Restaurer un revolver rouillé

Bonjour,

Auriez-vous des pistes pour savoir comment m'y prendre pour restaurer ce revolver qui malheureusement n'a pas bien été conservé, et a été rongé par la rouille.
Y a t'il des produits qui pourraient le sauver de cet état de délabrement ou bien est-ce peine perdue?
Merci

Déjà, à mettre tremper dans le fuel (sauf les plaquettes en bois) pendant un mois ou deux....

ça vaut toujours le coup de "tenter" quelque chose, ne serait-ce que pour "apprendre" et acquérir de l'expérience, pour un éventuel autre sauvetage ultérieur.

Ce qui est sûr, c'est qu'il n'aura plus jamais l'éclat du neuf...mais une restauration genre "vieille arme qui a beaucoup vécue et connue les affres de la conquête de l'Ouest après les durs combats de la Civil War", ça peut-être sympa aussi

Jeppesen a écrit:ça vaut toujours le coup de "tenter" quelque chose, ne serait-ce que pour "apprendre" et acquérir de l'expérience, pour un éventuel autre sauvetage ultérieur.

Ce qui est sûr, c'est qu'il n'aura plus jamais l'éclat du neuf...mais une restauration genre "vieille arme qui a beaucoup vécue et connue les affres de la conquête de l'Ouest après les durs combats de la Civil War", ça peut-être sympa aussi

C’est le genre de pièce qui ne vaut rien mais une fois restaurée on s’amuse Bien avec !

Comme dit précédemment par les camarades tu enlève le cadre et la poignée bois et hop quelques jours de baignade intégrale « in the fuel »  puis rehuilage et c’est reparti comme en 1851 

Quand le métal sera bien "dérouillé" et les vis et autres faciles à démonter, tu pourras déjà "débronzer" l'arme avec du vinaigre blanc, par exemple, ce qui permettra de juger de l'importance des "cratères" et autres "piqures" dus à la rouille.

Il existe des produits pour rebronzer, et bien d'autres actions, chez "jerestaure.com" cherche sur le net, ils ont de "tout" ou presque).

Ensuite tu peux donner à ce nouveau bronzage un coté "ancien" en le "cardan" pour lui donner une patine, plus compatible avec son aspect usagé, etc...

Bref, un excellent "passe-temps"

Merci pour vos conseils.
Je vais regarder le site et les différents produits existants, même si je suis conscient que cela ne fera pas des miracles.
Il y a aussi la piste de l'electrolyse je pense, ça me rappelle mes cours de chimie. Une personne en parle sur un forum :

Pour enlever la rouille et selon la grosseur des pièces, un chargeur de batterie, de l'eau distillée, de la lessive StMarc en cristaux, un bac en plastique, un bout de tôle inox et roule Albert.....

bonjour
oui ca s'appelle l'electrolyse et ca fonctionne pas mal mais attention avec les ressorts
on ne l'a pas demandé auparavant mais regarde quand meme dans les chambres s'il ne reste pas de la poudre ...ou pire des chambres chargées..;
a+
fred

Bonjour à tous, aucun risque de blesser les puristes du n° de série ou des poinçons d'époque  . Une fois démonté et électrolysé tu peux y aller franchement à la lime douce en faisant bien attention de garder les angles francs. Si par dessus le marché il est en calibre 36, tu auras de la matière et tu devrais rattraper le barillet sans problème. Pour travailler plus facilement je démonterais le canon.

Paul.

D'autant que le canon se démonte très facilement: il suffit d'enlever la "clavette" pour séparer carcasse et canon, et enlever le barillet  


Je pense que la "marche à suivre" pourrait-être:

- enlever les plaquettes bois

- tremper l'ensemble dans du "pétrole F" ou "essence qui va bien" : ceci devrait permettre de démonter plus facilement vis et surtout ressorts, et d'enlever les "cheminées" sur le barillet,...

- faire une électrolyse (si possible) pour bien dérouiller l'ensemble  (attention, cela fragilise les ressorts, donc les enlever avant, voir le point ci-dessus).


et constater l'état exact de l'arme après ces premières actions, pour adapter une éventuelle restauration selon le résultat.

Bon courage

Ça paraît bien être une de ces copies assez récentes qui inondaient les rayons de supermarché il y a 40 ans ; à ce titre faut donc pas faire trop de sentiment...

1) En fait, il suffit d'un sommaire grattage pour le rendre aussi utilisable au tir qu'un équivalent rutilant.
2) On peut à l'opposé le limer, polir, rebronzer, pour en faire un truc qui ne ressemble à rien...
3) Mais on peut aussi profiter de son état un peu avancé pour lui laisser l'apparence d'une arme réellement ancienne ayant souffert des outrages du temps, ce qui n'exclut pas l'aspect fonctionnel. Mais il faudra dans ce cas prendre soin de simplement enlever la rouille, et se garder de "rénover".

Je suis bien entendu partisan du 3) !

L'électrolyse est une excellente solution à condition de procéder rigoureusement. La lessive St Marc n'est pas un bon électrolyte, la soude caustique et surtout le salpêtre sont meilleurs. Le chargeur de batterie est très superflu ; pour de petites pièces comme ça un vieux chargeur de téléphone portable suffit largement. Il faut par contre limiter le courant à une valeur faible, ou très faible s'il y a des ressorts.
Voir :
https://www.tircollection.com/t18518-comment-retirer-l-oxydation-sur-les-metaux-ferreux#243807
https://www.tircollection.com/t24275-renseignements-technique-d-electrolyse#324847
https://www.tircollection.com/t16623-l-electrolyse-pour-les-nuls#215836
Et d'autres... Y-en a un où je décris ma dernière installation d'électrolyse sur la table de cuisine, mais je le retrouve jamais !

De toutes façons, avant l'électrolyse il faut en démonter un maximum. La poignée bois est prioritaire, puis trempage dans le gazoil en profitant des derniers beaux jours pour que ça chauffe au soleil le jour et que ça refroidisse la nuit, ce qui favorise la pénétration du produit (prévoir de laisser tremper quelques semaines...).

Le type : c'est le genre "Colt Navy 1851" autrefois en calibre 36 (un gros 9 mm), mais les fabricants de copie l'ont aussi fait en calibre 44.

A propos de la carcasse laiton, j'ai eu l'occasion de voir user 3 ou 4 copies de ce genre, deux à carcasse laiton et deux à carcasse acier.
La seule qui a péri par arrachage de l'axe de barillet était à carcasse acier !
En fait, d'un côté du taraudage de cet axe le métal est profondément creusé pour le passage de la base du chien ; selon les cotes de fabrication, il peut ne presque rien rester ! Et il vaut sans doute mieux une bonne épaisseur de laiton qu'une mince feuille d'acier... Donc c'est pas le métal de la carcasse qui fait la robustesse, c'est le soin apporté par le fabricant...

hello 
rien qu'en regardant les vis ,on voit qu'il n'a jamais été démonté donc il faut prendre soins de trouver un tournevis bien adapté .
je pense quand même qu'il y' a bon espoir de le sauver .  
amicalement
cro