Essais, tirs, et comparatif de fusils réglementaires à cartouche poudre noire

Il y a 4 ans, j'ai débuté ce sujet avec une arme réglementaire Autrichienne de la famille des armes à tabatière ou affiliées, le fusil Werndl.

Or à la même époque j'ai acquis le successeur du Werndl comme fusil réglementaire de l'empire Austro-Hongrois.....

Le Mannlicher M1886.

Attention à la confusion il ne s'agit pas du Steyr Kropatchek 1886 à magasin tubulaire et culasse classique.

Le Mannlicher M1886 dispose lui d'une culasse linéaire et d'un système de chargement par clip, caractéristiques très avant-gardistes à cette époque, mais avec toutefois une munition de 11mm balle plomb et poudre noire, la 11x58R Werndl. Bref un fusil de conception moderne avec une munition devenu obsolète après la création de la PSF.

Le fusil M1886 sera produit par l'Oesterreichische Waffenfabriks - Gesellschaft, Steyr (OEWG) à seulement 90 000 ou 100 000 exemplaires selon les sources, car il sera rapidement remplacé par le Mannlicher M1888 reprenant ses caractéristiques mais avec cette fois une munition de calibre 8mm toujours à poudre noire, la 8x52R.
Environ 95% des M1886 auraient été alors convertis en M1886-88 par le montage d'un canon chambré pour la 8x52R.
Malgré sa rapide obsolescence, le M1886 sera revendus par les Autrichiens au Chili , en Chine et jusqu'en Espagne au cours de la guerre civile de 1936.

Aussi lorsqu'un Mannlicher M1886 toujours chambré en 11x58R Werndl s'est présenté avec un canon nickel, une mécanique top, des bois marqués et des traces de corrosion peau d'orange en aspect extérieur dus aux longues années de service, j'ai hésité. Mais le prix contenu demandé a fini par me convaincre.


Voici une photo de ce rescapé de l'histoire.






Voici une vue de la hausse de configuration classique, et comportant un système de blocage pour chaque distance. Cela évite les déréglages de la planchette de hausse dus aux effets du recul lors des tirs ou pour toute autre raison malvenue.
Pour déverrouiller la hausse, il suffit de pincer les deux boutons situés de chaque côté de la planchette de hausse.
La hausse comporte 2 échelles de distances
* celle à gauche indique les distances de tir de 200 à 1500 pas pour la visée classique avec le guidon




* celle à droite indique les distances de tir longue portée de 1600 à 2300 pour la visée avec le guidon intégré au côté droit de la grenadière et le cran de hausse coulissant vers de la droite.









Ci-dessous une vue de la culasse linéaire ouverte et de la sécurité typique des armes Mannlicher à culasse linéaire jusqu'au M 1895.






Au bout du canon, le guidon est monté sur queue d'aronde permettant un ajustement latéral. A noter le tenon de baïonnette latéral.






Un gros plan sur le boitier magasin type Mannlicher comportant un doigt élévateur et une ouverture en partie basse pour permettre l'éjection des clips vides.







Depuis son achat, ce Mannlicher M1886 a passé une retraite paisible en ne remettant pas un pied dans un stand de tir. Pourquoi toutes ces années d'inactivité ?
Et bien il fallait au préalable réunir d'autres pièces manquantes du puzzle:

* tout d'abord les douilles: finalement dénichées sur une bourse, des Bertram encore emballées dans leur boite carton d'origine.

* pour les outils: j'ai un ancien jeu LYNX 11mm Mauser avec recalibreur en 2 partie permettant de travailler sur le seul collet. Finalement ça ne sera pas la solution retenue.

* et enfin le rare clip de 5 cartouches 11X58R Werndl. Certains diront que l'ont peut se passer du clip en chambrant les cartouches à la main et en refermant la culasse dessus. Oui sauf que l'extracteur des M1886 et M1888 est le maillon faible du système et sa fragilité fait craindre une casse assez rapide avec le protocole de chambrage dégradé.


Ces trois éléments étant réunis, il ne restait plus qu'à faire revivre ce vénérable Mannlicher M1886, et un nouvel élément va déclencher cette renaissance.

A suivre ...... 

Et du coup, quel choix, pour le recalibrage des étuis?
Il y a une/des piste/s pour reformer ces étuis?

On peut dire qu'on est jaloux?
(j'ai des clips! Et même une cartouche d'origine! )

Belle pièce et belle présentation.....
Pour ma part, j attaque ces jours ci le rechargement du 1888......

