Chargement de douilles 30-30 Partizan neuves.
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JML19
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Re: Chargement de douilles 30-30 Partizan neuves.
JML19 a écrit:Bonjour
Oui le recuit donne un peu plus d'élasticité au collet, mais il faut contrôler cette température de 550 degrés environ.
Le corp dans l'eau et un decapeur thermique avec affichage numérique fera l'affaire.
byf44- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2009
Age : 43
Date d'inscription : 06/08/2011
Re: Chargement de douilles 30-30 Partizan neuves.
Certains utilisent un four LEE avec un sel spécial et trempe le collet de l'étui dedans.
J'ai vu cette méthode donnée par JEREMY sur ces vidéo YouTube => https://www.youtube.com/watch?v=o_Fu6U0xWkg
J'ai vu cette méthode donnée par JEREMY sur ces vidéo YouTube => https://www.youtube.com/watch?v=o_Fu6U0xWkg
JML19- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1356
Age : 70
Localisation : Brive la Gaillarde
Date d'inscription : 20/01/2015
Re: Chargement de douilles 30-30 Partizan neuves.
Sur une cartouche ou douille neuve la trace de recuit, ou son absence, ne signifie pas grand chose : c'est strictement décoratif.
Car durant la fabrication la douille doit subir plusieurs recuits, d'abord complets puis localisés vers le haut. Mais aussi plusieurs lavages, décapages et un polissage de finition. Si un décapage ou polissage est fait après le dernier recuit, celui-ci sera invisible mais ne sera pas moins efficace.
Par ailleurs le recuit peut être plus ou moins prononcé, selon un facteur (température x durée), et la couleur d'oxydation ne permet guère de déterminer l'intensité du recuit.
Le laiton fortement recuit présente une élasticité quasi-nulle (la douille ressort aux cotes exactes de la chambre ou du recalibreur, au 1/100 près).
La température usuellement conseillée pour les douilles n'est pas 550° mais 500°, pendant ... disons pendant le temps nécessaire à s'apercevoir que la température est atteinte (quelques secondes), et ce temps peut être exactement fixé en jetant la douille dans l'eau (la trempe ne durcissant pas ce type de laiton).
Pas besoin de thermostat, la douille indique la température : 500° est exactement le point d'apparition de la couleur "rouge sombre naissant", qui n'est visible qu'en lumière tamisée, si possible solaire, lampe à incandescence ou bougie. C'est sans doute pour ça que l'usage a fixé la température à 500°, mais 550° ne font guère de différence.
J'avais effectué une série d'essais précis, en plongeant les collets 5 secondes dans un bain de plomb fondu avec thermocouple, puis comparaison dynamométrique de leur résistance à la déformation. A 450° c'était nettement moins recuit ; avec plongée immédiate dans l'eau c'était à peine moins recuit, comme si la chauffe avait été plus courte d'une seconde (ce qui devait être le cas, car laissée à l'air la douille reste chaude plus longtemps).
La technique aurait été intéressante pour effectuer des recuits très finement dosés, mais le plomb colle un peu sur le collet, qu'il faut souvent gratter avec l'ongle ; dans du zamak fondu ça colle tout autant, voire plus...
Donc la recette du mélange de sels serait utile ; les mélanges de sels étaient autrefois très utilisés pour chauffer les aciers en vue de la trempe ou du revenu, principalement pour l'acier fondu d'outillage qui exige une très grande précision de température.
Ça fonctionne ainsi :
Le mélange est dosé pour fondre exactement à la température souhaitée ; il contient un maximum de NaCl (sel de cuisine) qui est peu coûteux, et d'autres sels moins communs, destinés à modifier la température de fusion.
Ce mélange est forcément chauffé au dessus de son point de fusion, mais quand on plonge dedans une pièce froide elle se couvre d'une croûte de sel solidifié, qui re-fond progressivement ; la disparition de cette croûte signale que la pièce a exactement atteint la température de fusion du mélange.
Du moins ça fonctionnait ainsi chez les pros de l'ancien temps...
Car durant la fabrication la douille doit subir plusieurs recuits, d'abord complets puis localisés vers le haut. Mais aussi plusieurs lavages, décapages et un polissage de finition. Si un décapage ou polissage est fait après le dernier recuit, celui-ci sera invisible mais ne sera pas moins efficace.
Par ailleurs le recuit peut être plus ou moins prononcé, selon un facteur (température x durée), et la couleur d'oxydation ne permet guère de déterminer l'intensité du recuit.
