Tankgewehr Mauser M1918

Bonjour,

 Je ne suis pas collectionneur d'armes mais félicitation pour cet achat se faire plaisir et si rare. Les photos en situation du tankgewehr en 1918  sont aussi rarissimes. Lorsque l'on regarde le prix des casques à pointe de certains régiments qui doivent leur prestige à leurs emblèmes comme le I.R.92 je préfère et de loin votre acquisition.

le herisson a écrit:

Joedu29 a écrit:Hello,

Tu as parfaitement raison, il faut en profiter si on le peut et maintenant je fais pareil, j'ai jamais vu le coffre-fort d'une banque suivre un corbillard 
Bonne journée 

En d'autres termes....
La dernière chemise n'a pas de poches

CARPE DIEM

teufelhund a écrit:

le herisson a écrit:

Joedu29 a écrit:Hello,

Tu as parfaitement raison, il faut en profiter si on le peut et maintenant je fais pareil, j'ai jamais vu le coffre-fort d'une banque suivre un corbillard 
Bonne journée 

En d'autres termes....
La dernière chemise n'a pas de poches

CARPE DIEM

elle est pas mal celle_là...la dernière chemise..! je retiens ..

Le dernier que j'ai vu (pas touché, hein !), c'était il n'y a pas si longtemps...au Musée de la Grande Guerre à VERDUN .

Zut, je viens de regarder, je n'ai que 3 vues partielles, et même pas 1 "en entier" !   


Et le premier, il me semble bien que c'était, quand j'étais bien jeune, à l'Imperial War Museum de Londres...j'avais été assez...surpris par cet "énorme fusil", bien entendu


Félicitations pour ton achat.

Voilà une arme "pas commune", pour le moins;

J'espère que tu trouveras le moyen de le "faire parler" à nouveau;

Bons tirs

Au Musée de l'Armée à Bruxelles, dans les années 1980-1990, les Tank Gewehr(s)  ornaient les colonnes de la salle 1914-1918 à l'entrée de l’ancienne salles des Alliés
Il y en avait au moins 5 ou 6 par colonne et il y avait au moins 4 colonnes, de mémoire.

Sacrée belle pièce !

Perso, j'en rêvais depuis longtemps ... ayant passé l'essentiel de ma carrière chaotique en section antichars (106 SR, ENTAC, MILAN ...) j'avais imaginé que chez moi, un jour, il y aurait dans une "niche" d'un mur de pierres apparentes, un Tankgewehr sur son bipied, première arme antichar de l'Histoire, mis en valeur par un éclairage approprié. Ça faisait rire ma copine de l'époque... "un fusil dans une niche ? Ha ha !"

Mon beau-père (musée de Gruissan) avait été appelé, dans les années 70, pour en voir un, trouvé dans un grenier de mairie à la suite d'une vérification des murs, fissurés par le bang d'un avion à réaction, du côté de Bourbon-L'Archambault, dans l'Allier. Le gars n'a jamais voulu le laisser partir ...
J'ai failli en échanger un au musée de Périgueux (ils en avaient plusieurs), dans les années 80, contre un FM ZB 30 que j'avais en double (oui, en double ...  ), mais les gars du bureau on trouvé la monnaie d'échange un peu mince (qui ne tente rien n'a rien ...), de plus on était dans le genre de transaction "under the table" dite "Cat.1 contre Cat.1" ...
Dire qu'aujourd'hui, il est en C ...!

Les années ont passé, les gabelous sont passés aussi ... il est maintenant trop tard pour recommencer une collection ...  ... me restent mes rêves ...

Cela dit, j'aurais aimé voir la nénette de la vidéo tirer avec des cartouches chargées "comme à l'époque" et non avec ces pets-de-lapin ... Mais bon, elle a tiré, elle, au moins ...!

Amuse-toi bien avec, veinard !


A+

Pense à faire quelques photos   et surtout publie les! excellente décision de te faire plaisir, je le fais aussi depuis peu pour ma pomme mais avec un budget de jeune pensionné....

feder504 a écrit:Sacrée belle pièce !

Perso, j'en rêvais depuis longtemps ... ayant passé l'essentiel de ma carrière chaotiques en section antichars (106 SR, ENTAC, MILAN ...) j'avais imaginé que chez moi, un jour, il y aurait dans une "niche" d'un mur de pierres apparentes, un Tankgewehr sur son bipied, première arme antichar de l'Histoire, mis en valeur par un éclairage approprié. Ça faisait rire ma copine de l'époque... "un fusil dans une niche ? Ha ha !"