La hausse en elle-même est déjà une belle pièce (le M. 88 a le même système). La position tient très bien mais si elle reçoit une choc ou une forte poussée elle se rabat sans dégâts, comme celle du SR 1889 suisse et contrairement à celles des fusils français qui s'en trouvent faussées.

J'aimerais avoir confirmation du fait que la queue d'extracteur a (malgré une forme très différente) la même fonction que sur le M.95, d'encliqueter la position ouverte de la culasse (j'ai bien un M.88, mais sans crosse et surtout sans culasse). En espérant qu'elle n'a alors pas le même défaut quasi-chronique d'avachissement, qui provoque une forte augmentation de la dureté de manoeuvre.

A noter que le ressort de sûreté, qui fait aussi ressort pour l'arrêtoir de culasse, diffère un peu entre M.86 et M.88 ; simplification de fabrication, ou correction d'une fragilité ? En tous cas il faudrait y prendre garde, d'autant que malgré l'apparence il n'est pas interchangeable entre les deux modèles.

Et les filetages sont bizarres (du M.86 au M.95) : les pas sont en pouces mais hors de la gamme Whitworth. Certains peuvent être approchés de façon satisfaisante avec des filières métriques, mais pas tous.

Pâtre a écrit:

Et du coup, quel choix, pour le recalibrage des étuis?
Il y a une/des piste/s pour reformer ces étuis?

On peut dire qu'on est jaloux?
(j'ai des clips! Et même une cartouche d'origine! )

Bonsoir Pâtre,

finalement les projectiles électro-cuivrés  MPF .444  de 350grains déjà utilisés pour le 11mm GRAS vont être le nouvel élément déclencheur pour refaire parler le Mannlicher M1886.

Pour le recalibrage des collets des douilles Bertram en ma possession, l'usage d'un outil Lynx de recalibrage pour le 11mm Mauser n'a pas permis de réaliser un retreint du diamètre du collet suffisant. Les projectiles n'étaient pas assez maintenus lors du siègeage.
Du coup je me suis rabattu sur l'outil de recalibrage carbure de 45 ACP qui permet une meilleure tension du collet et un meilleur maintien des projectiles MPF.

Sinon pour le siègeage des projectiles, plusieurs outils d'autres calibres comme 11mm Mauser, 11mm Beaumont, etc feront très bien l'affaire.

Enfin pour le sertissage, j'utilise un outil factory crimp initialement modifié pour le 11mm 1873.

Voici le protocole utilisé pour le rechargement du 11x58R Werndl.

A+

Un outil efficace tout particulièrement sur une balle calepinée , le papier étant préservé une fois le bon serrage trouvé . C'est à dire à minima .
Sur une balle plomb à gorges , surtout si elle est en aloi tendre , et si on souhaite la déformer le moins possible , cet outil est préférable au Roll Crimp .
Par exemple avec l'ogive au contact des rayures où la " retenue " du projectile est d'office compensée .
Bien sûr on aura au préalable bien préparé ses étuis : nettoyés ( turbo humide , seul l'état intérieur compte  ) , brossage  interne ( laiton ou paille de fer fine )  ; toujours pour préserver au mieux le calepin ; donc ceinture + bretelles , puis équerrés au Trim Die , ébavurés interne-externe , et enfin recuits .

Pour un calibre plus étroit qu'un .45 on peut prendre un vieil outil ( Die ) inutilisé qui sera tourné - poli intérieurement ; la conicité n'étant pas bien compliquée à réaliser .

Une pince radiale du genre Cimp-Die LEE convient très bien sur les calepins ; il suffit qu'elle ait le diamètre (et la plage de tolérance est assez importante), au besoin on présente la cartouche par le dessus, tête en bas.

Ce qui est important, d'autant plus sur un calepin, c'est que l'intérieur du collet soit chanfreiné et surtout que l'arête interne de ce chanfrein soit ébavurée et polie, pour l'introduction de la balle calepinée (et aussi l'arête externe si on sertit, mais en général l'ébavurage et le polissage touchent forcément les deux arêtes).

D'un autre côté, si la balle est au contact des rayures, du moment que le collet est calibré pour qu'on puisse la siéger à la main (en forçant tout de même un peu), je ne vois pas pourquoi il serait utile de sertir (le sertissage, quoiqu'on fasse, donnant toujours une rétention plus irrégulière que pas de sertissage du tout). Mais "contact rayures", on ne peut pas toujours...

