restauration Springfield 1863
+14
Lurtz
chti02
Nicomidway
jeanmi67
WICHITA
TAR68
Verchère
phil bullock
jean santos
mèche-capsule
capitaine conan
azul
oxi81
eric38
18 participants
Page 6 sur 6
Page 6 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Re: restauration Springfield 1863
Je pensé que cela pouvez être l'ampérage mais dans le doute de dire
une co...rie .
Donc 1.2 c'est 120 mA , 1,9 c'est 190 mA ...... ???
Du coup quel serait le meilleur réglage ?
une co...rie .
Donc 1.2 c'est 120 mA , 1,9 c'est 190 mA ...... ???
Du coup quel serait le meilleur réglage ?
«Si vous voulez une sécurité totale, allez en prison. Là, vous êtes nourri, habillé, soigné et ainsi de suite. La seule chose qui manque ... c'est la liberté.
- Président Dwight D. Eisenhower-
eric38- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1244
Age : 54
Localisation : dans les terres froides
Date d'inscription : 24/05/2015
Re: restauration Springfield 1863
Ton transfo sort 400mA quelque soit le voltage.
SEC est la bobine secondaire, donc de sortie.
VA est la puissance VA=voltage * mA, ex: 12V * 400mA = 4,8VA, c'est indiqué 4,7VA parce que dans la réalité le calcul est un peu plus complexe.
Par contre, pour le réglage, je ne peux pas t'aider, j'aurais tendance à dire de mettre sur 12V pour avoir plus de puissance mais ce n'est que mon avis personnel.
SEC est la bobine secondaire, donc de sortie.
VA est la puissance VA=voltage * mA, ex: 12V * 400mA = 4,8VA, c'est indiqué 4,7VA parce que dans la réalité le calcul est un peu plus complexe.
Par contre, pour le réglage, je ne peux pas t'aider, j'aurais tendance à dire de mettre sur 12V pour avoir plus de puissance mais ce n'est que mon avis personnel.
Sunblack- Membre confirmé
- Nombre de messages : 315
Age : 57
Localisation : Haut-Rhin Alsace
Date d'inscription : 20/10/2013
Re: restauration Springfield 1863
La question est déjà de savoir si ces 400 mA correspondent au maximum que le transfo peut délivrer, au delà desquels la ferraille sature et la tension chute (souvent elle chute avant que la valeur indiquée ne soit atteinte) ; ou si c'est le maximum qu'il supporte, au delà desquels un bobinage finit par cramer plus ou moins rapidement...
Dans le doute j'éviterais de tirer plus de 300 mA, pour le faire durer.
Ensuite, l'alimentation nécessaire ne se définit pas en Volts, mais en Ampères. Plus exactement en Ampères par unité de surface de pièce : le terme est "densité de courant", et ça se mesure en mA / cm².
Il faut bien comprendre que le dérouillage est fait par l'hydrogène qui se dégage à la cathode (électrode "-"), et qui prend l'oxygène de la rouille pour donner de l'eau, laissant sur place de la poussière de fer. Tout ce qu'on voit se dégager en bulles est de l'hydrogène excédentaire, qui n'a servi à rien (il ne faut pas trop compter sur l'effet massant des bulles) ; il suffit donc d'ajuster le courant pour produire un minimum de bulles, qui indiquent qu'on produit un léger excédent d'hydrogène par rapport à ce que la rouille arrive à consommer (une montée de micro-bulles quasi-invisibles, qu'on ne décèle qu'en éclairant en biais avec une lampe de poche placée tout près).
J'avais défini la densité de courant nécessaire et suffisante mais je ne sais plus où j'ai fourré ces notes ; c'était de l'ordre de 50 mA pour une petite pièce, mais les surfaces sont longues à calculer alors je règle à l'oeil en fonction des micro-bulles (il est normal qu'au début d'une séquence supplémentaire après brossage tout soit consommé et qu'il ne se dégage rien, mais ça ne dure pas longtemps).
Ou simplement 50 mA pour une petite pièce, 150 mA pour une moyenne, et le maximum du transfo (p.ex. 300 mA) pour une boîte de culasse ou canon...
La tension nécessaire pour obtenir l'intensité recherchée dépend très fortement de la nature de l'électrolyte, des surfaces en jeu et de l'écartement des électrodes. Si l'alimentation offre plusieurs sorties je commencerais par la tension la plus faible et si le courant est insuffisant je monterais progressivement (ça m'étonnerait qu'il soit nécessaire de dépasser 6 V) ; pour un réglage fin, un rhéostat monté en série est le plus simple (p.ex. la résistance d'un vieux séche-cheveux 220 V avec un point de piquage mobile constitué par une pince crocodile - un potentiomètre de puissance de 220 ohms est moins encombrant mais difficile à trouver, les potards ordinaires de circuits électroniques ne supportent pas autant de courant).
