La rondelle de cire dure : le retour .
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deGuers
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deGuers- Pilier du forum
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
Mais rien n'égale le Wad Punch , particulièrement tranchant , et qui permet de superposer plusieurs bandes de papier .
La marque au feutre sur l'un des côtés du papier permet d'en retrouver le sens , paraffiné ou pas .
Côté paraffiné au cul de la balle pour moins y adhérer ? L'inverse ?
Je n'ai que celui-ci en calibre .38 , parfait pour mes deux .38-90 custom . Pas bien chers chez Buffalo Arms , 63 usd , mais " out of stock " .
J'envisage déjà d'en avoir deux autres en calibre .40 et calibre .45 ...
deGuers- Pilier du forum
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
Pour ta gouverne, Jean-Marie, et dans l'esprit d'Edith Cresson, la rondelle de Sir ne dure pas tant que ça,
"tant va la cruche (le vase) à l'eau qu'à la fin elle se brise" (trait d'humour vespéral anodin )
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
Après les .45 et .38 , un nouveau calibre calepiné , le .40" . Pour mes deux 1876 en .40-60 WCF et ma 1873 en .38-40 WCF .
Et l'espoir un jour d'une Hi Wall en .40-70 Sharps Straight ou .40-82 , avec un bon canon non piqué ; c'est pas gagné , ces calibres PN étant destructeurs pour les aciers mous de l'époque .
Je ferai un sujet à part sur ma nouvelle conception d'une balle à gorges modifiée lisse , " pour les pauvres " . Là c'est l'outil modifié pour recevoir un calibreur à .393" (*) et son poussoir sur la base d'un shell holder . La balle est poussée par le cul et non plus poussée par l'ogive ; j'expliquerai la raison .
Diamètre final de la balle calepinée pile-poil à .400" , 247 grains en plomb pur , qui est le diamètre de l'âme des canons Chaparral .
La RCD fondue et délivrée à la seringue est un vrai plaisir , simple d'emploi .
La cannelure est indispensable en PSF ; en effet la balle calepinée et sa RCD sont en appui sur elle , la balle étant à peine retenue par son collet ( fabrication d'un évaseur dédié ; ça c'est facile ). Là pas de balle au contact des rayures pour une retenue sur l'avant , la balle étant au calibre de l'âme .
En PN on peut se contenter d'intercaler une rondelle " lait " entre la charge et la RCD .
Pas de Grease Cookie , je réserve la balle calepinée à un mode Bench Rest , donc avec nettoyage entre les coups .
Bien sûr pour cette cartouche calepinée pas de transport lors de longues chevauchées , et c'est stockage balle vers le haut . Quigley devait copieusement sertir ses .45-110 trimbalées dans une cartouchière sur des milliers de kilomètres .
Pour les cartouches destinées aux magasins je me cantonne à la balle à gorges de graissage ; c'est que ça consomme du temps la calepinée .
Bon , yapluka voir ce que ça va donner aux 200 yards .
(*) Il a fallu s'y prendre à deux fois sur un tour ancien qui ne tient pas le centième . Un premier calibreur loupé à .395 ; c'était trop .
Il fallait absolument .393 car .393 + .007 de calepin " deux tours " = .400" .
Dernière édition par deGuers le Jeu 27 Juil 2023, 06:47, édité 2 fois
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
Sur un tour il est difficile de faire un alésage du premier coup au centième, même par la "méthode scolaire" (càd prévoir de terminer par 3 passes égales, et après chaque passe mesurer pour corriger la prévision). D'autant que mesurer un si petit alésage avec une précision certaine (et réelle) n'est pas évident (voire même presque impossible).deGuers a écrit:... Il a fallu s'y prendre à deux fois sur un tour ancien qui ne tient pas le centième . Un premier calibreur loupé à .395 .. .
La vraie mesure se prend sur une balle recalibrée dans cet outil : donc on usine en notant les valeurs affichées, on teste, et on ré-usine une autre pièce en corrigeant les valeurs (c'est la procédure usuelle en décolletage, où le capotage des machines empêche de mesurer la pièce en place).
