Restauration d'une épave de Lebel
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
La carabine en question ... de gosse, ou "de salon" pour adultes ? Je sais pas, ce genre de trucs sans véritable culasse mais avec moulte fioritures sur les garnitures m'a toujours laissé froid. J'en ai tout de même vu beaucoup accrochés sur des murs de salon ; y-en a qui trouvent ça beau...
Le calibre est sans doute le 6 mm Flobert, parfaitement introuvable car ce qui est maintenant vendu sous ce nom n'est que du 22 Bosquette en cotes maxi, destiné à des carabines récentes chambrées 22 Bosquette mais officiellement dénommées 6 mm Flobert pour contourner je ne sais quelle législation "de bien pensants qui prennent les autres pour des mal pensants" (et pour le coup, c'est pas la nôtre, de législation).
Pour l'électrolyse, je pense que "Piotr Szut" a donné les réponses.
Sinon, je ne vais pas ressasser ce que j'avais dit ici ou là, par exemple :
https://www.tircollection.com/t16623-l-electrolyse-pour-les-nuls#215836
https://www.tircollection.com/t24275-renseignements-technique-d-electrolyse#324847
https://www.tircollection.com/t38385p25-reconstruction-d-un-mannlicher-1888#518750
Mais d'abord, tu dois lire tout ce sujet, où "Winchester 1866" passait une revue complète des techniques :
https://www.tircollection.com/t18518-comment-retirer-l-oxydation-sur-les-metaux-ferreux#243807
Le calibre est sans doute le 6 mm Flobert, parfaitement introuvable car ce qui est maintenant vendu sous ce nom n'est que du 22 Bosquette en cotes maxi, destiné à des carabines récentes chambrées 22 Bosquette mais officiellement dénommées 6 mm Flobert pour contourner je ne sais quelle législation "de bien pensants qui prennent les autres pour des mal pensants" (et pour le coup, c'est pas la nôtre, de législation).
Pour l'électrolyse, je pense que "Piotr Szut" a donné les réponses.
Sinon, je ne vais pas ressasser ce que j'avais dit ici ou là, par exemple :
https://www.tircollection.com/t16623-l-electrolyse-pour-les-nuls#215836
https://www.tircollection.com/t24275-renseignements-technique-d-electrolyse#324847
https://www.tircollection.com/t38385p25-reconstruction-d-un-mannlicher-1888#518750
Mais d'abord, tu dois lire tout ce sujet, où "Winchester 1866" passait une revue complète des techniques :
https://www.tircollection.com/t18518-comment-retirer-l-oxydation-sur-les-metaux-ferreux#243807
Dernière édition par Verchère le Dim 23 Sep 2018, 17:19, édité 1 fois
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Petit complément :
Pour l'électrolyse, le sel de choix est le cyanure de potassium, généralement utilisé dans l'industrie. Mais c'est comme les full-auto, les quidams moyens ne sont pas censés y avoir accès...
Le sel de cuisine est à proscrire absolument, ainsi que tous les chlorures.
Le salpêtre est très satisfaisant, mais pas forcément facile à se procurer.
Restent donc la soude caustique et la potasse caustique (utilisée en traitement de l'eau acide).
"Caustique", c'est "hydroxyde" ; la soude caustique c'est l'hydroxyde de sodium, Na OH.
Ce qui est vendu sous le nom "cristaux de soude" ou "soude Solvay" c'est pas ça, c'est du carbonate, moins efficace voire totalement inefficace. Et la lessive St Marc, c'est pas de la soude caustique...
La "lessive de soude" par contre, c'est bien Na OH (mais la soude caustique en paillettes ou en lentilles se conserve mieux - en emballage étanche à l'air, sinon elle se dissout dans l'humidité atmosphérique).
PS : il me semble avoir passé des photos de mon installation d'électrolyse "pour appartement" (chargeur de téléphone, rhéostat et bocal à conserves). Mais je retrouve pas le sujet ! Si au fil des recherches sur l'électrolyse quelqu'un voit passer ce message, merci de le signaler ici.
Pour l'électrolyse, le sel de choix est le cyanure de potassium, généralement utilisé dans l'industrie. Mais c'est comme les full-auto, les quidams moyens ne sont pas censés y avoir accès...
Le sel de cuisine est à proscrire absolument, ainsi que tous les chlorures.
Le salpêtre est très satisfaisant, mais pas forcément facile à se procurer.
Restent donc la soude caustique et la potasse caustique (utilisée en traitement de l'eau acide).
"Caustique", c'est "hydroxyde" ; la soude caustique c'est l'hydroxyde de sodium, Na OH.
Ce qui est vendu sous le nom "cristaux de soude" ou "soude Solvay" c'est pas ça, c'est du carbonate, moins efficace voire totalement inefficace. Et la lessive St Marc, c'est pas de la soude caustique...
La "lessive de soude" par contre, c'est bien Na OH (mais la soude caustique en paillettes ou en lentilles se conserve mieux - en emballage étanche à l'air, sinon elle se dissout dans l'humidité atmosphérique).
PS : il me semble avoir passé des photos de mon installation d'électrolyse "pour appartement" (chargeur de téléphone, rhéostat et bocal à conserves). Mais je retrouve pas le sujet ! Si au fil des recherches sur l'électrolyse quelqu'un voit passer ce message, merci de le signaler ici.
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Bon. Savoir? Nan, y en a pas vraiment. Du bidouillage modeste, avec votre aide ici, et qui m'a donné réellement plaisir. Et puis le résultat est quand même nettement meilleur que ce que j'avais au départ entre les mains.Baccardi a écrit:Après avoir pris le temps de remonter tout le sujet... admirable, félicitations, quel savoir
Verchère, merci pour ton aide. je comprends que ça puisse être agaçant d'avoir à répéter les mêmes trucs, comme si on s'adressait à des sourds. Je vois bien le temps que tu prends à répondre aux questions des uns et des autres. J'ai d'ailleurs entrepris de lister sur un doc à part les commentaires en réponse à toutes sortes de questions que je trouve ici de part et d'autre. Ça pourrait vraiment faire l'objet d'une édition du style "Comment restaurer une arme ancienne façon Tir et collection".
