Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
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Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Oui, encore une jolie machine! Têtes pivotantes sur la verticale et axes horizontaux. L'idéal! Avec ça ce monsieur peut tout faire. Je remarque que la fraise est droite et qu'elle dégage généreusement les copeaux. J'aime beaucoup le bonjour du chien au début de la vidéo...Lebel 30 a écrit:A toi T.Jiel
Petite vidéo trouvé sur YouTube intéressante, peut-être déjà vue par vous autres .
(Mais moi je vois au moins maintenant comment ça fonctionne)
https://www.youtube.com/watch?v=LtKYn8N4cbM
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Merci à toi, Verchère. Je vais pouvoir opérer quelques vérifs, Pythagore mis à part . Ne te prend pas plus la tête avec ça. Tu sais ce que je vais faire?, je vais peaufiner mon modèle en en soumettant les dims aux amis ici jusqu'à ce que je parvienne à qque chose de satisfaisant. C'est ballot, mais je n'ai plus de résine polyester, du coup je fait de la pâte avec de la sciure fine et de la colle blanche, mais c'est très long à durcir.
Voilà où j'en suis (je suis plutôt fier) :
- montage avec les ferrailles (on considère que la plaque de couche est OK) :
- relevé des dimensions :
Pour que vous ne vous embêtiez pas à bidouiller sur les photos, j'ai nommé chaque dimension avec une lettre, que vous pouvez reprendre comme ça :
a =
b =
c =
d = etc...
Merci à vous.
Voilà où j'en suis (je suis plutôt fier) :
- montage avec les ferrailles (on considère que la plaque de couche est OK) :
- relevé des dimensions :
Pour que vous ne vous embêtiez pas à bidouiller sur les photos, j'ai nommé chaque dimension avec une lettre, que vous pouvez reprendre comme ça :
a =
b =
c =
d = etc...
Merci à vous.
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Au petit déjeuner le tirage commandé m'attendait sur la table, donc je peux maintenant mieux suivre ; voire même annoter, en vue d'une version avec cotes ré-écrites.
Donc j'ai déjà regardé ta cote "(247) qui fait 237 sur le dessin" :
Ben sur mon tirage elle fait 247 ; et sur ma crosse 247 aussi (à 1 mm près, vu que cette crosse est bien fatiguée) !
Alors c'est peut-être ton tirage, qui serait un peu déformé. Avais-tu bien décoché la case de mise à l'échelle automatique (libellée de diverses façons selon la version, genre "ajuster aux marges de l'imprimante") ?
Sinon, ta cote d 352, je trouve sur ma crosse 352, et pour e 366 je trouve 365 (toujours +/- 1 mm) ; mais ces cotes ne figurant pas sur les plans, elles ne peuvent avoir qu'une valeur de contrôle.
Pour c 120 ma crosse fait moins, 117 ou 118. Mais elle est usée (la plaque de couche dépasse) ; et la cote 120 du plan n'est pas facile à mesurer, parce-ce que c'est 120 avant taillage de la mortaise du talon de crosse.
Pour a 56 j'ai 55 ; avec l'usure ça colle. Et sur le plan elle est donnée pour 53 / sinus 70°= 56.40 mm.
Et en b 44, j'ai effectivement à peu près 44.
Pour f 46 j'ai 45.7 (forte usure) et c'est coté 47. Ce qui pour une plaque de couche cotée à 45 laisserait 1 mm de bois débordant de chaque côté ; et justement, les tables-texte préconnisent (page 59 du PDF) que le bois déborde la plaque de couche de 1 mm sur les côtés et 2 mm en bas.
Le h 37.5, c'est à peu près au même endroit que b 44 ? Alors j'aurais 37.3 (point le plus étroit de la crosse). D'après le plan ça devrait être 39, et vu l'usure de ma crosse ça pourrait coller.
En i 38, j'ai 39, comme sur le plan !
Ton g 41 je ne sais où le placer, n'ayant pas ta coupe - collage...
Ceci dit, à ce point je ne vois toujours pas la raison qui inciterait à ne pas suivre tout simplement les cotes de la table de construction...