Mais sur un tour conventionnel, pour exécuter les divers usinages nécessaires on doit toucher à la tourelle pour changer d'outil, et alors la répétitivité au 1/100 faut plus guère y compter !
On peut bricoler un dispositif spécial, portant à la fois un outil à aléser et une lame affûtée pour faire à la fois le tournage extérieur et le tronçonnage, permettant d'usiner une pièce genre bushing sans desserrer quoique ce soit au porte-outil, ni bouger les comparateurs.
Car bien sûr, sur un vieux tour qui se prétend incapable de tenir le 1/100, il ne faut même pas regarder les graduations des tambours : seules font foi les aiguilles des comparateurs.
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
J'avais cette graisseuse-calibreuse mise de côté suite à un long usage et un écrou de retenue qui a pris trop de jeu au fil des ans .
Une tentative de sauvetage avec la pose de 2 vis latérales pour l'empêcher de s'échapper à la remontée du piston du calibreur . Efficace .
Mais le problème des fuites de graisse en pourtour n'était pas résolu ; aussi un nouvel écrou en laiton avec joint intégré ( belle trouvaille ) a été réalisé .
Une destination toute trouvée , faire des rubans de RCD .
Mais la fente de l'extrudeur Lyman (*) était à la fois trop peu épaisse et pas assez large ; qu'à cela ne tienne , une fraise de 3 mm et voila un beau ruban prêt à être " piqué " . Il fait entre 3,10 mm et 3,20 mm . Le trou inférieur de passage de la CD a été agrandi .
Désormais c'est beaucoup moins d'effort à la manoeuvre du levier , même s'il faut descendre le bélier et le tenir fermement au contact de l'extrudeur .
Plus besoin de la semelle chauffante Lyman .
Ruban déposé sur une planchette sur laquelle est agrafé un papier paraffiné puis stockage au réfrigérateur .
(*) Ce ne serait pas une production Lyman mais Lee Shaver ( Lube Ribbon extruder ) .
Dernière édition par deGuers le Mar 22 Aoû 2023, 18:00, édité 3 fois
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
J'ai passé beaucoup de temps à fabriquer un extrudeur de languettes de cire (avec buses interchangeables donnant diverses épaisseurs), avant de penser à aplatir entre deux épaisses plaque métalliques un pain de cire de faible épaisseur.
L'aplatissement est bien plus rapide, permet avec une facilité déconcertante d'obtenir l'épaisseur qu'on veut, et donne des plaques assez larges pour bien imbriquer les découpes et réduire les chutes à refondre.
Depuis, ma "seringue à languettes de cire" (en acier usiné) n'est plus sortie de sa cagette de rangement.
La pression d'aplatissement permettait de coller la plaque de cire sur le côté rugueux d'un papier paraffiné. Mais le découpage simultané ne donnait pas de résultats réguliers, la rondelle était déformée, alors j'ai abandonné l'idée.
L'aplatissement est bien plus rapide, permet avec une facilité déconcertante d'obtenir l'épaisseur qu'on veut, et donne des plaques assez larges pour bien imbriquer les découpes et réduire les chutes à refondre.
Depuis, ma "seringue à languettes de cire" (en acier usiné) n'est plus sortie de sa cagette de rangement.
La pression d'aplatissement permettait de coller la plaque de cire sur le côté rugueux d'un papier paraffiné. Mais le découpage simultané ne donnait pas de résultats réguliers, la rondelle était déformée, alors j'ai abandonné l'idée.
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
Pas de réussite non plus de mon côté pour découper au Cake Cutter à la fois la RCD et le papier paraffiné , et ce malgré des supports différents ( nylon , bois ) . Trop de déchets , découpe partielle .
Par contre le Wad Punch est souverain ; il emporte au passage la cire et tout se qui se présente ; là du papier paraffiné ( RDC blanche ) puis de la " tôle " alu de canette ( sur la photo ). 0,10 mm d'épaisseur .
Une vraie guillotine ; de plus la découpe de la RCD est bien plus nette qu'au Cake Cutter qui demande à être nettoyé de la cire en trop . Mais on peut aussi utiliser l'étui comme découpeur .