Ca y est, j'ai pigé pour l'électrolyse. Soude caustique (je n'ai pas de salpêtre ds ma cave, ou du moins je ne l'ai pas identifié) et pas de sel! Ça a marché.
Ma petite carabine est en bon chemin. J'y reviendrai. Fabrication liègeoise (le marquage est apparu au nettoyage).
Cordialement à toi.
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Du nouveau pour mon tuteur à tomates reconstitué : finalement, j'essaie, j'ose essayer, de le revendre...au moins le prix qu'il m'a coûté :
https://www.naturabuy.fr/Fusil-Lebel-Modele-1886-reconstitue--item-5123868.html
https://www.naturabuy.fr/Fusil-Lebel-Modele-1886-reconstitue--item-5123868.html
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
magnifique travail
je suis sur le cul bravo
je suis sur le cul bravo
seb21t- Membre
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Date d'inscription : 03/09/2018
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Allez, je fais remonter une dernière fois ce sujet (vu près de 8000 fois svp, et je me demande bien pourquoi !), car finalement j'ai revendu ce fusil. Revendu le prix ... que j'avais payé au départ!
Il est parti qque part du côté d'Oradour/Glane.
Avec en plus le plaisir trouvé dans l'aventure, et celui de savoir que ce Lebel, sauvé d'une triste reconversion en tuteur à tomates, participera bientôt et glorieusement à une exposition temporaire sur la fin de la première guerre mondiale. Une place qui lui conviendra parfaitement.
Ceci dit, et pour éviter tout conflit, je m'empresse d'ajouter que je n'ai rien contre les tuteurs à tomates et encore moins contre les tomates, soyons clair!
Du coup, fort de l'expérience acquise à vos côtés, je vais utiliser mes sous à remettre le couvert sur un nouvel objet : un Gras recalibré chasse. Bon, je sais c'est triste et pas emballant. La différence, pour moi notable, c'est que la mécanique est en excellent état me semble-t-il...
Mais je vais ouvrir un nouveau sujet pour l'occasion, avec votre permission.
Il est parti qque part du côté d'Oradour/Glane.
Avec en plus le plaisir trouvé dans l'aventure, et celui de savoir que ce Lebel, sauvé d'une triste reconversion en tuteur à tomates, participera bientôt et glorieusement à une exposition temporaire sur la fin de la première guerre mondiale. Une place qui lui conviendra parfaitement.
Ceci dit, et pour éviter tout conflit, je m'empresse d'ajouter que je n'ai rien contre les tuteurs à tomates et encore moins contre les tomates, soyons clair!
Du coup, fort de l'expérience acquise à vos côtés, je vais utiliser mes sous à remettre le couvert sur un nouvel objet : un Gras recalibré chasse. Bon, je sais c'est triste et pas emballant. La différence, pour moi notable, c'est que la mécanique est en excellent état me semble-t-il...
Mais je vais ouvrir un nouveau sujet pour l'occasion, avec votre permission.
T.Jiel- Membre confirmé
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Date d'inscription : 17/07/2018
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Bonjour T.Jiel, Je reprends ce post mais ma question est sur la crosse d'un KNIL qui est en mauvaise état, serais tu OK pour les refaire (deux - 1/chaque côté), vu ta qualité de travail sur ce lebel? cordialement philippe a écrit:Bonjour,
Pour commencer, je voudrais m'expliquer un peu sur ma démarche. Je ne suis ni chasseur ni affilié à un club de tir. Les armes à feu anciennes m'interressent uniquement pour leur côté Histoire. Ca faisait des années que je lorgnais ce genre d'objets chez les brocs sans jamais faire la démarche d'en acquérir. Mais il y a qques semaines, et pour la première fois, j'ai acheté sur Natura (60€) ceci :
Crosse brisée et brûlée. Je l'ai donc refaite et procédé à un bon nettoyage du métal :
Le métal est très attaqué par la rouille, mais la culasse, plus épargnée, fonctionne. Pour le bois j'ai utilisé du hêtre, ce qui me semble correct. La baïonnette, je l'ai acheté en plus (28€ + port). Bien rouillée elle aussi.
Auriez-vous une idée de l'âge de ce fusil, des infos sur son histoire :
Onopi- Membre
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Je crains que pour "JTiel" il ne soit nécessaire de préciser un peu de quoi est-ce qu'y s'agit...
Et même pour moi !
Quoique je subodore que ça ait un rapport avec la Compagnie des Indes Néerlandaises... Autrement dit les plus vicieux colonialistes que l'occident ait produit (ben oui, voilà de quoi est faite la bicyclette surchargée de tulipes).
Donc peut-être un revolver destiné à buter un pauvre portefaix javanais qui aurait détourné un petit éclat de noix de coprah...
Bien sûr, tout ça est à prendre au second degré ! Enfin, peut-être...
Et même pour moi !
Quoique je subodore que ça ait un rapport avec la Compagnie des Indes Néerlandaises... Autrement dit les plus vicieux colonialistes que l'occident ait produit (ben oui, voilà de quoi est faite la bicyclette surchargée de tulipes).
Donc peut-être un revolver destiné à buter un pauvre portefaix javanais qui aurait détourné un petit éclat de noix de coprah...
Bien sûr, tout ça est à prendre au second degré ! Enfin, peut-être...