Sinon, j'ai tout de même un doute sur l'opportunité de creuser les mortaises sur le modèle de copiage. Car il me semble difficile que le banc à copier puisse les reproduire assez exactement, d'autant qu'il faudrait sans doute utiliser diverses fraises (imposant de refaire parfaitement le réglage fraises / palpeur). Par contre les mortaises risquent de gêner pour un glissement fluide du palpeur.
Ne serait-il pas plus simple (de réalisation et d'utilisation) de faire un modèle "avant mortaisage" ?
Ce profil étant figuré sur le plan avec des pointillés aux emplacements des mortaises.
Avec toutefois une réserve : au point 0/0 (origine des cotations) le profil avant mortaisage monte un peu (env. 1 mm) au dessus de y 0, qui correspond au bord de la mortaise. Et la cote est illisible (0.9 mm ?).
On pourrait la calculer, à partir du rayon de courbure du dessus de poignée (65 mm ?) et de la largeur de mortaise. Le 65 est malheureusement peu lisible (sur le dessin je mesure plutôt 67, mais c'est sûr que c'est pas un 7, qui aurait un jambage long) et la mortaise de queue de culasse me paraît insuffisamment cotée (je n'ai trouvé que 19, ce qui est trop simpliste). La table-texte n'est d'aucune aide, elle indique seulement (p 44 du PDF) que les encastrements correspondent exactement aux pièces encastrées ; il faudrait donc se référer au dessin de la boîte de culasse, pour calculer la flèche de l'arc correspondant à la mortaise de queue de culasse et confirmer ou rectifier cette cote 0.9 mm.
Donc j'ai déjà regardé ta cote "(247) qui fait 237 sur le dessin" :
Ben sur mon tirage elle fait 247 ; et sur ma crosse 247 aussi (à 1 mm près, vu que cette crosse est bien fatiguée) !
Alors c'est peut-être ton tirage, qui serait un peu déformé. Avais-tu bien décoché la case de mise à l'échelle automatique (libellée de diverses façons selon la version, genre "ajuster aux marges de l'imprimante") ?
Sinon, ta cote d 352, je trouve sur ma crosse 352, et pour e 366 je trouve 365 (toujours +/- 1 mm) ; mais ces cotes ne figurant pas sur les plans, elles ne peuvent avoir qu'une valeur de contrôle.
Pour c 120 ma crosse fait moins, 117 ou 118. Mais elle est usée (la plaque de couche dépasse) ; et la cote 120 du plan n'est pas facile à mesurer, parce-ce que c'est 120 avant taillage de la mortaise du talon de crosse.
Pour a 56 j'ai 55 ; avec l'usure ça colle. Et sur le plan elle est donnée pour 53 / sinus 70°= 56.40 mm.
Et en b 44, j'ai effectivement à peu près 44.
Pour f 46 j'ai 45.7 (forte usure) et c'est coté 47. Ce qui pour une plaque de couche cotée à 45 laisserait 1 mm de bois débordant de chaque côté ; et justement, les tables-texte préconnisent (page 59 du PDF) que le bois déborde la plaque de couche de 1 mm sur les côtés et 2 mm en bas.
Le h 37.5, c'est à peu près au même endroit que b 44 ? Alors j'aurais 37.3 (point le plus étroit de la crosse). D'après le plan ça devrait être 39, et vu l'usure de ma crosse ça pourrait coller.
En i 38, j'ai 39, comme sur le plan !
Ton g 41 je ne sais où le placer, n'ayant pas ta coupe - collage...
Ceci dit, à ce point je ne vois toujours pas la raison qui inciterait à ne pas suivre tout simplement les cotes de la table de construction...
Sinon, j'ai tout de même un doute sur l'opportunité de creuser les mortaises sur le modèle de copiage. Car il me semble difficile que le banc à copier puisse les reproduire assez exactement, d'autant qu'il faudrait sans doute utiliser diverses fraises (imposant de refaire parfaitement le réglage fraises / palpeur). Par contre les mortaises risquent de gêner pour un glissement fluide du palpeur.
Ne serait-il pas plus simple (de réalisation et d'utilisation) de faire un modèle "avant mortaisage" ?
Ce profil étant figuré sur le plan avec des pointillés aux emplacements des mortaises.