Il est évident qu'au moins pendant le réglage un petit multimètre est nécessaire, réglé en calibre 10 A continu (pas besoin de précision, un appareil du plus bas de gamme suffit donc bien) ; il sert aussi à vérifier la polarité de l'alim, qui est parfois douteuse (attention, ce genre de transfo se trouve aussi en sortie "courant alternatif", marquée "AC" ou "~" tandis que continu c'est "CC" ou "="). Pas la peine de le laisser en service tout le temps, ça bouffe inutilement la pile.
Tout ceci n'a rien de véritablement technique, ça repose sur les cours de physique standard de lycée, les formules U = RI et P = UI suffisent (classe de 1ère je crois, avant 1968 c'était au collège, en 4e ou 3e). La puissance en courant alternatif, donnée en VA (Volts x Ampères) peut ici être assimilée à des Watts de courant continu (P = UI) parce qu'on travaille à un gros cheval près et que l'erreur acceptable atteint largement 50 %.
Le problème c'est que beaucoup ont usé les chaises du lycée sans rien écouter, et surtout sans rien retenir ! C'était bien la peine...
J'ajouterais que la pièce doit être dégraissée parce-que l'huile conduit mal le courant, mais il semble que des réactions intermédiaires aient lieu car même avec du salpêtre au contact de la pièce ça "savonne" un peu, comme si c'était un bain de soude ; donc ça dégraisse légèrement (mais ça cochonne le bain).
Dans le doute j'éviterais de tirer plus de 300 mA, pour le faire durer.
Ensuite, l'alimentation nécessaire ne se définit pas en Volts, mais en Ampères. Plus exactement en Ampères par unité de surface de pièce : le terme est "densité de courant", et ça se mesure en mA / cm².
Il faut bien comprendre que le dérouillage est fait par l'hydrogène qui se dégage à la cathode (électrode "-"), et qui prend l'oxygène de la rouille pour donner de l'eau, laissant sur place de la poussière de fer. Tout ce qu'on voit se dégager en bulles est de l'hydrogène excédentaire, qui n'a servi à rien (il ne faut pas trop compter sur l'effet massant des bulles) ; il suffit donc d'ajuster le courant pour produire un minimum de bulles, qui indiquent qu'on produit un léger excédent d'hydrogène par rapport à ce que la rouille arrive à consommer (une montée de micro-bulles quasi-invisibles, qu'on ne décèle qu'en éclairant en biais avec une lampe de poche placée tout près).
J'avais défini la densité de courant nécessaire et suffisante mais je ne sais plus où j'ai fourré ces notes ; c'était de l'ordre de 50 mA pour une petite pièce, mais les surfaces sont longues à calculer alors je règle à l'oeil en fonction des micro-bulles (il est normal qu'au début d'une séquence supplémentaire après brossage tout soit consommé et qu'il ne se dégage rien, mais ça ne dure pas longtemps).
Ou simplement 50 mA pour une petite pièce, 150 mA pour une moyenne, et le maximum du transfo (p.ex. 300 mA) pour une boîte de culasse ou canon...
La tension nécessaire pour obtenir l'intensité recherchée dépend très fortement de la nature de l'électrolyte, des surfaces en jeu et de l'écartement des électrodes. Si l'alimentation offre plusieurs sorties je commencerais par la tension la plus faible et si le courant est insuffisant je monterais progressivement (ça m'étonnerait qu'il soit nécessaire de dépasser 6 V) ; pour un réglage fin, un rhéostat monté en série est le plus simple (p.ex. la résistance d'un vieux séche-cheveux 220 V avec un point de piquage mobile constitué par une pince crocodile - un potentiomètre de puissance de 220 ohms est moins encombrant mais difficile à trouver, les potards ordinaires de circuits électroniques ne supportent pas autant de courant).
Il est évident qu'au moins pendant le réglage un petit multimètre est nécessaire, réglé en calibre 10 A continu (pas besoin de précision, un appareil du plus bas de gamme suffit donc bien) ; il sert aussi à vérifier la polarité de l'alim, qui est parfois douteuse (attention, ce genre de transfo se trouve aussi en sortie "courant alternatif", marquée "AC" ou "~" tandis que continu c'est "CC" ou "="). Pas la peine de le laisser en service tout le temps, ça bouffe inutilement la pile.
Tout ceci n'a rien de véritablement technique, ça repose sur les cours de physique standard de lycée, les formules U = RI et P = UI suffisent (classe de 1ère je crois, avant 1968 c'était au collège, en 4e ou 3e). La puissance en courant alternatif, donnée en VA (Volts x Ampères) peut ici être assimilée à des Watts de courant continu (P = UI) parce qu'on travaille à un gros cheval près et que l'erreur acceptable atteint largement 50 %.
Le problème c'est que beaucoup ont usé les chaises du lycée sans rien écouter, et surtout sans rien retenir ! C'était bien la peine...
J'ajouterais que la pièce doit être dégraissée parce-que l'huile conduit mal le courant, mais il semble que des réactions intermédiaires aient lieu car même avec du salpêtre au contact de la pièce ça "savonne" un peu, comme si c'était un bain de soude ; donc ça dégraisse légèrement (mais ça cochonne le bain).
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: restauration Springfield 1863
Bonjour,
j'ai fini l'électrolyse avec un réglage a 3 V .
