de meuler, bien regarder où est le bombé de la lime, ce serait vraiment stupide de le faire disparaître !
il me semblait évident que le schéma montrait que seule la face inférieure est dentée et les 3 autres lisses
et que la face dentée est bombée
Un pour tous, Tous pour Unpact
Re: Pour limer droit
Il ne s'agissait pas d'une remarque critique mais d'un rappel général concernant l'usage des limes car on s'étonne généralement en voyant un ouvrier meuler deux faces d'une lime neuve avant sa premlère utilisation.
Nombre de limes plates ont un chant qui n'est pas taillé, la prix en tient-il compte, rien n'est moins sûr.
Nombre de limes plates ont un chant qui n'est pas taillé, la prix en tient-il compte, rien n'est moins sûr.
BRX (†)- Membre confirmé
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Re: Pour limer droit
Merci à tous de m'avoir donné l'envie de répondre. J'ai en stock quelques photos de présentoirs à limes prisent au musée des armes de Tulle (Corrèze).
Je n'ai jamais trouvé l'occasion de les poster , les voici donc:
les limes à métal (celle du milieu fait dans les 70 cm de mémoire)
les limes à bois
et les limes à ... marbre !
L'animatrice du musée me disait qu'il s'agissait probablement de présentoir d'un vendeur de lime ambulant.
Je n'ai jamais trouvé l'occasion de les poster , les voici donc:
les limes à métal (celle du milieu fait dans les 70 cm de mémoire)
les limes à bois
et les limes à ... marbre !
L'animatrice du musée me disait qu'il s'agissait probablement de présentoir d'un vendeur de lime ambulant.
un script pour calculer le réglage de la hausse ou du guidon et un script pour le calcul du prix du tir à la poudre noire...
oam- Membre confirmé
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Re: Pour limer droit
soyons fous... quitte à friser le HS, voici une photo d'un outil à rayer les canons et une "règle de correction des vitesses de coupe"
un script pour calculer le réglage de la hausse ou du guidon et un script pour le calcul du prix du tir à la poudre noire...
oam- Membre confirmé
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Localisation : au phare-ouest
Date d'inscription : 28/10/2010
Re: Pour limer droit
Vous allez faire peur à tous les candidats limeurs !
Certes, chaque métier spécialisé a ses outils spécialisés, mais l'armurerie est avant tout de la mécanique, et les limes qui conviennent pour l'ajustage général conviendront à la plupart des travaux armuriers...
La modification d'une lime par meulage répond à des usages très particuliers, la plupart du temps on peut s'en passer et quelques limes standard suffisent. Bon, d'accord, j'en ai plus d'une centaine, mais c'est parce-que je ramasse tout, et la plupart ne sont plus bonnes à rien ; je n'en utilise régulièrement qu'une dizaine...
Certes un peu plus quand il s'agit de refaire des pièces à l'identique, mais pour des éléments strictement fonctionnels quelques régles de base permettent de réduire les travaux compliqués, en prévoyant des zones de contact soignées de surface réduite et à fonction unique, séparées par des surcreusements plus grossiers. C'est pas très joli, mais bien plus facile à faire, et en définitive souvent mieux ajusté qu'une pièce très soignée de partout.
J'essaie de vous préparer un exemple illustré pour demain...
Certes, chaque métier spécialisé a ses outils spécialisés, mais l'armurerie est avant tout de la mécanique, et les limes qui conviennent pour l'ajustage général conviendront à la plupart des travaux armuriers...
La modification d'une lime par meulage répond à des usages très particuliers, la plupart du temps on peut s'en passer et quelques limes standard suffisent. Bon, d'accord, j'en ai plus d'une centaine, mais c'est parce-que je ramasse tout, et la plupart ne sont plus bonnes à rien ; je n'en utilise régulièrement qu'une dizaine...
Certes un peu plus quand il s'agit de refaire des pièces à l'identique, mais pour des éléments strictement fonctionnels quelques régles de base permettent de réduire les travaux compliqués, en prévoyant des zones de contact soignées de surface réduite et à fonction unique, séparées par des surcreusements plus grossiers. C'est pas très joli, mais bien plus facile à faire, et en définitive souvent mieux ajusté qu'une pièce très soignée de partout.
J'essaie de vous préparer un exemple illustré pour demain...