Là on peut enchainer les découpes tant qu'on lui présente cire dure et feuillard à rondelles ou papier paraffiné .
Mais il n'est valable que pour un calibre donné ; il ne sera pas bien difficile d'en confectionner un en s'inspirant du Wad Punch ( par exemple un .40 ou un .45 ) en partant d'un outil au pas US, une tige centrale percée au calibre demandé et tenue par un circlip ( comme chez Hornady ) , une fenêtre à l'ouverture choisie , et bien sûr un poussoir du même diamètre à clipser sur le bélier de la presse . On peut même présenter le ruban de CD , un feuillet " canette alu " surmonté d'un papier paraffiné .
Je vais garder cette solution mais inversée pour mes rechargements PSF . A savoir la RCD sous le cul de la balle ( nettoyé-séché ) , puis la rondelle " alu " ( rentrée légèrement en force dans le collet ) en butée sur la cannelure de l'étui ; ou la rondelle alu sous la balle avec un rôle de Gas Check , suivie de la RCD . (*)
PSF et kapok bien séparés de toute contamination .
En PN je me suis pris de passion pour la balle calepinée ( et sa RCD liquide prise sur le tortillon ) .
J'ai eu l'occasion d'inspecter à l'endoscope professionnel le canon de mon Roller custom en .37-77 ; à l'origine un barreau neuf de .375 H&H avec lequel j'ai beaucoup tiré (**) . Les rayures sont glacées comme à l'origine , pas la moindre trace de plomb dans les rayures , ni vers la chambre ni à la bouche . Gage de l'efficacité de la balle calepinée , ancêtre de la balle chemisée .
(*) Pour un rôle de Gas Check je sens mieux la rondelle en alu plus rigide que la rondelle " carton de lait " . Comme toujours les essais à suivre trancheront .
(**) Je viens de faire un échange avec un copain ; j'ai récupéré deux supports AV - AR de qualité , neufs , de chez Montana Vintage Arms pour lunette Malcolm et j'ai justement une Malcolm X 6 qui ne demande qu'à servir . J'envisage avec sérénité les tirs à 400 m et à 640 m PN .
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
La rondelle en alu risque tout de même d'être plus abrasive.
L'alu se couvre naturellement (et presque instantanément) d'une couche d'alumine, qui est une matière très dure (dont on fait les meules) ; mais je ne sais absolument pas si l'alumine se créant au bord d'une tôle présente ce type de cristaux...
L'alu se couvre naturellement (et presque instantanément) d'une couche d'alumine, qui est une matière très dure (dont on fait les meules) ; mais je ne sais absolument pas si l'alumine se créant au bord d'une tôle présente ce type de cristaux...
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
Vaste débat , comme sur Cast boolits , " Aluminium vs Copper Gas Checks " .
Je n'ai rien trouvé sur l'érosion d'un canon due à l'aluminium ... mais je n'ai pas tout lu .
Les GC alu sont à la vente ; reproches : ils tiennent moins bien que leurs cousins en cuivre et sont plus conducteurs de la chaleur . Que dire alors de la rondelle taillée dans un carton de lait , car ça chauffe bien la PN .
Je suis moins concerné , n'utilisant qu'une rondelle pleine . A voir à l'usage .
Je n'ai rien trouvé sur l'érosion d'un canon due à l'aluminium ... mais je n'ai pas tout lu .
Les GC alu sont à la vente ; reproches : ils tiennent moins bien que leurs cousins en cuivre et sont plus conducteurs de la chaleur . Que dire alors de la rondelle taillée dans un carton de lait , car ça chauffe bien la PN .
Je suis moins concerné , n'utilisant qu'une rondelle pleine . A voir à l'usage .
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
Ah non, c'est de toute évidence beaucoup plus isolant que le cuivre ou l'alu.deGuers a écrit:... Que dire alors de la rondelle taillée dans un carton de lait , car ça chauffe bien la PN . ...
Et comme je les récupère souvent presque intactes, je pense qu'elles n'ont pas réellement le temps de chauffer jusqu'à cramer (mais à la charge d'un 45-120 avec balle enfoncée par la bouche, je ne m'avancerai pas).