" Tête en bas " ?
Mais ici à la Réunion dans l'hémisphère sud , on a d'office la tête en bas .

deGuers a écrit:" Tête en bas " ?
Mais ici à la Réunion dans l'hémisphère sud , on a d'office la tête en bas .

Alors ça change tout : tu présentes la cartouche dans le sens usuel (vu de tes yeux de là en dessous), mais tu fixes la presse (retournée) sous le plateau de la table. Certaines presses permettent d'inverser un élément de l'embiellage, pour choisir le sens de mouvement du levier.
Vaudrait mieux inventer des presses horizontales...

Bonjour,

sur la face droite de la crosse, j'ai observé un marquage particulier






Après quelques recherches j'ai retrouvé la trace de ce marquage et de sa signification:



MdelE signifie "Ministerio del Ejército", il s'agit d'un marquage Chilien signifiant Ministère des armées..

Cela m'a permis de connaître un peu plus l'histoire de ce rescapé:

En 1889, le gouvernement Chilien du Président BALMACEDA a commandé 12 000 fusils Mannlicher 1888 du fait de la guerre civile touchant son pays. En janvier 1891, la moitié de ces M1888 ont été capturés au port de Valparaiso par les opposants "congressionalistes" sur le bateau venant les livrer. En juillet 1891, une nouvelle fois les "congressianolistes" réussirent à capturer 5 millions de cartouches sur le navire venant les livrer. Ces armes ont été déterminantes pour l'issue de cette guerre civile, notamment au cours du mois d'août 1891.
Comme dans tous les conflits, nécessité fait loi, le délai de livraison pour un nouveau lot de M1888 étant trop long, un lot de      10 000 Mannlicher M1886 avec un stock de cartouches en 11x58R ont été commandés. Il n'arrivera qu'au début septembre 1891 au Chili alors que la guerre civile était terminée, le nouveau président Jorge MONTT prenant ses fonctions le 4 septembre 1891.

Si l'on sait comment et quand ces Mannlicher M1886 sont arrivés au Chili, ce qu'ils ont vécu depuis 1891 jusqu'à nos jours reste à découvrir.

A+

Après ces présentations du Mannlicher M1886, il est temps de passer aux essais au stand.

Après les tests de cartouches modernisées en 11mm Gras, je décide poursuivre l'expérience avec la 11x58mm Werndl. Les ingrédients de base retenus sont toujours les mêmes:

Projectiles MPF électro-cuivrés .444 et 350grs
poudre Vihtavuori N340

Et au final cela donne ça:

 

Il faut reconnaitre que le clip de 5 cartouches de 11x58mm Werndl fait son petit effet sur le pas de tir






Les conditions de tir pour ces essais sont identiques à celles du Fusil Gras = Assis avec appui avant sous la surveillance du LabRadar.






Il est temps de commencer la première série de 10 cartouches chargées avec 1,00g de N340



Et là surprise......Rien dans le carton !!

Il m'a fallu quelques tirs pour comprendre que les projectiles arrivaient sous la cible. Par habitude et par principe, j'avais réglé la hausse à sa position la plus basse tout en prenant la visée classiquement sous le visuel.
En remontant peu à peu la hausse, j'ai pu trouver le réglage permettant de placer les impacts au centre de la cible.
Avec ces 4 derniers tirs, cette première série est de bonne augure.



Passons maintenant au lot de 10 cartouches chargées avec 1,05g de N340





Cette série confirme le beau potentiel entrevu précédemment, même si nous observons un étagement en deux groupements.


Côté vitesse que va nous révéler le LabRadar:




Premier constat: à même charge de poudre, la 11x58mm Werndl développe des vitesses initiales identiques à celles développées par la 11mm GRAS.

Deuxième constat: à même charge de poudre, la 11x58mm Werndl est légèrement plus régulière que la 11mm GRAS, avec des écarts type de 3,6-3,8m/s ald 4,1-4,5m/s.

Sinon ce Mannlicher M1886 est confortable et agréable au tir avec sa crosse à poignée demi-pistolet et ses organes de visée assez moderne pour l'époque, je les ai trouvés plus net que ceux du GRAS.
Quant à la culasse, sa manoeuvre est bien plus souple que celle d'un Steyr 1895 ou même d'un SR 1889, aidée peut être en cela par sa mécanique de verrouillage à béquille. 
Et puis le bruit du "cling" du clip tombant automatiquement en fin de chargement, cela a autant de charme que le "cling" du clip du Garand !