Re: Pour limer droit
Pourrais-tu nous mettre l'outil à rayer en plus grand format ? Parce-que là, franchement, ça pourrait aussi bien être un arbre de boîte de vitesses...oam a écrit:soyons fous... quitte à friser le HS, voici une photo d'un outil à rayer les canons et une "règle de correction des vitesses de coupe"
Et c'est pas hors sujet... Car un Rapide-lime assorti d'un de ces montages à crémaillère dont BRX a le secret, pourrait fort bien usiner un truc de ce genre, coupant pour usiner des rayures, ou arrondi pour les oliver en force (mais faut avoir la presse ad-hoc).
Le lancement du sujet m'a d'ailleurs un peu asticoté, et le Rapide-lime que j'ai commencé à bricoler pendant que la raboteuse travaille en avance automatique, pourrait bien avec un montage à crémaillère et une tête de mortaisage, servir directement de banc à rayer. Le mouvement à levier aiderait bien, parce-que pousser directement la broche de rayage à la main, je peux vous dire que c'est pas si facile...
Re: Pour limer droit
Le Rapide Lime dit chinois avec un chariot de récupération.
Au diable cette pu... de méthode pour l'envoi des images, de quoi lâcher le forum.
Au diable cette pu... de méthode pour l'envoi des images, de quoi lâcher le forum.
BRX (†)- Membre confirmé
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Re: Pour limer droit
Copieur !!, il y a belle lurette qu'un gars à présenté la même machine sur "usinage"
PS
PS
Invité- Invité
Re: Pour limer droit
Verchère a écrit:
Pourrais-tu nous mettre l'outil à rayer en plus grand format ?
Je n'ai pas de plan large mais j'ai l'autre bout :
J'avais galéré à cause des reflets sur les vitrines.
un script pour calculer le réglage de la hausse ou du guidon et un script pour le calcul du prix du tir à la poudre noire...
oam- Membre confirmé
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Re: Pour limer droit
Piotr Szut a écrit:Copieur !!, il y a belle lurette qu'un gars à présenté la même machine sur "usinage"
PS
Peut-être que je le connais.
BRX (†)- Membre confirmé
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Re: Pour limer droit
oam a écrit:Verchère a écrit:
Pourrais-tu nous mettre l'outil à rayer en plus grand format ?
Je n'ai pas de plan large mais j'ai l'autre bout :
J'avais galéré à cause des reflets sur les vitrines.
En ce qui concerne le foret -genre langue d'aspic - c'est clair et connu; pour le truc plein de rainures, alors là, mystère ?
BRX (†)- Membre confirmé
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Date d'inscription : 23/11/2013
Re: Pour limer droit
Verchère a écrit:oam a écrit:soyons fous... quitte à friser le HS, voici une photo d'un outil à rayer les canons et une "règle de correction des vitesses de coupe"
Pourrais-tu nous mettre l'outil à rayer en plus grand format ? Parce-que là, franchement, ça pourrait aussi bien être un arbre de boîte de vitesses...
Et c'est pas hors sujet... Car un Rapide-lime assorti d'un de ces montages à crémaillère dont BRX a le secret, pourrait fort bien usiner un truc de ce genre, coupant pour usiner des rayures, ou arrondi pour les oliver en force (mais faut avoir la presse ad-hoc).
Le lancement du sujet m'a d'ailleurs un peu asticoté, et le Rapide-lime que j'ai commencé à bricoler pendant que la raboteuse travaille en avance automatique, pourrait bien avec un montage à crémaillère et une tête de mortaisage, servir directement de banc à rayer. Le mouvement à levier aiderait bien, parce-que pousser directement la broche de rayage à la main, je peux vous dire que c'est pas si facile...
Petit retour en arrière concernant l'usinage hélicoïdal à long pas.
Pas de grandes difficultés pour réaliser entièrement soi-même une machine à raboter en hélice avec réglage du pas ( ordre de grandeur 200 à plus de 400 mm sur longueur jusqu'à 500 par exemple).
Voici des exemples sur Ø 12 à 25 mm environ, pas de 350, acier étiré et AU4G.
Cela permet de faire des rodoirs et gratteurs en tous genres, mais ça, on en a déjà parlé.
BRX (†)- Membre confirmé
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Date d'inscription : 23/11/2013
Re: Pour limer droit
@ "oam" : je n'arrive malheureusement pas à déduire comment fonctionne cet outil de rayage (enlèvement de copeaux ou mandrinage). Si même c'est réellement la tête de rayage et non pas un élément intermédiaire, car la proximité des écrous (?) crée un doute... En tous cas, faute d'échelle, on pourrait penser à un canon d'artillerie de petit calibre...