Mon beau-père (musée de Gruissan) avait été appelé, dans les années 70, pour en voir un, trouvé dans un grenier de mairie à la suite d'une vérification des murs, fissurés par le bang d'un avion à réaction, du côté de Bourbon-L'Archambault, dans l'Allier. Le gars n'a jamais voulu le laisser partir ...
J'ai failli en échanger un au musée de Périgueux (ils en avaient plusieurs), dans les années 80, contre un FM ZB 30 que j'avais en double (oui, en double ...  ), mais les gars du bureau on trouvé la monnaie d'échange un peu mince (qui ne tente rien n'a rien ...), de plus on était dans le genre de transaction "under the table" dite "Cat.1 contre Cat.1" ...
Dire qu'aujourd'hui, il est en C ...!

Les années ont passé, les gabelous sont passés aussi ... il est maintenant trop tard pour recommencer une collection ...  ... me restent mes rêves ...

Cela dit, j'aurais aimé voir la nénette de la vidéo tirer avec des cartouches chargées "comme à l'époque" et non avec ces pets-de-lapin ... Mais bon, elle a tiré, elle, au moins ...!

Amuse-toi bien avec, veinard !


A+

En fait si on tire face à un blindé qui arrive en face en crachant du feu est ce que l'on sent vraiment le recul ??

Merci pour tous les messages, je prendrai évidemment plein de photos

Les rapports du terrain montrent que tout ces gros calibres que sont le 30-06, le 8x56r, le 8x57 et donc aussi cet énorme 13x92 ne sont pénibles à tirer qu'à l'entrainement ou pour les tireurs d'élite pour qui la fatigue à plus d'impact. En situation d'adrénaline, un recul important a peu d'impact sur l'utilisateur. 
J'imagine cependant la punition que ca doit être de tirer couché en vêtements d'été avec ce TankGewehr appuyée contre ma clavicule. Pas de frein de bouche, pas d'hydraulique dans la crosse et pas de plaque de couche rembourrée. Approche quasi soviétique à l'image de l'urgence dans laquelle l'arme a été développée. Le tireur est une donnée secondaire.

Jeppesen a écrit:Zut, je viens de regarder, je n'ai que 3 vues partielles, et même pas 1 "en entier" ! 

Tu n'avais pas activé le mode panoramique 360° de l'iPhone ?

lou25 a écrit:Bonjour , de gonzesse peut être , mais des gonzesses qui prennent autant de plaisir avec des armes, je n'en connais pas et c'est bien dommage 🥺🥺.

J'en connais une. En plus, elle est...canon, évidemment !

Voici un TG en action lors d'un évènement sur le thème 14-18 organisé par mon  club de tir.
La journée des dames...

D’après les utilisateurs, l’horreur absolue en matière de recul aurait été le PIAT. Reconnaissons également une réelle virilité au LRAC de 89mm, mais vu qu’à l’époque je tirais assez régulièrement des calibres africains j’avais fait des strikes dans la jointure tourelle/caisse des Sherman-cibles. Ça avait scotché le sous-officier tir ! 
Parmi mes tirs et armes à la con, j’ai eu pendant quelques années une Pauza en .50 BMG mais vu que c’était une semi-automatique de 10 kilos avec un frein de bouche US #F1 (vieille expression en usage chez les petits hommes verts), c’était plus spectaculaire que brutal. Le .378 Wby mag sans frein de bouche est signé Furax. Mais à ce niveau, la géométrie de crosse est déterminante et je tire mon chapeau à 6 pas et avec respect aux carabine A-Square #Hannibal qui vous permettent de doubler sans problème des munitions vraiment très puissantes. Hélas, la société a coulé 
Bref rappel de la .50 BMG : 15 grammes de poudre #Sp13 poussent un projectile de 650 grains environ…
Les grosses Weatherby (.378, .416 et .460) font pisse-menu avec leurs 8 grammes de poudre. En grosses anglaises, je n’ai pas dépassé le .500/465 en Nitro-express car ma .577 était une vénérable express PN, signée Galand tout de même !
De merveilleux souvenirs… 

Tonnerre ! Je viens de voir le message précédent : c’est superbe ! Merci pour ces photos 

Aparemment, L'APILAS était également assez épouvantable niveau recul, fractures, tympans percés, contusions diverses au visage...

Fichtre ! Est-on sûr que l’ennemi en prenait un peu plus ? 

J'ai déjà entendu un ancien de l'armée le surnommer "le premier lance-roquettes jetable avec tireur jetable" 

La notion de consommable peut s’étendre aussi au soldat !

.

Très intéressant ces cartouches inserts sous-calibrée pour le Tankgewehr. Comme le MAS36 de tire réduit 5.5.
J'ai bien lus? Un Pauza 50BMG?! Celui là?

Punaise ca c'est rarissime partout mais alors en France...

seschomaru a écrit:...Pas de frein de bouche, pas d'hydraulique dans la crosse et pas de plaque de couche rembourrée. Approche quasi soviétique à l'image de l'urgence dans laquelle l'arme a été développée. Le tireur est une donnée secondaire.