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Oui, il s'agit bien du revolver développé pour la Koninklijk Nederlands Indisch Leger » (KNIL),
J.F.J. Bar obtint en août 1892 une première commande pour la fourniture de pièces détachées brutes pour 3.754 revolvers M.1891 livrée jusqu'en 1895, une seconde commande comprenait 2.200 pièces et fut attribuée à la firmeL. Wittich à La Haye,la firme Ned Mij, représentant néerlandais de la société anglaise Vickers-Armstrong Ltd, obtenu la troisième commande pour la fourniture de 5.830 pièces (info issu du beau texte historique de "VOXAN" sur ce site), car à chaque nouvelle pièce je voyage et essaye de connaître tous les détails historiques te techniques. Celui ci, je ne l'ai pas encore démonté, mais le vendeur n'avait pas bien précisé que les crosses avaient été "re-bricolées" (pas beau et surtout pas les mêmes, voir photo et je veux les refaire ou changer). Je post plus tard mes photo de mon Knil, bonne journée philippe
J.F.J. Bar obtint en août 1892 une première commande pour la fourniture de pièces détachées brutes pour 3.754 revolvers M.1891 livrée jusqu'en 1895, une seconde commande comprenait 2.200 pièces et fut attribuée à la firmeL. Wittich à La Haye,la firme Ned Mij, représentant néerlandais de la société anglaise Vickers-Armstrong Ltd, obtenu la troisième commande pour la fourniture de 5.830 pièces (info issu du beau texte historique de "VOXAN" sur ce site), car à chaque nouvelle pièce je voyage et essaye de connaître tous les détails historiques te techniques. Celui ci, je ne l'ai pas encore démonté, mais le vendeur n'avait pas bien précisé que les crosses avaient été "re-bricolées" (pas beau et surtout pas les mêmes, voir photo et je veux les refaire ou changer). Je post plus tard mes photo de mon Knil, bonne journée philippe
Onopi- Membre
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Date d'inscription : 07/10/2018
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Ha aie aie!! Effectivement y a eu du rebouchage!
On attend les photos de l'ensemble. Après, hein, la machine à copier n'est pas encore opérationnelle, comme on sait.
Mais qui sait?
On attend les photos de l'ensemble. Après, hein, la machine à copier n'est pas encore opérationnelle, comme on sait.
Mais qui sait?
T.Jiel- Membre confirmé
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Date d'inscription : 17/07/2018
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Un peu plus haut dans ce sujet il s'était révélé une lacune, à propos des dimensions du piston de magasin.
J'y ai remédié, ici :
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Lebel-Berthier/Magasin_Lebel.pdf
Dessins cotés du piston Mle 1886 (pour balle à bout rond méplaté), du piston pour balle D (ou tous autres types de balles), et du ressort.
J'y ai remédié, ici :
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Lebel-Berthier/Magasin_Lebel.pdf
Dessins cotés du piston Mle 1886 (pour balle à bout rond méplaté), du piston pour balle D (ou tous autres types de balles), et du ressort.
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Bonjour à tous,
Comme je disais il y a qques jours sur le topic de la machine à tailler des bois, j'ai acquis un(e) nouvelle "épave"?, tuteur à tomates ? de 1886, que j'ai l'intention de remettre ds un état plus avenant, fort de l'expérience acquise l'année dernière avec votre aide. Puisque j'ai déjà des soucis, je vais donc continuer dans ce même topic, histoire de ne pas multiplier mes traces...
Cette ferrailles nue est en bien meilleur état que la précédente, peut être même serait elle tirable...???, à voir. Mon premier but pour l'instant est de la rendre "présentable", tout comme l'autre.
Qques images de l'état général :
Un 1886 M 93 de St Etienne fabriqué en 1916. Bon, OK, c'est rouillé, mais j'ai connu pire .
La ferraille est complète, manque les ressorts du percuteur (présent mais cassé en deux) et celui du magasin, ainsi que toutes les garnitures et les bois.
Je ne suis pas au bout, donc.
Premiers soucis : sur la dernière image, l'arrière du pontet est tordu. Pas compliqué, je vais chauffer doucement et redresser. Plus embêtant, il manque l'extrémité du levier de manœuvre qui a été cassé, et ma première question à ce sujet, c'est comment on le démonte? Je crois que je m'en était sorti facilement sur l'autre épave, mais là, je ne vois pas...
Comme je disais il y a qques jours sur le topic de la machine à tailler des bois, j'ai acquis un(e) nouvelle "épave"?, tuteur à tomates ? de 1886, que j'ai l'intention de remettre ds un état plus avenant, fort de l'expérience acquise l'année dernière avec votre aide. Puisque j'ai déjà des soucis, je vais donc continuer dans ce même topic, histoire de ne pas multiplier mes traces...
Cette ferrailles nue est en bien meilleur état que la précédente, peut être même serait elle tirable...???, à voir. Mon premier but pour l'instant est de la rendre "présentable", tout comme l'autre.
Qques images de l'état général :
Un 1886 M 93 de St Etienne fabriqué en 1916. Bon, OK, c'est rouillé, mais j'ai connu pire .
La ferraille est complète, manque les ressorts du percuteur (présent mais cassé en deux) et celui du magasin, ainsi que toutes les garnitures et les bois.
Je ne suis pas au bout, donc.
Premiers soucis : sur la dernière image, l'arrière du pontet est tordu. Pas compliqué, je vais chauffer doucement et redresser. Plus embêtant, il manque l'extrémité du levier de manœuvre qui a été cassé, et ma première question à ce sujet, c'est comment on le démonte? Je crois que je m'en était sorti facilement sur l'autre épave, mais là, je ne vois pas...