Essais à suivre !  

Poursuite des tests de charge de la 11x58mm Werndl + projectile MPF .444 et du Mannlicher M1886.

Aujourd'hui seront testées les charges suivantes de N340 : 1,10g , 1,15g  et 1,20g.

Les conditions n'ont pas changé => tir à 50m sur C50, assis avec appui avant.


Voici le résultat en cible pour la charge de 1,10g de N340:




Les deux impacts les plus bas correspondent aux 2 premiers tirs, pour autant le groupement est un moins serré que celui à 1,05g.


Série suivante avec une charge de 1,15g de N340:



Ca se resserre dans quartier de cible entre 9h00 et midi et ente le bord du "10" et le "8".
Quant au flyer en bas dans le "7", il est à porter sur le compte du tireur et une prise de visée brouillonne.



Vient la dernière série du jour avec 1,20g de N340:



Ah la, question groupement ça devient propre.......les 10 tirs forment un seul et même trou !!

En effet les trois autres impacts ont été faits lors de la série précédente (visibles sur la photo juste avant) mais les pastilles n'ont pas tenu le choc et se sont décollées.
Donc la hauteur est plutôt bonne, mais le groupement reste légèrement décalé sur la gauche, un tout petit ajustement en dérive du guidon devrait régler cela.

Avec le recul de ces séries d'essai au Mannlicher M1886, la faible variation d'élévation des groupements en fonction des charges me surprend.
En comparaison, les variations d'élévation des groupements selon les charges sont bien plus importantes avec le fusil GRAS.

 Ainsi entre une charge de 1,00g et une charge de 1,20g de N340:

* le point moyen des groupements du fusil GRAS montent de 30 cm et se déplacent de 10cm vers la droite.
* le point moyen des groupements du fusil Mannlicher M1886 montent seulement de quelques cm et restent stable en latéral.


Voyons si le relevé des vitesses apporte une piste:



Tout d'abord nous pouvons constater que la dernière charge de 1,20g offre la meilleure régularité avec un écart type légèrement inférieur à 3m/s.

En second lieu, nous constatons qu'à charges identiques, les vitesses initiales de la 11x58mm Werndl sont quasiment identiques à celles de la 11mm Gras, avec une réduction de seulement 5 m/s.
Donc aucune piste de ce côté-ci pouvant expliquer les réactions différentes en terme d'élévation des groupements vs les augmentations de charge entre le Mannlicher M1886 et le Gras 1874.

Peut être que les esprits les plus avisés de ce forum nous apporteront des éléments de réponse à cette question.

A+

ducat78 a écrit:
Les conditions de tir pour ces essais sont identiques à celles du Fusil Gras = Assis avec appui avant sous la surveillance du LabRadar.

 
C'est toujours aussi intéressant ! Félicitations pour ton abnégation !  

Je dévie un tout petit peu... Tu utilises un appareil de la marque LabRadar pour mesurer tes vitesses. J'en ai déjà vu un dans mon stand...

Es-tu satisfait de cet appareil ?

Bonsoir Lolo577,

oui je suis très satisfait du LabRadar, d'autant que dans mon stand small bore l'usage d'un chronographe classique à cellules photosensibles n'est pas possible pour plusieurs raisons:

* une toiture allant environ 5m au delà du pas de tir ne permet le fonctionnement d'un chrono classique même si il y a un éclairage. Et en plus ces chronos n'aiment pas les néons.

* la présence de rameneurs de cible électriques au pied du pas de tir ne permet pas une installation d'un chrono classique.

Avec le LabRadar, il suffit de le positionner sur le côté, aligné au niveau de la bouche du canon et orienté vers la cible. C'est rapide et simple à faire, et pas de risque de lui coller une balle comme cela peut arriver avec un chrono classique.

Sinon la plus grande précision et la plus grande constance des mesures du LabRadar par rapport aux chronos classique est indéniable, il est devenu la référence, en particulier pour le TLD.