Non, c'est le contraire : le recuit restaure la structure cristalline, ce qui permet de continuer les déformations sans apparition de fissures. Au passage il diminue l'élasticité, tout en augmentant la malléabilité (le métal devient plus molasson, donc). C'est pourquoi le recuit d'un collet doit être maîtrisé, sinon on obtient du caramel mou (qui re-durcit progressivement à mesure des déformations).JML19 a écrit:... le recuit donne un peu plus d'élasticité au collet, mais il faut contrôler cette température de 550 degrés environ.
Le laiton fortement recuit présente une élasticité quasi-nulle (la douille ressort aux cotes exactes de la chambre ou du recalibreur, au 1/100 près).
La température usuellement conseillée pour les douilles n'est pas 550° mais 500°, pendant ... disons pendant le temps nécessaire à s'apercevoir que la température est atteinte (quelques secondes), et ce temps peut être exactement fixé en jetant la douille dans l'eau (la trempe ne durcissant pas ce type de laiton).
Pas besoin de thermostat, la douille indique la température : 500° est exactement le point d'apparition de la couleur "rouge sombre naissant", qui n'est visible qu'en lumière tamisée, si possible solaire, lampe à incandescence ou bougie. C'est sans doute pour ça que l'usage a fixé la température à 500°, mais 550° ne font guère de différence.
J'avais effectué une série d'essais précis, en plongeant les collets 5 secondes dans un bain de plomb fondu avec thermocouple, puis comparaison dynamométrique de leur résistance à la déformation. A 450° c'était nettement moins recuit ; avec plongée immédiate dans l'eau c'était à peine moins recuit, comme si la chauffe avait été plus courte d'une seconde (ce qui devait être le cas, car laissée à l'air la douille reste chaude plus longtemps).
La technique aurait été intéressante pour effectuer des recuits très finement dosés, mais le plomb colle un peu sur le collet, qu'il faut souvent gratter avec l'ongle ; dans du zamak fondu ça colle tout autant, voire plus...
Donc la recette du mélange de sels serait utile ; les mélanges de sels étaient autrefois très utilisés pour chauffer les aciers en vue de la trempe ou du revenu, principalement pour l'acier fondu d'outillage qui exige une très grande précision de température.
Ça fonctionne ainsi :
Le mélange est dosé pour fondre exactement à la température souhaitée ; il contient un maximum de NaCl (sel de cuisine) qui est peu coûteux, et d'autres sels moins communs, destinés à modifier la température de fusion.
Ce mélange est forcément chauffé au dessus de son point de fusion, mais quand on plonge dedans une pièce froide elle se couvre d'une croûte de sel solidifié, qui re-fond progressivement ; la disparition de cette croûte signale que la pièce a exactement atteint la température de fusion du mélange.
Du moins ça fonctionnait ainsi chez les pros de l'ancien temps...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Chargement de douilles 30-30 Partizan neuves.
La seule chose que personnellement je déconseille, par expérience, c'est de basculer les douilles dans l'eau après le recuit.
On doit les laisser refroidir naturellement sous peine d'obtenir comme le dit Verchère: du caramel mou.
On doit les laisser refroidir naturellement sous peine d'obtenir comme le dit Verchère: du caramel mou.
gégé95- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1891
Age : 75
Localisation : Devant ma presse
Date d'inscription : 21/08/2009
Re: Chargement de douilles 30-30 Partizan neuves.
Ben non, d'après mes essais c'est très légèrement plus mou si c'est refroidi à l'air...
D'ailleurs beaucoup d'auteurs conseillent de faire basculer les douilles dans l'eau, et si c'était une erreur ça se saurait.
Mais attention, ceci n'est pas valable pour les douilles tournées, souvent (voire toujours) réalisées en laiton plus riche en zinc, car celui-ci est effectivement légèrement durci par un refroidissement brutal (j'avais pas vous rabâcher ces histoires de laitons alpha et béta...)
D'ailleurs beaucoup d'auteurs conseillent de faire basculer les douilles dans l'eau, et si c'était une erreur ça se saurait.
Mais attention, ceci n'est pas valable pour les douilles tournées, souvent (voire toujours) réalisées en laiton plus riche en zinc, car celui-ci est effectivement légèrement durci par un refroidissement brutal (j'avais pas vous rabâcher ces histoires de laitons alpha et béta...)
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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