T.Jiel- Membre confirmé
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Localisation : Le Mans 72
Date d'inscription : 17/07/2018
Re: Restauration d'une épave de Lebel
il est pas mal celui là
pour le démontage ... en bas de page ..... http://armesfrancaises.free.fr/FR%20Mle%201886%20M93.html
pour le démontage ... en bas de page ..... http://armesfrancaises.free.fr/FR%20Mle%201886%20M93.html
Invité- Invité
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Pontet tordu , crosse vraisemblablement cassée en 1940 ...
Non pas construit en 1916 , mais "remastérisé " à Tulle en 1916 (MAT 1916 ) avec (entre autre ) un boitier Saint Etienne . Un numéro de série lisible ?
Bon courage , je vais suivre avec grande attention
@+
Non pas construit en 1916 , mais "remastérisé " à Tulle en 1916 (MAT 1916 ) avec (entre autre ) un boitier Saint Etienne . Un numéro de série lisible ?
Bon courage , je vais suivre avec grande attention
@+
Ce qui doit se faire se fait ,ce qui ne se fait pas ne devait pas se faire .....:pirat:
"Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler , les politiciens ont ,eux, les moyens de vous faire taire " Coluche ...
Solitaire du 57- Pilier du forum
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Localisation : à l'Est ,en Lorraine
Date d'inscription : 17/11/2013
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Super, après mon K98, un lebel, le fofo vit à fond...
Je vais bien évidemment suivre le sujet qui me passionne...
Je vais bien évidemment suivre le sujet qui me passionne...
steph2706- Membre confirmé
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Localisation : Clermont Ferrand
Date d'inscription : 08/01/2016
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Il n'a pas l'air si mal, ce Lebel. Sans doute tirable ; peut-être dans les coins, mais ça n'enlève qu'à peine au plaisir.
Il restera sûrement des cratères profonds, que je t'engage à accepter sinon les cotes n'y seront plus.
L'alignement du "93" indiquera s'il est d'origine ou rajouté ; l'examen du renfort de culasse (portant la vis d'assemblage de tête mobile) indique aussi le type (1886 modifié 93 ou 1886-93 d'origine, voir sur mon site la table de la modif 93, mais la pièce rapportée et son rivet sont parfois très peu visibles, uniquement révélés par la corrosion). Y-a aussi tout simplement le numéro (avec ses lettres) qui a de fortes chances de pointer vers l'arme d'origine (éventuellement recanonnée en 1916) ; sur TCAR y-a des spécialistes des n°.
Pour détordre le pontet je te conseille le chalumeau, parce-que ça a beau être de l'acier doux c'est quand même plié assez serré.
Pour redresser un pontet très déformé j'ai réalisé un gabarit massif (pour plaquer dessus la pièce à l'aide de pinces, tout en chauffant divers points au chalumeau), mais ici ça ne semble pas nécessaire. Quand ce sera le moment je pourrai publier le plan de la pièce avec cotes et rayons réécrits (il faut bien respecter les galbes, sinon le bois portera mal et ça ne fera pas un bon modèle pour d'autres fabrications).
Le ressort est parfois encore bon dans les culasses jetées en bord de route en juin 40, si elles étaient bien graissées. Alors n'en achètes pas... Ni s'il te manque des vis... Et pour les épingles, on pourra en causer ; voire même le ressort de magasin (si tu es moins pressé que d'habitude, bien sûr).
N'empêche que ... ce coup-ci va falloir y arriver, à forer le magasin dans le fût !
Au cas où, je viens de mettre la main sur les cotes et angles d'affûtage pour réaliser des forêts "langue d'aspic", "à 2 plats" et "mèches à canons", pour forage profond dans le laiton (cours du centre technique de décolletage, y-a moins de 20 ans). Ça devrait marcher dans le bois...
Une crosse de Lebel, très courte, devrait supprimer l'effet des flexions parasites durant le copiage et ainsi permettre de mieux cerner tes problèmes.
Ce type est d'ailleurs un grand classique, alors ça vaudrait peut-être le coup de te tailler un modèle le plus exact possible, en bois très dur avec inserts métalliques pour les centres de rotation.
J'espère attendre avec impatience les résultats (autrement dit, que tu prendras ton temps pour bien fignoler).
Il restera sûrement des cratères profonds, que je t'engage à accepter sinon les cotes n'y seront plus.
L'alignement du "93" indiquera s'il est d'origine ou rajouté ; l'examen du renfort de culasse (portant la vis d'assemblage de tête mobile) indique aussi le type (1886 modifié 93 ou 1886-93 d'origine, voir sur mon site la table de la modif 93, mais la pièce rapportée et son rivet sont parfois très peu visibles, uniquement révélés par la corrosion). Y-a aussi tout simplement le numéro (avec ses lettres) qui a de fortes chances de pointer vers l'arme d'origine (éventuellement recanonnée en 1916) ; sur TCAR y-a des spécialistes des n°.
Pour détordre le pontet je te conseille le chalumeau, parce-que ça a beau être de l'acier doux c'est quand même plié assez serré.
Pour redresser un pontet très déformé j'ai réalisé un gabarit massif (pour plaquer dessus la pièce à l'aide de pinces, tout en chauffant divers points au chalumeau), mais ici ça ne semble pas nécessaire. Quand ce sera le moment je pourrai publier le plan de la pièce avec cotes et rayons réécrits (il faut bien respecter les galbes, sinon le bois portera mal et ça ne fera pas un bon modèle pour d'autres fabrications).
Le ressort est parfois encore bon dans les culasses jetées en bord de route en juin 40, si elles étaient bien graissées. Alors n'en achètes pas... Ni s'il te manque des vis... Et pour les épingles, on pourra en causer ; voire même le ressort de magasin (si tu es moins pressé que d'habitude, bien sûr).
N'empêche que ... ce coup-ci va falloir y arriver, à forer le magasin dans le fût !