Avec toutefois une réserve : au point 0/0 (origine des cotations) le profil avant mortaisage monte un peu (env. 1 mm) au dessus de y 0, qui correspond au bord de la mortaise. Et la cote est illisible (0.9 mm ?).
On pourrait la calculer, à partir du rayon de courbure du dessus de poignée (65 mm ?) et de la largeur de mortaise. Le 65 est malheureusement peu lisible (sur le dessin je mesure plutôt 67, mais c'est sûr que c'est pas un 7, qui aurait un jambage long) et la mortaise de queue de culasse me paraît insuffisamment cotée (je n'ai trouvé que 19, ce qui est trop simpliste). La table-texte n'est d'aucune aide, elle indique seulement (p 44 du PDF) que les encastrements correspondent exactement aux pièces encastrées ; il faudrait donc se référer au dessin de la boîte de culasse, pour calculer la flèche de l'arc correspondant à la mortaise de queue de culasse et confirmer ou rectifier cette cote 0.9 mm.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Merci Verchère. Tu me sauves.
Je viens de refaire le tirage du 4 pages de la crosse. En effet, tu as raison, le dessin est parfait. 247 = 247! Mon montage précédent devait être un peu artistique au niveau de l'assemblage des 4 feuilles. Bon sang, "ça y va, les conneries !" (c'est ce que répétait souvent dans son atelier un artisan métallier que j'ai connu). Je comprends pourquoi certaines zones de ma copie papier étaient en accord avec la cotation et pas d'autres. En passant, beau boulot de ta part, avec la réhabilitation de ces documents (je l'ai déjà dit ici mais il faut le répéter!). D'ailleurs je n'ai pas de nouvelles de mon contact au Musée des Armées, je vais le relancer, avec ce sacré confinement il sera peut être joignable.
Bon, tu as pris la peine de vérifier mes dims sur ton modèle. Merci encore. Je vois d'une part que je m'approche de la réalité, et que d'autre part "je ne vois plus non plus pourquoi je ne me réfère pas tout simplement à la cotation" .
Le mortaisage : je viens de recommencer 2 nouvelles copies sur la machine italienne et j'ai préparé, pour l'entaillage, des boites encastrées dans la table. Je reviendrai avec des photos quand je m'en serai sorti.
Je viens de refaire le tirage du 4 pages de la crosse. En effet, tu as raison, le dessin est parfait. 247 = 247! Mon montage précédent devait être un peu artistique au niveau de l'assemblage des 4 feuilles. Bon sang, "ça y va, les conneries !" (c'est ce que répétait souvent dans son atelier un artisan métallier que j'ai connu). Je comprends pourquoi certaines zones de ma copie papier étaient en accord avec la cotation et pas d'autres. En passant, beau boulot de ta part, avec la réhabilitation de ces documents (je l'ai déjà dit ici mais il faut le répéter!). D'ailleurs je n'ai pas de nouvelles de mon contact au Musée des Armées, je vais le relancer, avec ce sacré confinement il sera peut être joignable.
Bon, tu as pris la peine de vérifier mes dims sur ton modèle. Merci encore. Je vois d'une part que je m'approche de la réalité, et que d'autre part "je ne vois plus non plus pourquoi je ne me réfère pas tout simplement à la cotation" .
Le mortaisage : je viens de recommencer 2 nouvelles copies sur la machine italienne et j'ai préparé, pour l'entaillage, des boites encastrées dans la table. Je reviendrai avec des photos quand je m'en serai sorti.
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Jolie machine. Modèle rotatif. Mais un sabot n'est pas très long, conviendrait elle en longueur pour des bois de fusil, on ne voit pas bien...
Je reviens sur mes entailles.
L'entaillage à la mortaiseuse ne permet que de percer, le forêt ne travaillant qu'en bout. Or, là, les entailles doivent être usinées verticalement et horizontalement, sans quoi c'est un gros travail à la main derrière.
Sur mon copieur, j'ai donc dû abandonner le perçage avec des mèches de mortaiseuse, et revenir à la fraise type défonceuse, qui travaille proprement en bout et sur sa longueur. Du coup, comme je n'ai toujours pas de fraise à rotation inversée, je ne peux que procéder à l'entaillage d'une seule pièce à la fois.