Le labRadar est réglable pour différents paramètres, comme par exemple la sensibilité des micros de déclenchement. Cela permet d'adapter cette sensibilité au calibre tiré et d'éviter des déclenchements de mesure intempestifs provoqués par les tirs des collègues à côté. Pour la mesure de calibre léger, il est possible de brancher un micro externe pour plus de sensibilité. C'est ce que j'utilise lorsque que je fais des mesures de 22lr.
Le LabRadar de par sa technologie est capable de mesurer les vitesses initiales à 6 distances différentes pour chaque tir. Elles sont paramétrables, personnellement je les ai fixées à 0, 10, 20, 30, 40 et 50M. 
La puissance des modèles vendus dans l'UE est limitée, les exemplaires vendus par exemple aux USA peuvent mesurer les vitesses à plus grande distance.

Bien entendu le LabRadar calcul pour chaque série les écarts type, le Vmoy, les écarts VMini Vmaxi, etc...

Toutes les données peuvent être transférée sur PC, sa mémoire interne permet la sauvegarde d'une centaine de séries, et cette mémoire interne peut être augmentée avec une carte SD.

Outre l'investissement que nécessite son achat (le prix s'oublie et la qualité reste !) le seul petit bémol est la consommation électrique, je conseille d'avoir toujours un lot de 6 piles AA d'avance avec l'appareil pour éviter de rester un plan en pleine séance de mesure.

Voilà pour mon modeste retour d'expérience.

A+

Le LabRadar peut aussi s'alimenter par prise USB (5 V), donc par un accu 5 V indépendant, du type que certains utilisent pour prolonger l'autonomie de leur téléphone portable.

Quant aux déviations du Gras quand la charge est modifiée, bien plus grandes qu'avec le M.86, faut-il y voir un effet du verrouillage asymétrique, qu'on avait déjà caractérisé à l'époque ? Le M.86 ayant un verrouillage symétrique.
De plus, la mise à bois du Gras est tout l'inverse d'un bedding ; sur le M.86 c'est déjà plus conventionnel.

Le fusil Gras, c'est d'abord un Chassepot...

ducat78 a écrit:Bonsoir Lolo577,

oui je suis très satisfait du LabRadar, d'autant que dans mon stand small bore l'usage d'un chronographe classique à cellule photosensible n'est pas possible pour plusieurs raisons....

A+

Je te remercie très sincèrement pour ta réponse complète et précise.  

Je suis intéressé par ce type de matériel pour rendre moins empirique la mise au point de mes cartouches de tout calibre. Le LabRadar n'est tout de même pas donné...

Verchère a écrit:... Le M.86 ayant un verrouillage symétrique. ...

En fait non, mais ça paraît tout de même moins dissymétrique que le Gras, et surtout la dissymétrie est verticale et non latérale.

La Labradar est tout de même bien coûteux, et chez moi il déconne un peu (n'entend pas les départs, surtout avec RDS) ; peut-être à cause du bruit de fond constant et assez élevé (un torrent à 2 mètres et une cascade à 100 mètres).
Si les lieux le permettent un chronographe optique traditionnel est bien suffisant ; mais capricieux au point de vue de la luminosité optimale.

Certes, ayant "quelques facilités" j'ai scellé au sol, devant la table de bench-rest, un support réglable en hauteur et orientation sur lequel le chronographe s'encastre sans jeu. Il suffit de le poser dans son logement, aucun réglage à refaire (sauf quand un arbre tombe sur le support)  : si le fusil est bien au milieu de la table et la cible au milieu de la butte, la balle passe juste là où il faut.

Verchère a écrit:

La Labradar est tout de même bien coûteux, et chez moi il déconne un peu (n'entend pas les départs, surtout avec RDS) ; peut-être à cause du bruit de fond constant et assez élevé (un torrent à 2 mètres et une cascade à 100 mètres).
Si les lieux le permettent un chronographe optique traditionnel est bien suffisant ; mais capricieux au point de vue de la luminosité optimale.

Bonjour Verchère,

as-tu réglé la sensibilité du micro interne de détection des départs de coup ?

Si après avoir paramétré le niveau le plus sensible tu as encore quelques non prises en compte de départs, il y a la possibilité de brancher un petit micro externe.
J'avais le même soucis avec de la 22 et depuis l'utilisation de ce micro externe tous les départs de tir sont détectés, y compris avec une 22 + RDS.

A+

C'est pas moi qui ai la maîtrise de l'engin, je ne m'occupe directement que des doublages par chronographe optique ; le Labradar j'évite surtout de le faire tomber !
Donc effectivement, je ne suis pas certain que les réglages soient toujours optimaux pour le calibre en cours.