Encore une épave ,oui, mais une épave de 1887 !

Effectivement, on note cette différence au niveau de la plaque de recouvrement, non percée pour les axes du mécanisme.
J'ai déjà croisé d'autres modèles 1887 avec cette particularité.
(on retrouve d'ailleurs aussi cette particularité sur des 1892 du commerce)

Il manque le ressort principal, et donc on ne peut voir l'élément qui différencie les mécanismes belges des français (pour les versions du commerce): Le levier central (pièce entre la barrette et le levier rebondissant, marquée "3" dans le mécanisme) qui disparaît sur les armes belges.
Ton revolver étant de St Etienne, je pense qu'il faut que tu trouves un ressort avec cette pièce au bout.

kabourec a écrit:
J'ai cherché en vain sur le net sans trouver de répertoire des armuriers civils de St Etienne

Ca fait des mois que je cherche ça, pour y voir clair dans les modèles 1887 et 1892 du commerce, et rien trouvé non plus...

Il faudrait faire un recensement de ces initiales à l'avant du barillet sur les modèles 1887 (du commerce), 1892 (du commerce), et même sur les 1873/1874 (du commerce), pour dresser une liste complète.

Quentin1873 a écrit:... il reste quelques interrogations:
...
- sur les fait que les plans signés par le chef d'escadron, directeur de l'atelier d'étude des modèles d'armes de la Section Technique de l'Artillerie (STA) J. Bauret, en Mars 1890, soient disponibles pour le commerce seulement. ...

Ça on ne sait pas ; tout au moins je ne sais pas.
En tous cas, les plans dont on dispose sont bien issus d'archives militaires (CAA Châtellerault, fonds provenant de la Direction Technique des Armements Terrestres). Ils ne portent pas les signatures d'approbation habituelles sur les tables de construction des matériels adoptés, mais ces tables définitives sont généralement dressées aprés le lancement de la production de masse. Or pour ce modèle la production de masse n'a visiblement jamais été lancée, remplacée par celle du Mle 1892 (dont les tables officielles ont été dressées en 1895).

La mention du Mle 1890 dans l'armement de la gendarmerie reste tout de même à prendre avec des pincettes, jusqu'à confirmation par recoupement avec des sources totalement différentes du BO du 9 juin 1895.

Quentin, où trouver les pièces manquantes du mécanisme ?