Une fois les pièces bien fixées et parallèles, ça le fait bien!
Je crois que j'arrive au bout de ces essais. La procédure reste bien sûr à affiner (par exemple la fixation des pièces pendant le travail). Intéressant pour de petites séries et pour ce genre de crosse. Après, pour le fût, il me semble que ce sera une autre histoire. Je vais quand même faire l'essai, mais j'ai bien peur que le ponçage de finition, s'il est aisé sur la crosse, sera autrement plus long sur le fût, vu l'état des pièces après usinage sur le copieur.
L'idéal reste un copiage de type rotatif. Plus rapide et plus sûr. Encore faut il que ça fonctionne. Il me faudrait pour cela retravailler la conception de la "Merveilleuse"...
Et là, c'est pas gagné!
Je reviens sur mes entailles.
L'entaillage à la mortaiseuse ne permet que de percer, le forêt ne travaillant qu'en bout. Or, là, les entailles doivent être usinées verticalement et horizontalement, sans quoi c'est un gros travail à la main derrière.
Sur mon copieur, j'ai donc dû abandonner le perçage avec des mèches de mortaiseuse, et revenir à la fraise type défonceuse, qui travaille proprement en bout et sur sa longueur. Du coup, comme je n'ai toujours pas de fraise à rotation inversée, je ne peux que procéder à l'entaillage d'une seule pièce à la fois.
Une fois les pièces bien fixées et parallèles, ça le fait bien!
Je crois que j'arrive au bout de ces essais. La procédure reste bien sûr à affiner (par exemple la fixation des pièces pendant le travail). Intéressant pour de petites séries et pour ce genre de crosse. Après, pour le fût, il me semble que ce sera une autre histoire. Je vais quand même faire l'essai, mais j'ai bien peur que le ponçage de finition, s'il est aisé sur la crosse, sera autrement plus long sur le fût, vu l'état des pièces après usinage sur le copieur.
L'idéal reste un copiage de type rotatif. Plus rapide et plus sûr. Encore faut il que ça fonctionne. Il me faudrait pour cela retravailler la conception de la "Merveilleuse"...
Et là, c'est pas gagné!
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Les machines à sabots répondent à un besoin particulier : il faut aller creuser l'intérieur, ce qui nécessite des dispositions particulières. J'ai vu fonctionner une telle machine durant un rassemblement "patrimoine" ; mais plus grosse car une machine à vapeur y était adjointe, et elle travaillait des sabots verticaux ou inclinés, si je me souviens bien. C'est assez impressionnant (tout automatique) mais je doute que ça puisse faire autre chose que des sabots ou objets approchants.
Les mèches de mortaiseuse n'ont-elles pas des goujures droites, affûtées sur les arêtes, permettant de finir les côtés de mortaise par des translations ?
Pour l'état de surface après usinage, au vu des pièces il me semble que tu procèdes par balayages transversaux successifs, légèrement décalés en longitudinal à chaque fois.
Qu'est-ce que ça donnerait en faisant ensuite un nouveau passage croisé, par balayages longitudinaux avec décalages transversaux ? Quoiqu'il y aurait peu de bois à prendre, et que sur métaux on évite les "passes à zéro" qui font plus de glaçage que d'usinage...
Ou bien en restant au balayage transversal, mais avec des décalages longitudinaux bien plus faibles et parfaitement réguliers ? Ce qui je l'accorde serait difficile (et lassant) à main levée.
Ne faudrait-il pas alors mécaniser les décalages, comme sur les machines à raboter les métaux (raboteuse, mortaiseuse, étau-limeur, Rapide-Lime) ? Le principe est qu'à chaque retour de balayage le chariot vient buter contre un levier qui actionne un cliquet donnant le décalage.
Voir aussi sur un épandeur à fumier ; c'est la saison et il doit bien y avoir ça en Normandie (en général le mécanisme d'avance par à coups est en hauteur, du côté arrière droit).