J'ai lavé le canon dans la douche avec l'eau a la température maxi ,écouvillon a
l'intérieur, puis finition a l'eau bouillante(intérieur + extérieure) puis au soleil.
Photo de l'intérieur du canon avant huilage, je trouve que les rayures sont belles
de toute façon il ne tirera pas avec moi , quand pensez vous ?
J'ai abandonné l'idée de démonter le bouchon de culasse
.
«Si vous voulez une sécurité totale, allez en prison. Là, vous êtes nourri, habillé, soigné et ainsi de suite. La seule chose qui manque ... c'est la liberté.
- Président Dwight D. Eisenhower-
eric38- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1244
Age : 54
Localisation : dans les terres froides
Date d'inscription : 24/05/2015
Re: restauration Springfield 1863
WICHITA a écrit:
Je vous tiendrai 2koike c'est !
Bonjour,
un indice , c'est trop long .
«Si vous voulez une sécurité totale, allez en prison. Là, vous êtes nourri, habillé, soigné et ainsi de suite. La seule chose qui manque ... c'est la liberté.
- Président Dwight D. Eisenhower-
eric38- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1244
Age : 54
Localisation : dans les terres froides
Date d'inscription : 24/05/2015
Re: restauration Springfield 1863
ça se concrétise
achat de celui que j'ai eu en pension, il y a longtemps, très longtemps
plus destiné au tir qu'à la collection
achat de celui que j'ai eu en pension, il y a longtemps, très longtemps
plus destiné au tir qu'à la collection
Pas de chichis, appelez moi SUPER !
WICHITA- Modérateur
- Nombre de messages : 19408
Age : 60
Localisation : Plein sud !
Date d'inscription : 29/12/2008
Re: restauration Springfield 1863
Oui, il semble plutôt bien ; les pistes de cette époque sont souvent criblées de nids de poule et entrecoupées de profonds cratères de bombe.eric38 a écrit:... je trouve que les rayures sont belles
de toute façon il ne tirera pas avec moi , quand pensez vous ? ...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: restauration Springfield 1863
re () () pardon, donc, du HSeric38 a écrit:WICHITA a écrit:
Je vous tiendrai 2koike c'est !
Bonjour,
un indice , c'est trop long .
ça y est, J'AI !
mieux que dans mon souvenir, un marqué 1864 donc un 1863 (si j'ai bien suivi, fabriqué en 1864; comme celui de notre ami sur ce post)
j'ai récupéré le moule (un 58 minié) sa formule (3,6 gramme de SUISSE N°2 et du couscous + les projectiles juste graissés) je rappelle qu'il est plus destiné au tir qu'à la collection
dès que je peux :
*je cherche et achète ce qui me manque pour le faire parler
*je fais des photos
*je fais un post spécifique
Pas de chichis, appelez moi SUPER !
WICHITA- Modérateur
- Nombre de messages : 19408
Age : 60
Localisation : Plein sud !
Date d'inscription : 29/12/2008
Re: restauration Springfield 1863
WICHITA a écrit:
ça y est, J'AI !
mieux que dans mon souvenir, un marqué 1864 donc un 1863 (si j'ai bien suivi, fabriqué en 1864; comme celui de notre ami sur ce post)
j'ai récupéré le moule (un 58 minié) sa formule (3,6 gramme de SUISSE N°2 et du couscous + les projectiles juste graissés) je rappelle qu'il est plus destiné au tir qu'à la collection
dès que je peux :
*je cherche et achète ce qui me manque pour le faire parler
*je fais des photos
*je fais un post spécifique
Bonjour,
vivement de voir ton 1863 et de raconter ton expérience au tir.
Pour le mien, c'est fini .
Donc je viens de le mettre sur le mur :
Il reste quelques défauts , mais au final j'ai préféré les laisser, c'est son histoire .
Il est avec mes autres bébés :
Il n'y a pas grand chose mais pour moi c'est mon petit paradis .
Comme vous pouvez le voir , il reste de la place a droite pour mon prochain fusil, je
rêve de trouver un 1855 , mais pas facile d'en trouver un, du moins dans mon budget, il
y en a un en vente mais deux fois trop cher .
Si des fois vous en voyez un en vente a un prix réaliste .......
J'espéré que ce post vous aura plu et a bientôt pour un autre sur mon 1873.
«Si vous voulez une sécurité totale, allez en prison. Là, vous êtes nourri, habillé, soigné et ainsi de suite. La seule chose qui manque ... c'est la liberté.
- Président Dwight D. Eisenhower-
eric38- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1244
Age : 54
Localisation : dans les terres froides
Date d'inscription : 24/05/2015
Page 6 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» Restauration springfield 1903 a1
» restauration Springfield trapdoor
» Springfield 1903 Remington, canon Springfield
» Restauration pistolets 1er Empire et Restauration
» zouave 1863
» restauration Springfield trapdoor
» Springfield 1903 Remington, canon Springfield
» Restauration pistolets 1er Empire et Restauration
» zouave 1863
Page 6 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum