categories d'armes

parfois, il n'y a pas de logique apparente, concrète, pratique, de terrain, usuellement et fonctionnellement perceptible, liée à la chose
mais peut-être y en a-t-il une liée au penseur de la chose, à qui doit en définir et limiter l'usage et la fonction, dans un cadre beaucoup plus vaste et général, soumis à de multiples contraintes : la logique du législateur, et qui peut aussi, de ce fait, être amené à la référencer dans une grille devenant au final illisible

dans le monde industriel il faut produire pour conserver sa place
dans le monde artisanal, faire, défaire et refaire, c'est lutter contre le chômage
dans les sphères législative et exécutive, aussi, on tient à ses fonctions, et il faut alors produire ce qu'on est chargé de produire : des textes et des décisions, et les faire, les défaire et les refaire, pour garder sa position, au gré du vent, de l'humeur, des occasions, des circonstances, des opportunités, en fonction du mouvement d'untel et des voisins ou de la conjoncture, en fonction de l'actualité et des nouvelles surtout, et parce que, plus que quiconque, on est sur la sellette et qu'on a été mis là pour ça, parce qu'on ne comprendrait pas qu'on ne touche à rien, qu'il leur serait reproché de ne rien faire ou de ne rien tenter de changer, parce qu'on s'interrogerait alors à quoi ils servent, faute d'être occupés à se demander ou râler pourquoi cela change sans cesse (à tel point que cela ne change jamais, de toujours changer), le carnet oui, le carnet non, le silencieux oui, le silencieux non, classement en chiffres, puis classification en lettres, rouge de telle date à telle date, bleu avant et vert après, puis rétrospectivement jaune, rose et orange, et on s'occupe ainsi, et le temps passe, et l'argent circule, comme tourne la roue, du hamster dans sa cage

et au fait, la notion de "dangerosité" certes, mais avant elle, celle de "sécurité", susceptible de tout justifier, et même n'importe quoi
mais notions qui ne sont peut-être pas sans lien, à prendre connaissance de la première définition du "danger" donnée par le littré !...

L’administratif devient la raison d’être de l’administration, d’ailleurs nous sommes gouvernés et administrés par des énarques.
L’administration n’est plus au service du pays, et ne sert plus à son bon fonctionnement,  mais les entrepreneurs et les sociétés et les citoyens sont au service de l’administration.

jp223 a écrit:L’administratif devient la raison d’être de l’administration, d’ailleurs nous sommes gouvernés et administrés par des énarques.
L’administration n’est plus au service du pays, et ne sert plus à son bon fonctionnement,  mais les entrepreneurs et les sociétés et les citoyens sont au service de l’administration.

 
Pas faux mais pas nouveau. Que l'on soit administré par des gens qui sortent de l'école nationale d'administration, il y a une certaine logique... 

Par contre ce qu'on apprend à ces gens dans cette école est peut-être à revoir pour le bien de la population qui n'en peut plus. En quand ils gouvernent avec les idées qu'on leur a inculquées.....

Mais je prend les sentiers du hors-sujet, je m'auto-modére et vous invite à faire comme moi. Recentrons nous sur le thème.