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
Balle lourde (*) à toutes les sauces : graissée Pan Lubing pour ne pas passer par un calibreur , RCD seule , RCD + Grease Cookie , les mêmes mais balle lisse calepinée ; recherche du contact des rayures ou non , cannelure ou non , etc .
Mon Rolling Block recevra vendredi des supports MVA et une 6X Malcolm , de quoi envisager sereinement les essais de groupements avant de faire tinter le mouflon à 300 m ( dans un premier temps ) .
Un des avantages de la balle calepinée c'est de libérer au maximum le volume de l'étui , la balle se présentant dans l'alésage .
(*) 366 grains en plomb pur pour un calibre .377 ; le pas des rayures de 1/ 12 " le permet .
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
J'avais un doute sur ces balles qui , quoiqu'en plomb pur , étaient au diamètre de l'alésage (*) , c'est à dire que je pouvais leur faire traverser la canon sans dégât . Eventuellement en mode Muzzle Breech Loading .
Confirmation du doute , rien de bon en cible ( 75 m pour réglages d'une 6X Malcolm ) mais surtout calepins disparus ; rien , pas même quelques confettis ni RCD .
Les trous sont bien ronds dans le carton .
Le coup de pied au derrière n'a pas suffit à l'expansion du plomb par manque d'inertie du projectile conjugué à un diamètre insuffisant .
Volatilisés ou partis avec leurs RCD , les balles n'ayant pas - ou insuffisamment - pris les rayures .
Pourtant la charge Duplex PSF - PN était dans les clous : belle détonation , amorce normalement écrasée , recul vivant mais agréable ( le canon est très lourd ).
(*) Que dit Matthews : " ... en PN la balle calepinée sera .001" à .002" plus large que l'alésage ."
Bon bîn , me reste plus qu'à confirmer cet adage avec une balle qui rentre à la bouche en forçant un peu .
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
J'ai cru comprendre que tu ne sertissais pas.
Donc balle non sertie, et non butée contre la prise de rayures, simplement retenue par son inertie ?
Ce fut le problème de la cartouche de 11 mm Gras Mle 1874 ; du moins de certaines cartouches (la rétention de collet était parfois très faible, dans les 5 kg) ; et encore, quand la balle avançait elle finissait par forcer un peu (Ø 0.20 mm de plus que l'alésage). Pour la cartouche Mle 1879, les spécifications de sertissage furent renforcées.
Peut-être pourrais-tu améliorer les choses en plongeant le bout des cartouches dans une graisse assez dure (mais alors ça peut nécessiter de bien appuyer dessus pour les chambrer ; il faut donc tester leur libre chambrage avant le graissage).
Le calepin, ça m'étonnerait qu'il se soit volatilisé. Peut-être fendu par la flamme, et entraîné sur un côté par le vent ? De toutes façons, si la balle n'a pas rempli les rayures il a au moins été crevé ; mais si les impacts sont ronds, la balle a tout de même pris les rayures (peut-être sans les remplir totalement).
Pour ce genre de mise au point le tir en piscine me paraît indispensable. Ou en bac à sciure, comme à l'époque, mais c'est encore plus difficile à trouver et j'imagine les corvées de tamisage... Ou dans la neige, comme "Mezigot", mais pour avoir les résultats il faut attendre qu'elle fonde ; et dans les îles du Sud, il faut déjà attendre qu'elle tombe... (ou alors beaucoup plus au sud).
Cotty testait les carabines de Versailles dans un grand abreuvoir à chevaux, mais pour tes calibres c'est peut-être un peu juste.
Une piscine ancienne (en béton), un vieux bassin de pisciculture, un réservoir d'incendie, un bief d'écluse ; le problème n'est pas l'eau, c'est d'avoir un fond assez propre pour y retrouver les balles.
Donc balle non sertie, et non butée contre la prise de rayures, simplement retenue par son inertie ?
Ce fut le problème de la cartouche de 11 mm Gras Mle 1874 ; du moins de certaines cartouches (la rétention de collet était parfois très faible, dans les 5 kg) ; et encore, quand la balle avançait elle finissait par forcer un peu (Ø 0.20 mm de plus que l'alésage). Pour la cartouche Mle 1879, les spécifications de sertissage furent renforcées.
