Une épave d'un 1822 t bis
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Une épave d'un 1822 t bis
je viens de faire l'acquisition d'une épave.
Il s'agit d'un pistolet de cavalerie 1822 T bis des plus courants.
On lit difficilement sur la platine que cette arme est sortie de la manufacture impériale de Chatellerault.
J'ai le choix entre essayer de nettoyer ce pistolet et donc de le démonter ,ce qui parait difficile sinon impossible en raison des vis soudées par la rouille.
Ou ,ce qui parati plus simple le laisser en état.
Que me conseillez vous ?
En attendant il trempe dans le pétrole !
Il s'agit d'un pistolet de cavalerie 1822 T bis des plus courants.
On lit difficilement sur la platine que cette arme est sortie de la manufacture impériale de Chatellerault.
J'ai le choix entre essayer de nettoyer ce pistolet et donc de le démonter ,ce qui parait difficile sinon impossible en raison des vis soudées par la rouille.
Ou ,ce qui parati plus simple le laisser en état.
Que me conseillez vous ?
En attendant il trempe dans le pétrole !
kabourec- Membre confirmé
- Nombre de messages : 357
Age : 85
Date d'inscription : 03/01/2012
Une épave d'un 1822 t bis
Pour commencer, je vous conseille de voir à l'issue du trempage, une semaine.
Test sur une vis sans forcer et attention aux bois.
En fonction de vos résultats on pourra, peut être, vous dire la suite à donner.
Test sur une vis sans forcer et attention aux bois.
En fonction de vos résultats on pourra, peut être, vous dire la suite à donner.
TOMEÏ- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2692
Age : 82
Localisation : Marseille
Date d'inscription : 20/07/2011
Re: Une épave d'un 1822 t bis
Au vu de l'unique photo il ne me semble pas si pourri ; je pense avoir déjà remis en état de marche (et même de tir), aussi esquinté voire pire. Certes quand je dis tir ... le coup partait à chaque fois ... donc arrivait forcément quelque part ...
Peut-être aurait-il fallu essayer des traitements localisés (dégrip-oil et fer rouge) sur les quelques vis nécessaires à la séparation du métal et du bois. En insistant longuement (pas longuement d'affilée jusqu'à s'énerver, mais en y revenant brièvement chaque jour durant une longue période). Car le pétrole ou gazoil, c'est pas trop bon pour le bois ; et comme c'est assez fluide pour imprégner, il devient ensuite très hasardeux d'effectuer une bonne réparation du bois.
Peut-être aurait-il fallu essayer des traitements localisés (dégrip-oil et fer rouge) sur les quelques vis nécessaires à la séparation du métal et du bois. En insistant longuement (pas longuement d'affilée jusqu'à s'énerver, mais en y revenant brièvement chaque jour durant une longue période). Car le pétrole ou gazoil, c'est pas trop bon pour le bois ; et comme c'est assez fluide pour imprégner, il devient ensuite très hasardeux d'effectuer une bonne réparation du bois.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Une épave d'un 1822 t bis
Merci Verchère pour vos conseils.
J'ai hésité avant de décider ce bain de pétrole, en raison des risques pour le bois.
Mais les différentes vis semblent bien litteralement soudées par la rouille.
Des essais prudents et modérés sont pour l'instant inopérants.
Avez vous d'autres conseils à me donner ?
J'ai hésité avant de décider ce bain de pétrole, en raison des risques pour le bois.
Mais les différentes vis semblent bien litteralement soudées par la rouille.
Des essais prudents et modérés sont pour l'instant inopérants.
Avez vous d'autres conseils à me donner ?
kabourec- Membre confirmé
- Nombre de messages : 357
Age : 85
Date d'inscription : 03/01/2012
Re: Une épave d'un 1822 t bis
Ben non, à part l'application alternative de fers rouge / froid pour, par dilatations - refroidissements successifs, essayer de révéler le contour des têtes de vis et de leur donner du jeu.
Il est important d'arriver à juger de l'état des fentes de tête de vis, qui indiquera si un simple démontage - nettoyage est éventuellement possible.
Sinon ce sera un démontage en force, avec nécessaire remplacement de certaines vis, voire re-taraudages.
Ou conservation en l'état, sans démontage (auquel cas tu risques de regretter de l'avoir imprégné de pétrole, car l'odeur est tenace).
Il est important d'arriver à juger de l'état des fentes de tête de vis, qui indiquera si un simple démontage - nettoyage est éventuellement possible.
Sinon ce sera un démontage en force, avec nécessaire remplacement de certaines vis, voire re-taraudages.
Ou conservation en l'état, sans démontage (auquel cas tu risques de regretter de l'avoir imprégné de pétrole, car l'odeur est tenace).
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Une épave d'un 1822 t bis
Merci de tes conseils.
Au sixième jour de trempe ,nada !
l'état des fentes des vis est correct, sauf une.
On ne trouve plus que du pétrole désaromatisé,j'au une chance que cela ne sente pas trop .
Au sixième jour de trempe ,nada !
l'état des fentes des vis est correct, sauf une.
On ne trouve plus que du pétrole désaromatisé,j'au une chance que cela ne sente pas trop .
kabourec- Membre confirmé
- Nombre de messages : 357
Age : 85
Date d'inscription : 03/01/2012
Re: Une épave d'un 1822 t bis
"Désaromatisé" signifie-t'il "sans odeur" ?
N'est-ce pas plutôt "fortement raffiné afin d'éliminer les traces d'hydrocarbures aromatiques" ? (la famille du benzène, qui n'est plus en odeur de sainteté malgré d'intéressantes propriétés).
Parce-que moi-aussi j'ai du pétrole désaromatisé ... qui ne sent tout de même pas la rose !
N'est-ce pas plutôt "fortement raffiné afin d'éliminer les traces d'hydrocarbures aromatiques" ? (la famille du benzène, qui n'est plus en odeur de sainteté malgré d'intéressantes propriétés).
Parce-que moi-aussi j'ai du pétrole désaromatisé ... qui ne sent tout de même pas la rose !
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Une épave d'un 1822 t bis
kabourec a écrit:je viens de faire l'acquisition d'une épave.
Il s'agit d'un pistolet de cavalerie 1822 T bis des plus courants.
On lit difficilement sur la platine que cette arme est sortie de la manufacture impériale de Chatellerault.
J'ai le choix entre essayer de nettoyer ce pistolet et donc de le démonter ,ce qui parait difficile sinon impossible en raison des vis soudées par la rouille.
Ou ,ce qui parati plus simple le laisser en état.
Que me conseillez vous ?
En attendant il trempe dans le pétrole !
Bonjour,
Nous n'avons jamais eu de nouvelles de celui-ci ...
Si tu as réussi à le domestiquer ...
Tico- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2249
Age : 44
Date d'inscription : 13/12/2016
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