Voici ce dont je dispose (cours de métallurgie 1886) :
Le rayage des canons était fait rayure par rayure, par des passes successives d'un outil coupant, escamoté pour le retour ; le diamètre des pièces d'artillerie permettait d'incorporer un dispositif d'effacement automatique dans la tête. Il serait intéressant de savoir comment on faisait pour le Lebel, le Ø 8 mm ne permettant certainement pas un tel dispositif (j'ai peut-être ça dans un document pas encore étudié).
Les premières passes étaient de 6/100 environ, les dernières de 4/100 à 2/100. Ceci étant effectué dans un tube alésé quelques centièmes plus petit que le calibre définitif, on "rabotait" ensuite les cloisons à la cote définitive, toujours sur la machine à rayer (maintenant calée en face des cloisons) avec un couteau spécial.
Pour gagner du temps, les nouvelles machines creusaient simultanément 2 rayures opposées.
Les canons-révolver étaient aussi travaillés rayure par rayure, mais avec une barre portant plusieurs couteaux successifs de plus en plus saillants permettant d'effectuer la rayure en une seule passe ; ce qui répond très exactement au terme de "brochage".
Au passage j'insisterai sur l'accent de révolver, qui est systématique à l'époque (du moins pour les canons-révolver).
J'ai pour ma part expérimenté la difficulté qu'on éprouve à régler la saillie du couteau au 1/100 près...
Expérimenté aussi le fait qu'un couteau en carbure brasé sur la barre est assez résistant pour creuser une rayure d'un coup, avec au moins 10 rayures d'affilée sans réaffutage. Toutefois le copeau est compressé, tassé, comme les plus affreux copeaux d'étau-limeur ou raboteuse, et l'état de surface est assez mauvais, imposant un long polissage. Il faut aussi pas mal de force (disons 200 à 500 kg) ; ce qui n'était pas un problème durant cet essai, la machine à rayer ayant été conçue comme accessoire d'une fendeuse de bûches hydraulique actionnée par un tracteur agricole...
@ "BRX" : Maintenant j'ai compris l'usage de la "table croisée chinoise" pour un Rapide-Lime. La glissière de la table donne satisfaction, en temps que coulisseau d'étau-limeur ? Le lardon ne se dérégle pas trop vite ?
Mon Rapide-Lime perso avance bien ; je pensais attendre de l'avoir testé pour le présenter, mais en fait même s'il est défectueux (p.ex. si des broutages d'outil révélent une souplesse excessive des éléments), ce ne sera qu'un défaut de réalisation, le principe pouvant toujours donner des idées aux collègues... Si le coulisseau est fini demain je vous montrerai ça, avec quelques interrogations sur le chariot transversal et la tête porte-outil (qui ne sera pas la partie la plus simple à réaliser).
Et ce que j'ai promis hier ? Les nuits sont trop courtes...
Voici ce dont je dispose (cours de métallurgie 1886) :
Le rayage des canons était fait rayure par rayure, par des passes successives d'un outil coupant, escamoté pour le retour ; le diamètre des pièces d'artillerie permettait d'incorporer un dispositif d'effacement automatique dans la tête. Il serait intéressant de savoir comment on faisait pour le Lebel, le Ø 8 mm ne permettant certainement pas un tel dispositif (j'ai peut-être ça dans un document pas encore étudié).
Les premières passes étaient de 6/100 environ, les dernières de 4/100 à 2/100. Ceci étant effectué dans un tube alésé quelques centièmes plus petit que le calibre définitif, on "rabotait" ensuite les cloisons à la cote définitive, toujours sur la machine à rayer (maintenant calée en face des cloisons) avec un couteau spécial.
Pour gagner du temps, les nouvelles machines creusaient simultanément 2 rayures opposées.
Les canons-révolver étaient aussi travaillés rayure par rayure, mais avec une barre portant plusieurs couteaux successifs de plus en plus saillants permettant d'effectuer la rayure en une seule passe ; ce qui répond très exactement au terme de "brochage".
Au passage j'insisterai sur l'accent de révolver, qui est systématique à l'époque (du moins pour les canons-révolver).
J'ai pour ma part expérimenté la difficulté qu'on éprouve à régler la saillie du couteau au 1/100 près...
Expérimenté aussi le fait qu'un couteau en carbure brasé sur la barre est assez résistant pour creuser une rayure d'un coup, avec au moins 10 rayures d'affilée sans réaffutage. Toutefois le copeau est compressé, tassé, comme les plus affreux copeaux d'étau-limeur ou raboteuse, et l'état de surface est assez mauvais, imposant un long polissage. Il faut aussi pas mal de force (disons 200 à 500 kg) ; ce qui n'était pas un problème durant cet essai, la machine à rayer ayant été conçue comme accessoire d'une fendeuse de bûches hydraulique actionnée par un tracteur agricole...