Peut-être pourrais-tu améliorer les choses en plongeant le bout des cartouches dans une graisse assez dure (mais alors ça peut nécessiter de bien appuyer dessus pour les chambrer ; il faut donc tester leur libre chambrage avant le graissage).
Le calepin, ça m'étonnerait qu'il se soit volatilisé. Peut-être fendu par la flamme, et entraîné sur un côté par le vent ? De toutes façons, si la balle n'a pas rempli les rayures il a au moins été crevé ; mais si les impacts sont ronds, la balle a tout de même pris les rayures (peut-être sans les remplir totalement).
Pour ce genre de mise au point le tir en piscine me paraît indispensable. Ou en bac à sciure, comme à l'époque, mais c'est encore plus difficile à trouver et j'imagine les corvées de tamisage... Ou dans la neige, comme "Mezigot", mais pour avoir les résultats il faut attendre qu'elle fonde ; et dans les îles du Sud, il faut déjà attendre qu'elle tombe... (ou alors beaucoup plus au sud).
Cotty testait les carabines de Versailles dans un grand abreuvoir à chevaux, mais pour tes calibres c'est peut-être un peu juste.
Une piscine ancienne (en béton), un vieux bassin de pisciculture, un réservoir d'incendie, un bief d'écluse ; le problème n'est pas l'eau, c'est d'avoir un fond assez propre pour y retrouver les balles.
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
Sertissage à minima , juste pour empêcher la balle de se séparer de son étui le temps de chambrer la cartouche . Pour éviter le fameux " vide d'air " sous la balle qui se déchausserait ; encore qu'en Schutzen c'est utilisé , mais c'est une autre histoire ...
Je pense aussi que les calepins ne se sont pas volatilisés mais ont suivi un certain temps les balles avec leurs RCD .
En calepinant au diamètre de l'alésage je savais que je n'appliquais pas la règle PN de Matthews , mais j'espérais que le plomb ( vraiment pur ) gonflerait suffisamment ; que nenni .
Je vais modifier le moule en l'agrandissant un peu pour augmenter le diamètre de sortie de la balle ; avec deux tours d'Onion Skin la balle calepinée forcera légèrement dans ses rayures comme préconisé par Matthews , compensant le manque d'inertie . J'en ai suffisamment tiré en retrouvant les bandes de calepins déchirés à quelques mètres devant le canon .
Comme toujours en rechargement , apprendre de ses erreurs .
La charge Duplex PSF-PN a fait ce qu'on attend d'elle , un Fouling réduit constaté par un nettoyage entre les coups ; je dirais de l'ordre de 2/3 en moins par rapport à une charge PN .
Il me reste encore un peu de l'ancienne Ba 6 mais j'ai préféré sa petite soeur la Ba 6 1/2 (*) ; tablant sur ce qu'en disent les experts étasuniens , à savoir qu'un grain de PSF - de vivacité moyenne - correspond à 3 grains de PN .
Amorce Large Pistol plutôt que Large Rifle ; 5 grs de Ba 6 1/2 sous 65 grains de suisse n° 2 ( 3 Fg ) soit l'équivalent de 15 + 65 = 80 grains , comparés à ma charge de 77 grains de la seule PN .
Détonation , recul , amorce ok ; je resterai à cette charge .
(*) la 6 - 1/2 étant plus vive que la 6 , intelligemment , je suis resté bien en dessous de la règle du dixième de la charge PN en PSF . " Prudence est mère de sûreté ".
A propos de prudence , attention si vous débutez en Duplex Load , c'est particulier et déconseillé à un débutant ; n'hésitez-pas à me contacter par mp au moindre doute .
Je pense aussi que les calepins ne se sont pas volatilisés mais ont suivi un certain temps les balles avec leurs RCD .
En calepinant au diamètre de l'alésage je savais que je n'appliquais pas la règle PN de Matthews , mais j'espérais que le plomb ( vraiment pur ) gonflerait suffisamment ; que nenni .