Au cas où, je viens de mettre la main sur les cotes et angles d'affûtage pour réaliser des forêts "langue d'aspic", "à 2 plats" et "mèches à canons", pour forage profond dans le laiton (cours du centre technique de décolletage, y-a moins de 20 ans). Ça devrait marcher dans le bois...
Une crosse de Lebel, très courte, devrait supprimer l'effet des flexions parasites durant le copiage et ainsi permettre de mieux cerner tes problèmes.
Ce type est d'ailleurs un grand classique, alors ça vaudrait peut-être le coup de te tailler un modèle le plus exact possible, en bois très dur avec inserts métalliques pour les centres de rotation.
J'espère attendre avec impatience les résultats (autrement dit, que tu prendras ton temps pour bien fignoler).
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Merci à tous. Je vois que ne m'en voulez pas trop d'avoir déserter le forum durant de longs mois.
Je suis allé sur la page de"Les armes réglementaires" (excellent site). L'axe de ce sacré levier de manœuvre semble n'être que glissé dans le perçage. Mais le mien ne veux rien savoir. Il tourne un peu sur son axe et c'est tout.
Pour l'instant, je suis la procédure du chef : j'ai tout gratté gentiment (avec un couteau en inox sans dents), dégraissé avec une vieille brosse à dent à l'eau chaude + liquide vaisselle, et actuellement la ferraille passe à l'électrolyse. Je reviendrai avec les numéros d'identification.
Par ailleurs j'ai commencé à tailler les bois et bien sûr, ce coup ci j'ai bien l'intention de percer entièrement le fut. J'ai pris une mèche plate de 18 toute neuve (autour de 4€) relimée à 17 dont j'ai coupé la queue et l'ai brasée sur un tube de 10. Malheur, j'ai fait un essai ds un bout de sapin et paf, le bout de mèche s'est pété en son milieu. Je suppose que la chauffe au moment de la brasure a bousillé la dureté de l'acier. Pourtant, du sapin...???
Je vais recommencer avec le bout de mèche qu'il me reste...
Je suis allé sur la page de"Les armes réglementaires" (excellent site). L'axe de ce sacré levier de manœuvre semble n'être que glissé dans le perçage. Mais le mien ne veux rien savoir. Il tourne un peu sur son axe et c'est tout.
Pour l'instant, je suis la procédure du chef : j'ai tout gratté gentiment (avec un couteau en inox sans dents), dégraissé avec une vieille brosse à dent à l'eau chaude + liquide vaisselle, et actuellement la ferraille passe à l'électrolyse. Je reviendrai avec les numéros d'identification.
Par ailleurs j'ai commencé à tailler les bois et bien sûr, ce coup ci j'ai bien l'intention de percer entièrement le fut. J'ai pris une mèche plate de 18 toute neuve (autour de 4€) relimée à 17 dont j'ai coupé la queue et l'ai brasée sur un tube de 10. Malheur, j'ai fait un essai ds un bout de sapin et paf, le bout de mèche s'est pété en son milieu. Je suppose que la chauffe au moment de la brasure a bousillé la dureté de l'acier. Pourtant, du sapin...???
Je vais recommencer avec le bout de mèche qu'il me reste...
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Salut
Tiré du livre de Messieurs Huon et Barrelier , la procédure de démontage du mécanisme d'alimentation .
De ma petite expérience , celle qui fonctionne le mieux .
Ton "sélecteur " possèdes une came sur son axe qu'il faut aligner avec l'orifice tailler dans le fond de magasin pour pouvoir pouvoir le sortir .
@+
Tiré du livre de Messieurs Huon et Barrelier , la procédure de démontage du mécanisme d'alimentation .
De ma petite expérience , celle qui fonctionne le mieux .
Ton "sélecteur " possèdes une came sur son axe qu'il faut aligner avec l'orifice tailler dans le fond de magasin pour pouvoir pouvoir le sortir .
@+
Ce qui doit se faire se fait ,ce qui ne se fait pas ne devait pas se faire .....:pirat:
"Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler , les politiciens ont ,eux, les moyens de vous faire taire " Coluche ...
Solitaire du 57- Pilier du forum
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Date d'inscription : 17/11/2013
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Grand merci . Je ne parvenais pas à faire tourner ce levier parce qu'il est tordu au niveau de la cassure. Mauvaise surprise en démontant l'ensemble, le ressort d'auget est cassé. Zut, il n'a pas l'air simple çui-là :
Je n'ai pas pu aller au bout de l'électrolyse, je crois bien avoir grillé mon chargeur de batterie .
Le fut a bien avancé. D'abord un essai sur un bout de hêtre, puis j'ai pris un bout de noyer surdimensionné et l'ai percé avec une mèche plate sur 8 ou 10 cm, histoire de guider l'autre mèche :
Un fer rond de 12 que j'ai percé à un bout sur 3 cm au diamètre de la queue de la mèche + 0.5 mm, puis brasé. Ce coup-ci ça a bien tenu. Longueur du perçage, près de 78 cm. Donc allers retours de la mèche pour évacuer la poussière (ça chauffait bien !). Le morceau de bois serré sur l'étau, perçage à main levée. Effectivement pas très précis en sortie, d'où la nécessité avec cette procédure (merci Verchère, tu en avais parlé l'année dernière comme d'une possibilité) de percer un bois plus gros et de le mettre aux cotes finales à partir du perçage. Le trou est droit de part en part. Après, traçage aux deux extrémités puis mise aux cotes à la dégau. J'ai ensuite dégrossi les gorges (prises de main et logement du canon) à la toupie :
Les marquages : ils ne sont pas nombreux, il y en a beaucoup moins que sur le Lebel précédent :
Le canon, le pontet, le levier de culasse et la pièce de culasse coté percuteur sont au même numéro (74 736). Je n'ai pas trouvé autre chose, à part ce qui se voit sur les premières images : Manu de St Etienne Mle 1886 M 93 et MAT 1916.