@ "BRX" : Maintenant j'ai compris l'usage de la "table croisée chinoise" pour un Rapide-Lime. La glissière de la table donne satisfaction, en temps que coulisseau d'étau-limeur ? Le lardon ne se dérégle pas trop vite ?
Mon Rapide-Lime perso avance bien ; je pensais attendre de l'avoir testé pour le présenter, mais en fait même s'il est défectueux (p.ex. si des broutages d'outil révélent une souplesse excessive des éléments), ce ne sera qu'un défaut de réalisation, le principe pouvant toujours donner des idées aux collègues... Si le coulisseau est fini demain je vous montrerai ça, avec quelques interrogations sur le chariot transversal et la tête porte-outil (qui ne sera pas la partie la plus simple à réaliser).
Et ce que j'ai promis hier ? Les nuits sont trop courtes...
Construction d'un "Rapide-Lime"
La fabrication d'un tel appareil implique la mise en oeuvre de glissières ; éléments peu courants en récupération, et assez difficiles à fabriquer. Les classiques glissières en queue d'aronde, avec lardon de réglage, doivent être taillées dans des blocs de matériau peu flexible, comme la fonte ; pas faciles à trouver, et pas commodes à couler dans un coin de l'atelier...
Il existe néanmoins un autre système de guidage, plus léger. Ci-dessous un élément de contre-pointe de tour numérique primitif (Manurhin Traminer 20, bâti comme un "tour à cames" mais avec des moteurs "pas à pas" en lieu et place des cames et basculeurs). Le coulisseau est une barre ronde, guidée sur 2 paliers lisses garnis de bronze ; ceci lui donne aisément un bon guidage longitudinal, mais elle peut tourner sur elle-même. Pour l'en empêcher, une bride serrée sur la barre enserre une tige fixe latérale de section plus faible, coplanaire à la barre (un défaut de parallélisme étant sans importance).
La course est un peu faible et la pièce pourrait servir à son usage originel ; aussi ais-je préféré la copier. Mais son bâti est d'une pièce, largement échancré pour la bride, et les deux paliers doivent être usinés avec des cotes et un alignement parfait, ce qui dépasse mes possibilités. Un assemblage d'éléments séparés poserait de gros problèmes d'alignement (boulonné ça bouge, soudé ça bouge encore plus) ; il faudrait des paliers auto-alignants. Et ça existe ! (photo de droite).
Il s'agit de paliers rotulants contenant un roulement à billes, très utilisés sur les machines à bâti approximatif, soumises à de fortes contraintes, ou contenant des arbres très longs (machines agricoles, travaux publics, etc.). Les rotules présentent un jeu quasi-nul, et les roulements sont alésés avec précision, à quelques microns près ; une barre d'acier de décolletage au Ø nominal du roulement est rectifiée à - 0.02 / - 0.04, et coulisse tout juste (0.01 ou 0.02 de plus, ça grippe). Ces paliers se trouvent dans plusieurs types de montage (photos ci-dessus et ci-dessous), et valent un peu plus de 30 Euros en tailles 20 à 25 mm. Mais en l'occurrence on ne cherche que le coulissement et le rotulage (la rotation est superflue), et quand le roulement est HS ces paliers sont souvent remplacés en entier. Si la bague intérieure n'est pas esquintée et si la rotule n'est pas trop usée on peut s'en servir ici, en coulant je ne sais quoi entre les billes pour les bloquer ; si une fois en service il s'avère que la rotule a trop de jeu, on peut injecter une résine ou frein-filet par le trou de graisseur.
Je ne disposais toutefois que de paliers pour arbres de 30 et 25, paraissant un peu gros ; sauf deux pour arbre de 20, mais d'une qualité bien inférieure (coquilles de rotule en tôle, serrées par les vis d'assemblage), et paraissant peu convenables pour cet usage. Mais faute de mieux il fallait essayer...
Construction de style "agricole", avec simplement disqueuse, perçeuse et soudure à l'arc ; scie et lime, bien sûr ! Longueur fixée par la chute de U de 100 disponible, un rondin Ø 20 en acier mi-dur de longueur confortable (à raccourcir au besoin), et un rondin de 16 pour stopper la rotation (boulonné latéralement avec un trou oblong pour l'ajuster dans le plan du coulisseau).