Je vais modifier le moule en l'agrandissant un peu pour augmenter le diamètre de sortie de la balle ; avec deux tours d'Onion Skin la balle calepinée forcera légèrement dans ses rayures comme préconisé par Matthews , compensant le manque d'inertie . J'en ai suffisamment tiré en retrouvant les bandes de calepins déchirés à quelques mètres devant le canon .
Comme toujours en rechargement , apprendre de ses erreurs .
La charge Duplex PSF-PN a fait ce qu'on attend d'elle , un Fouling réduit constaté par un nettoyage entre les coups ; je dirais de l'ordre de 2/3 en moins par rapport à une charge PN .
Il me reste encore un peu de l'ancienne Ba 6 mais j'ai préféré sa petite soeur la Ba 6 1/2 (*) ; tablant sur ce qu'en disent les experts étasuniens , à savoir qu'un grain de PSF - de vivacité moyenne - correspond à 3 grains de PN .
Amorce Large Pistol plutôt que Large Rifle ; 5 grs de Ba 6 1/2 sous 65 grains de suisse n° 2 ( 3 Fg ) soit l'équivalent de 15 + 65 = 80 grains , comparés à ma charge de 77 grains de la seule PN .
Détonation , recul , amorce ok ; je resterai à cette charge .
(*) la 6 - 1/2 étant plus vive que la 6 , intelligemment , je suis resté bien en dessous de la règle du dixième de la charge PN en PSF . " Prudence est mère de sûreté ".
A propos de prudence , attention si vous débutez en Duplex Load , c'est particulier et déconseillé à un débutant ; n'hésitez-pas à me contacter par mp au moindre doute .
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
Il n'en faut peut-être pas beaucoup pour amorcer le gonflement, après quoi il s'amplifie de lui-même.
Avant de bidouiller ton moule, tu pourrais essayer de sertir un peu plus fort. En 11 mm Gras les techniciens avaient trouvé qu'en sertissant pour 100 kg de rétention, ça fonctionnait fichtrement mieux (le tir était beaucoup plus précis) ; ce n'était malheureusement pas possible en production de série.
Ou freiner la balle par une graisse d'ogive plus dure.
Ou augmenter un peu l'épaisseur du papier, juste pour voir...
Mais ça peut faire monter le pic de pression (c'est d'ailleurs plus ou moins l'objectif).
Si le calepin suit la balle trop longtemps, difficile d'en retrouver les traces. Sauf s'il la suit jusqu'au bout, alors on le retrouve devant le carton, ou même fiché dans le trou d'impact. C'est pas satisfaisant, mais au moins on peut l'examiner et essayer d'en tirer des conclusions
Avant de bidouiller ton moule, tu pourrais essayer de sertir un peu plus fort. En 11 mm Gras les techniciens avaient trouvé qu'en sertissant pour 100 kg de rétention, ça fonctionnait fichtrement mieux (le tir était beaucoup plus précis) ; ce n'était malheureusement pas possible en production de série.
Ou freiner la balle par une graisse d'ogive plus dure.
Ou augmenter un peu l'épaisseur du papier, juste pour voir...
Mais ça peut faire monter le pic de pression (c'est d'ailleurs plus ou moins l'objectif).
Si le calepin suit la balle trop longtemps, difficile d'en retrouver les traces. Sauf s'il la suit jusqu'au bout, alors on le retrouve devant le carton, ou même fiché dans le trou d'impact. C'est pas satisfaisant, mais au moins on peut l'examiner et essayer d'en tirer des conclusions
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
J'ai modifié spécialement pour le .45-75 un calibreur .446" à la Dremel-lime-papier carrossier . .4465" désormais .
C'est de l'acier bien dur ; j'ai - difficilement - obtenu un nouveau diamètre pour la balle lisse et donc un nouveau diamètre une fois calepinée : .4545" pour une âme à .453" . 4465 + .008 = .4545 .
Ce qui devrait régler le gonflement attendu pour la prise de rayures .
Je peux recalibrer le collet de l'étui tiré puis l'évaser pour une entrée de la balle calepinée sans forcer ; je possède plusieurs évaseurs de différents diamètres , souvent faits " maison " .