Je n'ai pas pu aller au bout de l'électrolyse, je crois bien avoir grillé mon chargeur de batterie .
Le fut a bien avancé. D'abord un essai sur un bout de hêtre, puis j'ai pris un bout de noyer surdimensionné et l'ai percé avec une mèche plate sur 8 ou 10 cm, histoire de guider l'autre mèche :
Un fer rond de 12 que j'ai percé à un bout sur 3 cm au diamètre de la queue de la mèche + 0.5 mm, puis brasé. Ce coup-ci ça a bien tenu. Longueur du perçage, près de 78 cm. Donc allers retours de la mèche pour évacuer la poussière (ça chauffait bien !). Le morceau de bois serré sur l'étau, perçage à main levée. Effectivement pas très précis en sortie, d'où la nécessité avec cette procédure (merci Verchère, tu en avais parlé l'année dernière comme d'une possibilité) de percer un bois plus gros et de le mettre aux cotes finales à partir du perçage. Le trou est droit de part en part. Après, traçage aux deux extrémités puis mise aux cotes à la dégau. J'ai ensuite dégrossi les gorges (prises de main et logement du canon) à la toupie :
Les marquages : ils ne sont pas nombreux, il y en a beaucoup moins que sur le Lebel précédent :
Le canon, le pontet, le levier de culasse et la pièce de culasse coté percuteur sont au même numéro (74 736). Je n'ai pas trouvé autre chose, à part ce qui se voit sur les premières images : Manu de St Etienne Mle 1886 M 93 et MAT 1916.
T.Jiel- Membre confirmé
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Date d'inscription : 17/07/2018
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Avec le n° de série P 74736 quelqu'un pourra te donner la date de fabrication.
Le canon est de Tulle, début 1916 ; donc sans doute une grosse réparation en 1916 (y vient à peine d'être révisé, quoi).
L'électrolyse, il aurait mieux valu démonter avant ; le ressort d'auget aurait alors peut-être (assez vraisemblablement) survécu. Alors les autres ressorts faut pas les toucher, et les mettre au chaud pendant quelques semaines.
Car les ressorts ne supportent pas l'électrolyse, sauf à utiliser un courant très faible, si faible qu'on ne voit pas de bulles.Y-a donc pas besoin d'un chargeur de batterie, pour 1 à 3 petites pièces un chargeur de vieux téléphone portable suffit bien (afin d'éviter de le cramer par excès de courant, limitation par la résistance d'un vieux séche-cheveu 220 V sur laquelle on déplace une pince crocodile).
Ce ressort d'auget il m'en faut 2, donc j'en ferai au moins 4. J'ai affiné la technique sur un ressort d'arrêtoir de Mannlicher, de forme plus simple ; ça devrait se transposer au ressort d'auget de Lebel, mais c'est pas pour tout de suite.
Le fût, ça démarre super-bien !
Les "langue d'aspic" se font en plaquettes à visser au bout d'une tige, pour le bois (ci-dessus). Pour forer le métal les plaquettes étaient plus fortes avec un profil de coupe différent, et on les vissait plutôt en travers d'un tube qui permettait d'injecter de l'huile sur les arêtes de coupe. Dans le bois l'huile est inutile mais de l'air comprimé expulserait les copeaux et éviterait d'avoir à débourrer. Les copeaux sortent mieux s'ils sont étroits ; pour ce faire on gravait de petites entailles transversales sur les arêtes de coupe, entailles différemment placées sur les deux arêtes. Pour le bois ce genre de plaquettes peut se tailler soi-même, par exemple dans le bout d'une lame en acier rapide de grosse scie à métaux mécanique (pour profiter du trou déjà percé). Ou en acier moins dur, comme un couteau de faucheuse (recuire, percer, tailler, tremper, revenir et affûter).
A noter que souvent les forêts à bois plats ont un trou qui permet de les visser dans un tube plutôt que de les y souder.
L'injection d'air comprimé est toutefois plus facile si le forêt est immobile, et que c'est la pièce qui tourne ; comme je l'ai déjà dit, le trou est alors aussi mieux aligné (en théorie, il serait même contraint de rester exactement sur l'axe de rotation de la pièce ; en fait, c'est quand même pas si garanti que ça). Mais il est certain que c'est plus compliqué que de forer une pièce tenue dans l'étau.
Le canon est de Tulle, début 1916 ; donc sans doute une grosse réparation en 1916 (y vient à peine d'être révisé, quoi).
L'électrolyse, il aurait mieux valu démonter avant ; le ressort d'auget aurait alors peut-être (assez vraisemblablement) survécu. Alors les autres ressorts faut pas les toucher, et les mettre au chaud pendant quelques semaines.
Car les ressorts ne supportent pas l'électrolyse, sauf à utiliser un courant très faible, si faible qu'on ne voit pas de bulles.Y-a donc pas besoin d'un chargeur de batterie, pour 1 à 3 petites pièces un chargeur de vieux téléphone portable suffit bien (afin d'éviter de le cramer par excès de courant, limitation par la résistance d'un vieux séche-cheveu 220 V sur laquelle on déplace une pince crocodile).
Ce ressort d'auget il m'en faut 2, donc j'en ferai au moins 4. J'ai affiné la technique sur un ressort d'arrêtoir de Mannlicher, de forme plus simple ; ça devrait se transposer au ressort d'auget de Lebel, mais c'est pas pour tout de suite.
Le fût, ça démarre super-bien !