On pourrait envisager une longue tige filetée fixe, parallèle à l'une des barres-guide longitudinales. Sur cette tige filetée un écrou logé au milieu d'un pignon d'engrenage ou de chaîne servant de rochet, et pris dans une fourchette fixée au chariot longitudinal. Chaque fois que le transversal arrive en bout de course du côté de cette vis, il frappe un levier actionnant un cliquet prenant sur ce rochet, ce qui fait un peu tourner l'écrou central du rochet. Lequel, étant montée sur une vis fixe, se déplace longitudinalement ; mais étant enserré dans une fourchette il entraîne cette fourchette, et par conséquent le chariot longitudinal auquel elle est fixée. Le problème est que vu le pas usuel des tiges filetées et la course d'engrènement réduite d'un cliquet, il sera difficile d'avancer de plus de 0.5 mm à chaque balayage ; admettons 1 mm, mais ça fait encore très peu. Pour une avance plus importante il faudrait une vis à pas très long, et ce n'est pas courant.
Dans le même esprit et pour avoir des décalages plus forts, il y aurait moyen de tendre une chaîne longitudinale, fixe. Avec un pignon fou vertical monté sur un axe fixé sur le côté du chariot longitudinal, et engrené au dessus de la chaîne. A la fin de chaque balayage, une tige légèrement oblique prolongeant le chariot transversal viendrait s'engager entre les dents supérieures du pignon et l'oblicité le ferait légèrement tourner. Simultanément, les dents du dessous feraient alors avancer le pignon sur la chaîne, entraînant le longitudinal. Le problème est que le longitudinal pourrait bouger tout seul en le poussant par mégarde car ce système est réversible (tandis qu'avec la vis c'était irréversible). Il faudrait donc y coupler un blocage (par exemple des picots s'engageant entre les maillons de la chaîne), qui serait temporairement désengagé par la tige oblique d'avance.
Les chaînes les plus usuelles ont un pas de 12.7 mm, et là ça fait peut-être beaucoup ! Mais quoique ce soit plus compliqué il y a sans doute moyen d'avancer par demi-maillon (6.35 mm).
Je conçois bien que ça semble compliqué, surtout sans croquis !
Le système à vis exige une certaine précision d'alignement, nécessitant sans doute un montage assez mécanique. Mais le système à chaîne doit pouvoir être réalisé d'une façon plus "souple" (autrement dit, en "bidouillage de manouche"), et sans altérer la machine de base.
Mais y-a éventuellement une solution plus simple, pour obtenir le même genre de résultat ; d'ici demain je trouverai peut-être...
Dommage de pas pouvoir faire ça par correspondance ; ça m'aurait bien amusé !
Les mèches de mortaiseuse n'ont-elles pas des goujures droites, affûtées sur les arêtes, permettant de finir les côtés de mortaise par des translations ?
Pour l'état de surface après usinage, au vu des pièces il me semble que tu procèdes par balayages transversaux successifs, légèrement décalés en longitudinal à chaque fois.
Qu'est-ce que ça donnerait en faisant ensuite un nouveau passage croisé, par balayages longitudinaux avec décalages transversaux ? Quoiqu'il y aurait peu de bois à prendre, et que sur métaux on évite les "passes à zéro" qui font plus de glaçage que d'usinage...
Ou bien en restant au balayage transversal, mais avec des décalages longitudinaux bien plus faibles et parfaitement réguliers ? Ce qui je l'accorde serait difficile (et lassant) à main levée.
Ne faudrait-il pas alors mécaniser les décalages, comme sur les machines à raboter les métaux (raboteuse, mortaiseuse, étau-limeur, Rapide-Lime) ? Le principe est qu'à chaque retour de balayage le chariot vient buter contre un levier qui actionne un cliquet donnant le décalage.
Voir aussi sur un épandeur à fumier ; c'est la saison et il doit bien y avoir ça en Normandie (en général le mécanisme d'avance par à coups est en hauteur, du côté arrière droit).