Ensuite il est possible de resserrer ( ou pas ) le collet en utilisant l'outil FL sans l'aiguille (*) ; c'est ce qui est le plus efficace et doux pour le calepin ( mon outil modifié Lee Factory Crimp .45-75 WCF , trop agressif , étant à réserver à la balle à gorges de graissage ).
Mais on perd un élément clef de la précision : il est admis que l'idéal est atteint quand le collet , intouché après le tir , est à la côte ( ou pas loin (**) du diamètre de la gorge de la chambre ( Throat us ) . L'alignement des axes balle-canon-chambre tant souhaité .
C'est impossible avec une balle calepinée qui doit tenir compte du seul alésage du canon . On peut sortir la balle calepinée pour la rapprocher au mieux du cône de forcement , pour un vol réduit ; c'est du coup par coup (***).
Seule la balle à gorges peut prétendre " aux trois axes ". Pourtant en compétitions la balle calepinée fait jeu égal avec sa cousine à gorges , et souvent mieux . Ce point n'est pas clair dans les livres US en ma possession .
J'ai remis en lice ma RCD " à la seringue " , ici sur une balle Hoch 427 grains en plomb pur rétreinte pour calepin papier . Et , tout content , faute de PNF 4 j'ai retrouvé de la suisse n° 1 qui est elle aussi une FFFFg .
Plus besoin de pulvériser une autre PN . Je reprends donc mes essais Duplex PN-PN inversés . Poudre vive en dépotage ou sous la balle . Je veux savoir ...
(*) J'ai fait quelques essais de sertissage sur la balle calepinée ; on est vite limité , arrive un point où le calepin est malmené . Il faut trouver un compromis .
Qui ne peut se faire que sur la base d'étuis aux collets recuits .
(**) Essai : un étui tiré intouché , papier fin sur un tour enroulé sur le collet ; l'étui refuse de chambrer . Comme quoi la PN n'est pas si mauvaise en Fire Forming .
(***) Une lecture US , avec photos à l'appui , montre des boîtes de cartouches manufacturées Winchester ainsi équipées de balles lourdes et longues , donc à chambrer au coup par coup par la chambre . Rechargements demandés par les chasseurs étasuniens souhaitant plus d'efficacité sur le gros gibier . Winchester Ammunition avait toute confiance dans la mécanique à genouillère de la Winchester 1876 ; ça tombe bien moi aussi . On peut ainsi s'affranchir de la balle courte à fort méplat incontournable pour passer du magasin à l'auget et tirer quoi bon nous semble dans la limite du raisonnable .
C'est de l'acier bien dur ; j'ai - difficilement - obtenu un nouveau diamètre pour la balle lisse et donc un nouveau diamètre une fois calepinée : .4545" pour une âme à .453" . 4465 + .008 = .4545 .
Ce qui devrait régler le gonflement attendu pour la prise de rayures .
Je peux recalibrer le collet de l'étui tiré puis l'évaser pour une entrée de la balle calepinée sans forcer ; je possède plusieurs évaseurs de différents diamètres , souvent faits " maison " .
Ensuite il est possible de resserrer ( ou pas ) le collet en utilisant l'outil FL sans l'aiguille (*) ; c'est ce qui est le plus efficace et doux pour le calepin ( mon outil modifié Lee Factory Crimp .45-75 WCF , trop agressif , étant à réserver à la balle à gorges de graissage ).
Mais on perd un élément clef de la précision : il est admis que l'idéal est atteint quand le collet , intouché après le tir , est à la côte ( ou pas loin (**) du diamètre de la gorge de la chambre ( Throat us ) . L'alignement des axes balle-canon-chambre tant souhaité .
C'est impossible avec une balle calepinée qui doit tenir compte du seul alésage du canon . On peut sortir la balle calepinée pour la rapprocher au mieux du cône de forcement , pour un vol réduit ; c'est du coup par coup (***).
Seule la balle à gorges peut prétendre " aux trois axes ". Pourtant en compétitions la balle calepinée fait jeu égal avec sa cousine à gorges , et souvent mieux . Ce point n'est pas clair dans les livres US en ma possession .