Les "langue d'aspic" se font en plaquettes à visser au bout d'une tige, pour le bois (ci-dessus). Pour forer le métal les plaquettes étaient plus fortes avec un profil de coupe différent, et on les vissait plutôt en travers d'un tube qui permettait d'injecter de l'huile sur les arêtes de coupe. Dans le bois l'huile est inutile mais de l'air comprimé expulserait les copeaux et éviterait d'avoir à débourrer. Les copeaux sortent mieux s'ils sont étroits ; pour ce faire on gravait de petites entailles transversales sur les arêtes de coupe, entailles différemment placées sur les deux arêtes. Pour le bois ce genre de plaquettes peut se tailler soi-même, par exemple dans le bout d'une lame en acier rapide de grosse scie à métaux mécanique (pour profiter du trou déjà percé). Ou en acier moins dur, comme un couteau de faucheuse (recuire, percer, tailler, tremper, revenir et affûter).
A noter que souvent les forêts à bois plats ont un trou qui permet de les visser dans un tube plutôt que de les y souder.
L'injection d'air comprimé est toutefois plus facile si le forêt est immobile, et que c'est la pièce qui tourne ; comme je l'ai déjà dit, le trou est alors aussi mieux aligné (en théorie, il serait même contraint de rester exactement sur l'axe de rotation de la pièce ; en fait, c'est quand même pas si garanti que ça). Mais il est certain que c'est plus compliqué que de forer une pièce tenue dans l'étau.
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Personnellement, je n'utilise jamais l'électrolyse sur des armes qui pourront potentiellement tirer. J'ai toujours écouté dire que l'électrolyse rendait le métal cassant (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les ressort n'y supportent pas)...
steph2706- Membre confirmé
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Date d'inscription : 08/01/2016
Re: Restauration d'une épave de Lebel
La série P correspond à une arme MAS 1890
@+
@+
Ce qui doit se faire se fait ,ce qui ne se fait pas ne devait pas se faire .....:pirat:
"Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler , les politiciens ont ,eux, les moyens de vous faire taire " Coluche ...
Solitaire du 57- Pilier du forum
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Date d'inscription : 17/11/2013
Re: Restauration d'une épave de Lebel
L'électrolyse, il aurait mieux valu démonter avant ; le ressort d'auget aurait alors peut-être (assez vraisemblablement) survécu. Alors les autres ressorts faut pas les toucher, et les mettre au chaud pendant quelques semaines.
Car les ressorts ne supportent pas l'électrolyse, sauf à utiliser un courant très faible, si faible qu'on ne voit pas de bulles.Y-a donc pas besoin d'un chargeur de batterie, pour 1 à 3 petites pièces un chargeur de vieux téléphone portable suffit bien (afin d'éviter de le cramer par excès de courant, limitation par la résistance d'un vieux séche-cheveu 220 V sur laquelle on déplace une pince crocodile).
OK, entendu, je l'ignorais. Mais en fait, sur ce coup là le ressort était déjà cassé, vu que j'ai grillé le chargeur avant de nettoyer le mécanisme de culasse. Par contre, j'ai vu que le ressort de la hausse est pété aussi, et ça, ça vient peut être de l'électrolyse, vu que le canon y est passé.
Pour ce qui est de cette histoire de chargeur de téléphone, je vais retourner dans les posts où tu en as déjà fait mention, histoire de mieux comprendre. Parce que quand j'ai réalisé que mon vieux chargeur ne voulait plus rien savoir, je suis allé en acheter un nouveau. Mais celui là, il n'a rien voulu savoir d'emblée dès que je lui ai mis les pieds dans la soude . Ha là là, l'électronique!
Autrement les bois avancent. Tout à la main. Pas facile, sans modèle une fois de plus, entre le décryptage des copies des plans et de leurs cotes pas toujours bien lisibles. Il faut bien prendre le temps de comparer les dimensions d'un endroit à l'autre, histoire de vérifier. J'ai d'ailleurs déjà fait des erreurs. J'y ai passé une bonne partie de la journée et ce n'est pas fini, loin de là.
Je mettrai des images, bien sûr.
Merci, Solitaire, pour l'info sur l'année de fabrication. Donc, fabriqué en 1890 et sévèrement remanié en 1916. Et cette histoire de crosse cassée en 40, c'est une blague?
Car les ressorts ne supportent pas l'électrolyse, sauf à utiliser un courant très faible, si faible qu'on ne voit pas de bulles.Y-a donc pas besoin d'un chargeur de batterie, pour 1 à 3 petites pièces un chargeur de vieux téléphone portable suffit bien (afin d'éviter de le cramer par excès de courant, limitation par la résistance d'un vieux séche-cheveu 220 V sur laquelle on déplace une pince crocodile).
OK, entendu, je l'ignorais. Mais en fait, sur ce coup là le ressort était déjà cassé, vu que j'ai grillé le chargeur avant de nettoyer le mécanisme de culasse. Par contre, j'ai vu que le ressort de la hausse est pété aussi, et ça, ça vient peut être de l'électrolyse, vu que le canon y est passé.
Pour ce qui est de cette histoire de chargeur de téléphone, je vais retourner dans les posts où tu en as déjà fait mention, histoire de mieux comprendre. Parce que quand j'ai réalisé que mon vieux chargeur ne voulait plus rien savoir, je suis allé en acheter un nouveau. Mais celui là, il n'a rien voulu savoir d'emblée dès que je lui ai mis les pieds dans la soude . Ha là là, l'électronique!
Autrement les bois avancent. Tout à la main. Pas facile, sans modèle une fois de plus, entre le décryptage des copies des plans et de leurs cotes pas toujours bien lisibles. Il faut bien prendre le temps de comparer les dimensions d'un endroit à l'autre, histoire de vérifier. J'ai d'ailleurs déjà fait des erreurs. J'y ai passé une bonne partie de la journée et ce n'est pas fini, loin de là.
Je mettrai des images, bien sûr.