La pièce compliquée est la bride, positionnable à volonté sur le coulisseau. C'est une bague épaisse Ø 20+, additionnée de renforts soudés et entaillée pour former 3 lobes se resserrant sous l'effet d'un étrier (placé dessous) actionné par l'écrou du milieu. La tige de 16 se trouve enserrée entre un ergot soudé aux renforts (en dessous) et le bord droit d'une plaque soudée au dessus de la bague ; pour réduire le jeu au strict minimum, la plaque appuie sur la tige de 16 par un patin réglable en bronze (en fait une vis de 10 en laiton). Dans l'axe du coulisseau, le pivot du levier de manoeuvre (lequel recevra demain une rallonge démontable ou télescopique). Le point fixe de la tringlerie est un cube soudé au coin du U, et divers trous permettent d'ajuster la course, la démultiplication et la position de travail.
S'ajoutent 2 butées mobiles, bagues épaisses bloquées par une vis CHc avec patin de laiton pour éviter de marquer le coulisseau. Ces bagues sont provisoires, pour essai (trop larges, je les avais telles quelles, le trou déjà taraudé). Le placement intérieur des butées limite la course, mais celle-ci était exagérément longue ; l'écartement des paliers reste cependant bénéfique pour la précision de guidage.
A ce stade, ça manoeuvre mais ne fait rien d'utile !
Et il n'est même pas encore possible de savoir si ce sera efficace : une élasticité excessive des éléments, des jeux trop importants, pourraient entrer en résonnance avec les vibrations de l'outil et les transformer en broutements...
Il faudra placer ce coulisseau sur une glissière de déplacement latéral.
J'ai révisé un "petit chariot" récupéré sur un gros tour envoyé à la casse, où l'adaptation sera facile (2 ou 3 trous à percer au fond du U). Mais ce ne sera qu'à titre d'essai, car cet ustensile pèse le poids d'un âne mort, n'est guère propice à l'ajout d'une avance automatique, et son état est "limite".
Je dispose d'un autre chariot coulissant, mais cette fois-ci un peu "léger" par rapport à la taille du coulisseau. Il est guidé par 2 paliers garnis de bronze, coulissant à frottement ajusté sur 2 barres parallèles (disposition mal fichue, imposant un parfait parallélisme des barres, assez illusoire avec des assemblages boulonnés). Si le coulisseau donne satisfaction, j'envisage de refaire ce chariot en plus gros, mais dans le même principe que le coulisseau : une barre principale de guidage, et une plus petite ne servant qu'à empêcher la rotation.
Cependant, même sommairement fixé sur le chariot de tour, l'engin ne pourra pas encore être testé. Il faut monter au bout de la barre coulissante un porte-outils, si possible avec déplacement vertical pour prise de passe, avec impérativement un battant basculant pour le relevage de l'outil au retour.
On voit sur le catalogue Manufrance que la tête du Rapide-Lime est inclinable, pour faire des descentes obliques. Ceci est dores et déjà assuré au niveau de la bride de manoeuvre, qui permet de tourner la barre ; la tête pourra donc être fixe (à priori enfilée sur la barre et goupillée par une "clavette vélo").
On voit aussi sur le catalogue, qu'en plus le battant est légèrement inclinable latéralement, de façon indépendante. Cette disposition (absente sur ma raboteuse) est indispensable pour travailler en descente sur le flanc d'une pièce, afin que le relèvement du battant au retour dégage légèrement l'outil latéralement (s'il frotte à rebours, il raye et s'use bien plus vite que s'il travaillait en coupant). Disposition cependant facultative au premier essai, qui peut se faire en rabotage horizontal (on peut aussi relever l'outil manuellement durant le retour).
J'avais pensé réaliser d'abord un porte-outil simplifié de mortaisage, où la nécessité de pénétrer dans un trou interdit le dispositif de prise de passe sur le coulisseau ; mais un battant miniaturisé n'est pas si simple à faire...
Tailler un petit coulisseau à queue d'aronde avec la raboteuse ? Faisable, mais fastidieux. J'y viendrai cependant si je ne trouve rien d'autre... A moins que ce rail avec coulisseau à billes suffise ? Il est tout de même un peu grêle, et pas tout neuf (quoique le jeu du coulisseau ne dépasse pas 3/100 dans les deux directions).
Le bâti, avec la table porte-pièce, posera aussi un problème... Les profilés d'acier et tôles épaisses remplacent difficilement une table de fonte rainurée.