J'ai remis en lice ma RCD " à la seringue " , ici sur une balle Hoch 427 grains en plomb pur rétreinte pour calepin papier . Et , tout content , faute de PNF 4 j'ai retrouvé de la suisse n° 1 qui est elle aussi une FFFFg .
Plus besoin de pulvériser une autre PN . Je reprends donc mes essais Duplex PN-PN inversés . Poudre vive en dépotage ou sous la balle . Je veux savoir ...
(*) J'ai fait quelques essais de sertissage sur la balle calepinée ; on est vite limité , arrive un point où le calepin est malmené . Il faut trouver un compromis .
Qui ne peut se faire que sur la base d'étuis aux collets recuits .
(**) Essai : un étui tiré intouché , papier fin sur un tour enroulé sur le collet ; l'étui refuse de chambrer . Comme quoi la PN n'est pas si mauvaise en Fire Forming .
(***) Une lecture US , avec photos à l'appui , montre des boîtes de cartouches manufacturées Winchester ainsi équipées de balles lourdes et longues , donc à chambrer au coup par coup par la chambre . Rechargements demandés par les chasseurs étasuniens souhaitant plus d'efficacité sur le gros gibier . Winchester Ammunition avait toute confiance dans la mécanique à genouillère de la Winchester 1876 ; ça tombe bien moi aussi . On peut ainsi s'affranchir de la balle courte à fort méplat incontournable pour passer du magasin à l'auget et tirer quoi bon nous semble dans la limite du raisonnable .
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Localisation : sous les tropiques ...
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Re: La rondelle de cire dure : le retour .
Une "solution toute simple", pour avoir en même temps un bon serrage du projectile et un bon centrage du collet dans la chambre, c'est de jouer sur l'épaisseur du collet. En fabriquant des étuis à collet si épais qu'il faut les réaléser.
Certes, en pratique c'est moins simple : il faut apprendre à fabriquer les étuis (p.ex. à partir de gros étuis bien plus longs), et à fabriquer les alésoirs (sinon c'est ruineux). Mais au prix de quelques années d'expérimentation, c'est tout à fait envisageable...
Une autre solution, qui ne fonctionne pas si mal, c'est de gainer l'avant du collet par une couche de graisse assez dure. Une exagération de la "solution suisse", autrefois appliquée sur les GP90, GP90/23 et GP11. Peut cependant parfois rendre le chambrage difficile, si la graisse est trop dure ; et selon le système d'alimentation la graisse pourrait être partiellement râpée, ce qui serait pire que tout !
Solution "8 mm Lebel modifié N" : ne recalibrer que l'avant du collet, qui serrera la balle comme désiré. Et conserver sur la moitié (ou le tiers arrière) le collet élargi par le tir (qui centrera l'étui). Si on utilise une RCD ou GC, peut-être faudrait-il effectuer ce recalibrage après chargement et pose de la rondelle de cire. En ce cas, utiliser un outil à bushing ne comportant pas de bouchon supérieur, au cas où le coup parte malencontreusement...
Certes, en pratique c'est moins simple : il faut apprendre à fabriquer les étuis (p.ex. à partir de gros étuis bien plus longs), et à fabriquer les alésoirs (sinon c'est ruineux). Mais au prix de quelques années d'expérimentation, c'est tout à fait envisageable...
Une autre solution, qui ne fonctionne pas si mal, c'est de gainer l'avant du collet par une couche de graisse assez dure. Une exagération de la "solution suisse", autrefois appliquée sur les GP90, GP90/23 et GP11. Peut cependant parfois rendre le chambrage difficile, si la graisse est trop dure ; et selon le système d'alimentation la graisse pourrait être partiellement râpée, ce qui serait pire que tout !
Solution "8 mm Lebel modifié N" : ne recalibrer que l'avant du collet, qui serrera la balle comme désiré. Et conserver sur la moitié (ou le tiers arrière) le collet élargi par le tir (qui centrera l'étui). Si on utilise une RCD ou GC, peut-être faudrait-il effectuer ce recalibrage après chargement et pose de la rondelle de cire. En ce cas, utiliser un outil à bushing ne comportant pas de bouchon supérieur, au cas où le coup parte malencontreusement...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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