Merci, Solitaire, pour l'info sur l'année de fabrication. Donc, fabriqué en 1890 et sévèrement remanié en 1916. Et cette histoire de crosse cassée en 40, c'est une blague?
T.Jiel- Membre confirmé
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Age : 69
Localisation : Le Mans 72
Date d'inscription : 17/07/2018
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Pour infos sur les crosses cassées en Juin 40 ,ils cassaient donc la crosse mais aussi ils tordaient la culasse et pour finir la chose ils balançaient le tout dans un court d'eau .Bonne soirée et bonne restauration.
poilu41- Membre confirmé
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Age : 52
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Date d'inscription : 30/04/2010
Re: Restauration d'une épave de Lebel
En fait, la crosse pas toujours cassée et la culasse souvent simplement jetée loin de la route. Certains méticuleux prenaient même soin de remonter la tête mobile, mais c'est rare (ce pourquoi le percuteur est généralement HS, la pointe étant croquée par la rouille). Sur quelques km de route nationale le long de chez moi, plusieurs régiments ont laissé en plan tout leur équipement (jusqu'aux liquettes, pour un bataillon de chasseurs pyrénéens). Alors dans le temps, des fusils plus ou moins HS et des culasses balladeuses, y-en avait partout ; maintenant j'en trouve plus, ça a sans doute glissé plus profond entre les roches. Juste un Lebel ramassé par un voisin dans le torrent, y-a 3 ou 4 ans ; pas beau à voir ! J'ai laissé les cailloux concrétionnés dedans, ça lui donne un genre...
Le ressort de hausse est aussi au programme ... quand viendra son tour ! On peut compter sur le rythme moyen de un ou deux nouveaux types de pièce par an ; alors d'ici 10 ans...
L'électrolyse, c'est pourtant pas faute de l'avoir rabâché des tonnes de fois !
Regardes déjà là :
https://www.tircollection.com/t16623-l-electrolyse-pour-les-nuls#215836
https://www.tircollection.com/t24275-renseignements-technique-d-electrolyse#324847
https://www.tircollection.com/t18518-comment-retirer-l-oxydation-sur-les-metaux-ferreux#243807
Les chargeurs à régulation électronique ont un peu de mal à comprendre ce qu'on leur demande, dès qu'on sort de l'usage pour lesquel ils sont conçus. Mais pour charger les batteries, ils sont bien mieux que les anciens...
On peut aussi charger une batterie, puis l'utiliser comme générateur d'électrolyse. Mais 12 V c'est inutilement beaucoup trop ; quand j'utilisais un vieux chargeur, je le mettais en calibre 6 volts.
Les chargeurs de téléphone, tu vas dans un magasin de téléphones, y-a souvent une poubelle pour balancer les trucs HS. Tu fourres le bras dedans et tu en ramènes une grosse poignée, que tu glisses discrètement dans ta poche ; tu testes ensuite, avec un fusible assez faible pour éviter de faire sauter le disjoncteur général au cas où le zinzin soit en court circuit...
Pour tester comme pour régler ensuite le courant, mieux vaut tout de même avoir un multimètre (même une daube à 5 euros).
Pas forcément "sévèrement remanié" en 1916 ; éventuellement juste réparé. Canon peut-être usé par le tir, rayure profondément griffée par un tir juste après un impact d'obus qui avait projeté un gravillon dedans, faussé par une mauvaise chute au fond d'une tranchée, entaillé par un éclat d'obus, tordu en embrochant un gros bavarois ; ces années là furent fertiles en occasions...
Et comme je te connais, plutôt que de t'interroger sur le nombre de gentils teutons que ce fusil a peut-être tués, demande toi combien de pauvres paysans français sont morts en le serrant convulsivement...
Le ressort de hausse est aussi au programme ... quand viendra son tour ! On peut compter sur le rythme moyen de un ou deux nouveaux types de pièce par an ; alors d'ici 10 ans...
L'électrolyse, c'est pourtant pas faute de l'avoir rabâché des tonnes de fois !
Regardes déjà là :
https://www.tircollection.com/t16623-l-electrolyse-pour-les-nuls#215836
https://www.tircollection.com/t24275-renseignements-technique-d-electrolyse#324847
https://www.tircollection.com/t18518-comment-retirer-l-oxydation-sur-les-metaux-ferreux#243807
Les chargeurs à régulation électronique ont un peu de mal à comprendre ce qu'on leur demande, dès qu'on sort de l'usage pour lesquel ils sont conçus. Mais pour charger les batteries, ils sont bien mieux que les anciens...
On peut aussi charger une batterie, puis l'utiliser comme générateur d'électrolyse. Mais 12 V c'est inutilement beaucoup trop ; quand j'utilisais un vieux chargeur, je le mettais en calibre 6 volts.
Les chargeurs de téléphone, tu vas dans un magasin de téléphones, y-a souvent une poubelle pour balancer les trucs HS. Tu fourres le bras dedans et tu en ramènes une grosse poignée, que tu glisses discrètement dans ta poche ; tu testes ensuite, avec un fusible assez faible pour éviter de faire sauter le disjoncteur général au cas où le zinzin soit en court circuit...
Pour tester comme pour régler ensuite le courant, mieux vaut tout de même avoir un multimètre (même une daube à 5 euros).
Pas forcément "sévèrement remanié" en 1916 ; éventuellement juste réparé. Canon peut-être usé par le tir, rayure profondément griffée par un tir juste après un impact d'obus qui avait projeté un gravillon dedans, faussé par une mauvaise chute au fond d'une tranchée, entaillé par un éclat d'obus, tordu en embrochant un gros bavarois ; ces années là furent fertiles en occasions...
Et comme je te connais, plutôt que de t'interroger sur le nombre de gentils teutons que ce fusil a peut-être tués, demande toi combien de pauvres paysans français sont morts en le serrant convulsivement...
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