Voilà ou j'en suis, ceci étant détaillé dans l'espoir de vous donner des idées...
Et éventuellement que vous m'en donniez : s'il y a des avis, critiques ou suggestions sur le chariot transversal, le porte-outil à déplacement vertical, ou l'usage du rail à billes, je suis preneur.
Il existe néanmoins un autre système de guidage, plus léger. Ci-dessous un élément de contre-pointe de tour numérique primitif (Manurhin Traminer 20, bâti comme un "tour à cames" mais avec des moteurs "pas à pas" en lieu et place des cames et basculeurs). Le coulisseau est une barre ronde, guidée sur 2 paliers lisses garnis de bronze ; ceci lui donne aisément un bon guidage longitudinal, mais elle peut tourner sur elle-même. Pour l'en empêcher, une bride serrée sur la barre enserre une tige fixe latérale de section plus faible, coplanaire à la barre (un défaut de parallélisme étant sans importance).
La course est un peu faible et la pièce pourrait servir à son usage originel ; aussi ais-je préféré la copier. Mais son bâti est d'une pièce, largement échancré pour la bride, et les deux paliers doivent être usinés avec des cotes et un alignement parfait, ce qui dépasse mes possibilités. Un assemblage d'éléments séparés poserait de gros problèmes d'alignement (boulonné ça bouge, soudé ça bouge encore plus) ; il faudrait des paliers auto-alignants. Et ça existe ! (photo de droite).
Il s'agit de paliers rotulants contenant un roulement à billes, très utilisés sur les machines à bâti approximatif, soumises à de fortes contraintes, ou contenant des arbres très longs (machines agricoles, travaux publics, etc.). Les rotules présentent un jeu quasi-nul, et les roulements sont alésés avec précision, à quelques microns près ; une barre d'acier de décolletage au Ø nominal du roulement est rectifiée à - 0.02 / - 0.04, et coulisse tout juste (0.01 ou 0.02 de plus, ça grippe). Ces paliers se trouvent dans plusieurs types de montage (photos ci-dessus et ci-dessous), et valent un peu plus de 30 Euros en tailles 20 à 25 mm. Mais en l'occurrence on ne cherche que le coulissement et le rotulage (la rotation est superflue), et quand le roulement est HS ces paliers sont souvent remplacés en entier. Si la bague intérieure n'est pas esquintée et si la rotule n'est pas trop usée on peut s'en servir ici, en coulant je ne sais quoi entre les billes pour les bloquer ; si une fois en service il s'avère que la rotule a trop de jeu, on peut injecter une résine ou frein-filet par le trou de graisseur.
Je ne disposais toutefois que de paliers pour arbres de 30 et 25, paraissant un peu gros ; sauf deux pour arbre de 20, mais d'une qualité bien inférieure (coquilles de rotule en tôle, serrées par les vis d'assemblage), et paraissant peu convenables pour cet usage. Mais faute de mieux il fallait essayer...
Construction de style "agricole", avec simplement disqueuse, perçeuse et soudure à l'arc ; scie et lime, bien sûr ! Longueur fixée par la chute de U de 100 disponible, un rondin Ø 20 en acier mi-dur de longueur confortable (à raccourcir au besoin), et un rondin de 16 pour stopper la rotation (boulonné latéralement avec un trou oblong pour l'ajuster dans le plan du coulisseau).
La pièce compliquée est la bride, positionnable à volonté sur le coulisseau. C'est une bague épaisse Ø 20+, additionnée de renforts soudés et entaillée pour former 3 lobes se resserrant sous l'effet d'un étrier (placé dessous) actionné par l'écrou du milieu. La tige de 16 se trouve enserrée entre un ergot soudé aux renforts (en dessous) et le bord droit d'une plaque soudée au dessus de la bague ; pour réduire le jeu au strict minimum, la plaque appuie sur la tige de 16 par un patin réglable en bronze (en fait une vis de 10 en laiton). Dans l'axe du coulisseau, le pivot du levier de manoeuvre (lequel recevra demain une rallonge démontable ou télescopique). Le point fixe de la tringlerie est un cube soudé au coin du U, et divers trous permettent d'ajuster la course, la démultiplication et la position de travail.
S'ajoutent 2 butées mobiles, bagues épaisses bloquées par une vis CHc avec patin de laiton pour éviter de marquer le coulisseau. Ces bagues sont provisoires, pour essai (trop larges, je les avais telles quelles, le trou déjà taraudé). Le placement intérieur des butées limite la course, mais celle-ci était exagérément longue ; l'écartement des paliers reste cependant bénéfique pour la précision de guidage.