Notre équivalent de 1882 avait tout de même une crosse télescopique à ressort (certes pas de frein de bouche ; pourtant on connaissait, Treuille de Beaulieu l'avait inventé avant la guerre de 70, pour des canons).
Ce fusil de rempart d'apparence alors très futuriste était venu trop tôt, la PN ne permettant pas d'en tirer le maximum (idem, au même moment pour le mortier de 90 De Bange, qui fut considéré comme sans intérêt ... avec un obus chargé en PN). Quelques années plus tard, la PSF pour le premier, la mélinite pour le second, auraient changé la donne et en 14 on aurait sans doute apprécié d'en avoir quelques uns !

"Obaneck" nous parle du LRAC de 89...
Mais à part défoncer les oreilles et cramer tout ce qui est derrière, il ne reculait pas d'un poil, cet engin. Par contre le LRAC de 73 poussait assez fort du bouclier ; mieux valait être bien calé, j'ai vu une équipe rouler en arrière (les deux ensemble, tireur et chargeur).
Le PIAT par contre, mon père n'en parlait qu'en mal...


Ce que j'ai tiré de plus gros (à l'épaule) c'est une toute petite série avec une 408 Cheytac prestigieuse. Mais ses "plus de 10 kg" (et un super frein de bouche) lui donnent un comportement surprenant, nettement plus doux qu'un mousqueton Berthier ; par contre arme et tireur glissent en arrière d'un bon centimètre à chaque coup, le tireur ne s'en rend guère compte mais si on se place perpendiculairement à la bouche (pour mieux profiter du souffle du frein) on le constate bien.

Félicitations pour ton achat ! 
C’est un peu mon rêve d’avoir un TG 18 à la maison, peut-être un jour mais pour l’instant c’est hors budget pour moi… snif 
Amuse toi bien avec, et si tu ne trouves pas de stand qui t’accepte tu peux venir au nôtre ! 

J'ai tiré avec un PTRD 41 en 14.5 x 114... Deux cartouches charge de guerre et ça m'a suffit.

L'arme était utilisé dans une filiale américaine de ma boite pour essayer des réservoirs autoobturants.

Arme bizarre ou le canon recule et une came ouvre la culasse à ras de votre oreille...

La mise en sureté se fait comme sur un K 31 en faisant un quart de tour avec la queue du percuteur.

Nota : vu utilisé en Ukraine récemment !

https://www.youtube.com/watch?v=cUO3Bmt5XTQ

Pour ma part j'ai eu entre les mains le TG visible chez Esistoire. Costaud le bestiaud!
J'ai voulu faire le malin en essayant d'épauler (oui debout...) j'ai vite compris

Bonjour à Seschomaru, et aux autres, bien sûr !
Oui, j’ai eu une carabine semi-automatique Pauza, celle dont tu as montré l’image extraite de la fin du film Robocop II
Elle avait le numéro de série 1X. Je ne peux pas mettre le numéro de série complet puisqu’elle est désormais en d’autres mains. 
Cette arme est rarissime puisqu’elle n’a été fabriquée qu’à 36 exemplaires. Je pense sans forfanterie que c’est la seule qui soit jamais arrivée en France. Et au Banc D’Épreuve de Saint-Étienne, ils ont réussi le tour de force de mettre sur le bordereau d’épreuve un numéro à trois chiffres ! !
Bref, lorsque je l’ai rentrée à l’armurerie, en ´91, tout le club des supporters s’est précipité dessus avec des ah et des oh et parmi ces gentils membres un a eu un regard étrange en me disant quand tu la vendras, c’est moi qui la reprends. Je l’ai gardé quelques années et je lui ai vendue, à lui évidemment pour éviter tout problème et il l’a toujours, naturellement. Il ne la sort pas très souvent car même si sa carabine est connue comme le loup blanc, les séances de tir avec sont difficiles à gérer tellement elle attire du monde…
    Une arme étonnante dont la sensation en tir évoque une arme arme à poudre noire de fort calibre et copieusement chargée. On pouvait très bien la tirer couché et j’ai même vidé un chargeur (5 coups) à la hanche, comme avec un fusil d’assaut sauf que c’est plus athlétique. À l’épaule debout, c’est trop aléatoire car la visée est trop dure à stabiliser à cause du poids (une dizaine de kilos).
Elle avalait très bien des cartouches de WW2, les traçantes n’étant cependant pas très lumineuses… Bien qu’ayant l’outil (RCBS, bien sûr) je n’ai jamais rechargé la .50 BMG. J’ai vendu ce J.O. à un client Italien tombé amoureux des dimensions peu communes de cet invraisemblable matériel.
Le mécanisme de cette arme était simplissime avec une culasse béquille et sa pièce de manœuvre, comme sur notre 49/56. Ce sont les dimensions qui la rendait étonnante : la boîte de culasse faisait 50 cm de long … Ce qu’il ne fallait pas louper par contre, c’était la lubrification, sous peine de blocage. Donc huile de 1° qualité et sans lésiner.
 Elle avait un bipied de M60. Et il était repliable, lui !