On pourrait envisager une longue tige filetée fixe, parallèle à l'une des barres-guide longitudinales. Sur cette tige filetée un écrou logé au milieu d'un pignon d'engrenage ou de chaîne servant de rochet, et pris dans une fourchette fixée au chariot longitudinal. Chaque fois que le transversal arrive en bout de course du côté de cette vis, il frappe un levier actionnant un cliquet prenant sur ce rochet, ce qui fait un peu tourner l'écrou central du rochet. Lequel, étant montée sur une vis fixe, se déplace longitudinalement ; mais étant enserré dans une fourchette il entraîne cette fourchette, et par conséquent le chariot longitudinal auquel elle est fixée. Le problème est que vu le pas usuel des tiges filetées et la course d'engrènement réduite d'un cliquet, il sera difficile d'avancer de plus de 0.5 mm à chaque balayage ; admettons 1 mm, mais ça fait encore très peu. Pour une avance plus importante il faudrait une vis à pas très long, et ce n'est pas courant.
Dans le même esprit et pour avoir des décalages plus forts, il y aurait moyen de tendre une chaîne longitudinale, fixe. Avec un pignon fou vertical monté sur un axe fixé sur le côté du chariot longitudinal, et engrené au dessus de la chaîne. A la fin de chaque balayage, une tige légèrement oblique prolongeant le chariot transversal viendrait s'engager entre les dents supérieures du pignon et l'oblicité le ferait légèrement tourner. Simultanément, les dents du dessous feraient alors avancer le pignon sur la chaîne, entraînant le longitudinal. Le problème est que le longitudinal pourrait bouger tout seul en le poussant par mégarde car ce système est réversible (tandis qu'avec la vis c'était irréversible). Il faudrait donc y coupler un blocage (par exemple des picots s'engageant entre les maillons de la chaîne), qui serait temporairement désengagé par la tige oblique d'avance.
Les chaînes les plus usuelles ont un pas de 12.7 mm, et là ça fait peut-être beaucoup ! Mais quoique ce soit plus compliqué il y a sans doute moyen d'avancer par demi-maillon (6.35 mm).
Je conçois bien que ça semble compliqué, surtout sans croquis !
Le système à vis exige une certaine précision d'alignement, nécessitant sans doute un montage assez mécanique. Mais le système à chaîne doit pouvoir être réalisé d'une façon plus "souple" (autrement dit, en "bidouillage de manouche"), et sans altérer la machine de base.
Mais y-a éventuellement une solution plus simple, pour obtenir le même genre de résultat ; d'ici demain je trouverai peut-être...
Dommage de pas pouvoir faire ça par correspondance ; ça m'aurait bien amusé !
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Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Effectivement les mèches de mortaiseuses "nettoient" les parois des mortaises en fin de mortaisage. Mais le résultat n'est pas comparable à la coupe bien nette d'une fraise de défonceuse et donc pas adapté ici.
Je pige les solutions qui te viennent à l'esprit pour affiner le surfaçage en fin de copiage. Ces mèches arrondies (mais les fraises droites ne laissent pas de surface "propres" non plus) ne portent que sur qques mm, il y aura toujours des "bosses", même en avançant que par demi mm. J'essaierai la prochaine fois de travailler en ce sens pour voir.
Je pige les solutions qui te viennent à l'esprit pour affiner le surfaçage en fin de copiage. Ces mèches arrondies (mais les fraises droites ne laissent pas de surface "propres" non plus) ne portent que sur qques mm, il y aura toujours des "bosses", même en avançant que par demi mm. J'essaierai la prochaine fois de travailler en ce sens pour voir.
T.Jiel- Membre confirmé
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Date d'inscription : 17/07/2018
Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Les mèches de mortaiseuse, il me semble qu'elles sont souvent bâclées à la fabrication ou à l'affûtage, et maltraitées au stockage. Certes, celles que j'ai utilisées avaient 2 grosses goujures droites, et en travail latéral ça doit être moins doux que 3 ou 4 petites goujures hélicoïdales...
Il n'est pas très difficile de fabriquer sur mesures une fraise à goujures droites, mais il faut tout de même le barreau d'acier à outils et un tour pour l'ébauche ; les goujures peuvent se tailler avec une disqueuse fixée à un dispositif de guidage improvisé, en arrosant d'un petit jet d'eau si le barreau était pré-trempé (sinon il faudra ensuite le tremper, et ça c'est bien plus délicat que tremper un ressort).
Ensuite, affûter parfaitement une fraise à main levée ... certains y arrivent, mais c'est du grand art ! Et là, la machine adéquate n'est pas si facile à bricoler (j'en ai acheté une à 50 euros, monstrueuse et perfectionnée, mais elle est en attente de restauration).