A ce stade, ça manoeuvre mais ne fait rien d'utile !
Et il n'est même pas encore possible de savoir si ce sera efficace : une élasticité excessive des éléments, des jeux trop importants, pourraient entrer en résonnance avec les vibrations de l'outil et les transformer en broutements...
Il faudra placer ce coulisseau sur une glissière de déplacement latéral.
J'ai révisé un "petit chariot" récupéré sur un gros tour envoyé à la casse, où l'adaptation sera facile (2 ou 3 trous à percer au fond du U). Mais ce ne sera qu'à titre d'essai, car cet ustensile pèse le poids d'un âne mort, n'est guère propice à l'ajout d'une avance automatique, et son état est "limite".
Je dispose d'un autre chariot coulissant, mais cette fois-ci un peu "léger" par rapport à la taille du coulisseau. Il est guidé par 2 paliers garnis de bronze, coulissant à frottement ajusté sur 2 barres parallèles (disposition mal fichue, imposant un parfait parallélisme des barres, assez illusoire avec des assemblages boulonnés). Si le coulisseau donne satisfaction, j'envisage de refaire ce chariot en plus gros, mais dans le même principe que le coulisseau : une barre principale de guidage, et une plus petite ne servant qu'à empêcher la rotation.
Cependant, même sommairement fixé sur le chariot de tour, l'engin ne pourra pas encore être testé. Il faut monter au bout de la barre coulissante un porte-outils, si possible avec déplacement vertical pour prise de passe, avec impérativement un battant basculant pour le relevage de l'outil au retour.
On voit sur le catalogue Manufrance que la tête du Rapide-Lime est inclinable, pour faire des descentes obliques. Ceci est dores et déjà assuré au niveau de la bride de manoeuvre, qui permet de tourner la barre ; la tête pourra donc être fixe (à priori enfilée sur la barre et goupillée par une "clavette vélo").
On voit aussi sur le catalogue, qu'en plus le battant est légèrement inclinable latéralement, de façon indépendante. Cette disposition (absente sur ma raboteuse) est indispensable pour travailler en descente sur le flanc d'une pièce, afin que le relèvement du battant au retour dégage légèrement l'outil latéralement (s'il frotte à rebours, il raye et s'use bien plus vite que s'il travaillait en coupant). Disposition cependant facultative au premier essai, qui peut se faire en rabotage horizontal (on peut aussi relever l'outil manuellement durant le retour).
J'avais pensé réaliser d'abord un porte-outil simplifié de mortaisage, où la nécessité de pénétrer dans un trou interdit le dispositif de prise de passe sur le coulisseau ; mais un battant miniaturisé n'est pas si simple à faire...
Tailler un petit coulisseau à queue d'aronde avec la raboteuse ? Faisable, mais fastidieux. J'y viendrai cependant si je ne trouve rien d'autre... A moins que ce rail avec coulisseau à billes suffise ? Il est tout de même un peu grêle, et pas tout neuf (quoique le jeu du coulisseau ne dépasse pas 3/100 dans les deux directions).
Le bâti, avec la table porte-pièce, posera aussi un problème... Les profilés d'acier et tôles épaisses remplacent difficilement une table de fonte rainurée.
Voilà ou j'en suis, ceci étant détaillé dans l'espoir de vous donner des idées...
Et éventuellement que vous m'en donniez : s'il y a des avis, critiques ou suggestions sur le chariot transversal, le porte-outil à déplacement vertical, ou l'usage du rail à billes, je suis preneur.
dgil01- Pilier du forum
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Date d'inscription : 29/04/2021
Re: Pour limer droit
Belle acquisition !
En plus tu as la table rainurée, qui était en option (avec le minimum de base il fallait prendre simultanément dans l'étau la pièce et le Rapide-Lime, ce qui ne devait pas être commode).
Quand tu vérifieras le mécanisme, il faut accorder un soin particulier au jeu du chariot transversal sur sa glissière et sur sa vis d'avance. Il doit être minimal sinon le mouvement alternatif du levier se répercute sur le chariot et le fait osciller de droite à gauche, ce qui donne des passes irrégulières et donc un mauvais état de surface.
En cas de jeu non rattrapable, la solution est de continuellement pousser ou tirer le levier (et donc le chariot) toujours du même côté (si possible du côté où le mouvement d'avance le fait appuyer), pendant qu'on manoeuvre le levier. Ça corrige bien le défaut mais c'est deux fois plus fatiguant (et à la moindre erreur dans cette poussée transversale, ça fait une grosse irrégularité).
En plus tu as la table rainurée, qui était en option (avec le minimum de base il fallait prendre simultanément dans l'étau la pièce et le Rapide-Lime, ce qui ne devait pas être commode).
Quand tu vérifieras le mécanisme, il faut accorder un soin particulier au jeu du chariot transversal sur sa glissière et sur sa vis d'avance. Il doit être minimal sinon le mouvement alternatif du levier se répercute sur le chariot et le fait osciller de droite à gauche, ce qui donne des passes irrégulières et donc un mauvais état de surface.
En cas de jeu non rattrapable, la solution est de continuellement pousser ou tirer le levier (et donc le chariot) toujours du même côté (si possible du côté où le mouvement d'avance le fait appuyer), pendant qu'on manoeuvre le levier. Ça corrige bien le défaut mais c'est deux fois plus fatiguant (et à la moindre erreur dans cette poussée transversale, ça fait une grosse irrégularité).
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Pour limer groupé
Le Rapide-Lime que plus haut j'avais présenté en cours de construction, y-a belle lurette qu'il est fini ; il a des centaines d'heures derrière lui, avec des centaines de milliers d'aller-retour de coulisseau...
J'ai déjà mis des photos de l'engin complet ici ou là sur le forum, alors je ne vais pas recommencer d'autant qu'il est environné d'un tel foutoir que sur les photos d'ensemble on ne distingue rien !
Avant de présenter quelques dispositions particulières pour "limer" (en fait raboter), non plus droit mais en rond, voici déjà quelques opérations plus usuelles :
Rabotage des champs d'arrêtoir de planchette (fusil Gras Mle 1874), 4 pièces simultanées.
Sur la table sont boulonnés deux gros carrés, l'un en long l'autre en travers (invisible, en bas de la photo) mais pour bien dégager l'accès à l'outil les pièces sont encadrées de cales plates moins hautes, simplement posées sur la table (non fixées), l'ensemble étant serré vers la gauche par un poussoir à excentrique (peint en rouge). Et rien ne bouge !
Ebauche simultanée de 4 extracteurs de Gewehr 88, calés entre des plats bridés sur la table.
Ils sont tout de même un peu mieux maintenus que la vue précédente, car étant longs et minces ils sont plus sujets à danser.
Pour peu que les pièces plaquent bien l'une contre l'autre et sur la table, les machines à raboter permettant des montages groupés que l'on n'oserait guère tenter sur une fraiseuse ou un tour.
Les extracteurs de G88 doivent en fait être bombés au dessus, le chanfrein raccordant les deux parties bombé lui-aussi. C'est faisable à la lime mais il était amusant d'essayer de le faire au Rapide-Lime. Au prochain épisode...
J'ai déjà mis des photos de l'engin complet ici ou là sur le forum, alors je ne vais pas recommencer d'autant qu'il est environné d'un tel foutoir que sur les photos d'ensemble on ne distingue rien !
Avant de présenter quelques dispositions particulières pour "limer" (en fait raboter), non plus droit mais en rond, voici déjà quelques opérations plus usuelles :
Rabotage des champs d'arrêtoir de planchette (fusil Gras Mle 1874), 4 pièces simultanées.
Sur la table sont boulonnés deux gros carrés, l'un en long l'autre en travers (invisible, en bas de la photo) mais pour bien dégager l'accès à l'outil les pièces sont encadrées de cales plates moins hautes, simplement posées sur la table (non fixées), l'ensemble étant serré vers la gauche par un poussoir à excentrique (peint en rouge). Et rien ne bouge !
Ebauche simultanée de 4 extracteurs de Gewehr 88, calés entre des plats bridés sur la table.
Ils sont tout de même un peu mieux maintenus que la vue précédente, car étant longs et minces ils sont plus sujets à danser.
Pour peu que les pièces plaquent bien l'une contre l'autre et sur la table, les machines à raboter permettant des montages groupés que l'on n'oserait guère tenter sur une fraiseuse ou un tour.
Les extracteurs de G88 doivent en fait être bombés au dessus, le chanfrein raccordant les deux parties bombé lui-aussi. C'est faisable à la lime mais il était amusant d'essayer de le faire au Rapide-Lime. Au prochain épisode...
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Re: Pour limer droit
Beau boulot
Superbe idée que d'en usiner plusieurs en même temps.
Superbe idée que d'en usiner plusieurs en même temps.
dgil01- Pilier du forum
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Age : 51
Date d'inscription : 29/04/2021
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