Les goujures hélicoïdales sont plus difficiles à creuser mais ça reste envisageable avec une disqueuse sur montage plus élaboré. Cela fait quelques dizaines d'années que les outilleurs les taillent entièrement à la meule dans du barreau pré-trempé, sur la machine pré-citée. Autrefois on forgeait une lame plate qu'on vrillait à chaud (et il se pourrait bien qu'industriellement on en produise encore certaines comme ça).
Fabriquer ses mèches est maintenant considéré comme une économie de bouts de chandelles, mais pour équiper une vieille machine exigeant des outils bien particuliers on n'a pas forcément le choix (quoique les forêts et fraises sur mesures se fabriquent couramment, pour l'usinage en série ; mais ça chiffre vite !)
En effectuant des balayages successifs il y aura toujours des vagues : arrondies avec des fraises à bout rond, dentelées avec des bouts plats (et c'est pas forcément mieux).
Il me semble que le bout rond donnerait des surfaces plus onctueuses ; d'ailleurs pour faire les creux le bout plat n'irait pas au fond. Le rayon d'un bout rond devrait être inférieur ou égal au plus petit rayon concave de la pièce ; pour la crosse de Lebel il me semble que c'est devant le busc, quand on fait le dessus de la crosse. La cote est peu lisible mais ça doit être 22 mm (de rayon, donc c'est gros ; mais c'est le maxi permis, ça peut être plus petit).
En serrant les balayages les vagues seront plus courtes et moins profondes : moins de bois à poncer.
En effectuant des balayages parfaitement équidistants, elles auront toutes la même hauteur : ponçage plus régulier.
Il pourrait y avoir un autre problème, c'est que sur les côtés de la crosse la fraise doit prendre beaucoup plus épais qu'au milieu. Quelles que soient les rigidités machine - outil - matière, ça pourrait déformer les cotes.
En usinage métaux on ferait 2 passes successives. La première, plus haute, avec généralement un outil moins fin mais plus robuste, éliminant les grosses surépaisseurs. La seconde, ayant à prendre partout une épaisseur assez faible et quasi-identique, donnant un résultat plus précis et plus régulier, usant aussi moins l'outil de finition.
Il faut tout de même laisser à la dernière passe un minimum de copeau à prendre (variable selon matière et outil ; pour le bois je n'en ai aucune idée).
Pour régulariser la distance entre les balayages, il suffirait d'un genre de crémaillère, en accrochant le chariot longitudinal successivement à chaque cran (ou tous les 2 ou 3 crans). Le dispositif d'avance automatique est presque indispensable pour éviter les erreurs et diminuer la concentration nécessaire : sur mon Rapide-Lime j'en ai fait un sur l'avance transversale, mais pas encore sur la descente, et quand je travaille en plongeant (p.ex. rabotage du chant d'une pièce) je vois la différence !
J'avais cité la chaîne étirée en long, qui forme un genre de crémaillère mais avec un pas assez important. J'en ai touvé une autre, avec un pas éventuellement réduit : une vieille lame de scie à ruban, serrée entre 2 lattes, dents vers le haut.
Pour transmettre la commande d'avance entre la butée du transversal et le cliquet sur la crémaillère longitudinale, on peut se trouver confronté à des problèmes de distance, d'alignement, de renvoi d'angle, etc. Dans certains cas le montage peut être fortement simplifié en utilisant un câble de frein de vélo dans sa gaine ; mais ça ne transmet qu'une traction (quoique, avec une corde à piano dans une gaine, ça peut transmettre dans les 2 sens : p.ex. la commande de chauffage sur les vieilles 2 CV).
Il n'est pas très difficile de fabriquer sur mesures une fraise à goujures droites, mais il faut tout de même le barreau d'acier à outils et un tour pour l'ébauche ; les goujures peuvent se tailler avec une disqueuse fixée à un dispositif de guidage improvisé, en arrosant d'un petit jet d'eau si le barreau était pré-trempé (sinon il faudra ensuite le tremper, et ça c'est bien plus délicat que tremper un ressort).
Ensuite, affûter parfaitement une fraise à main levée ... certains y arrivent, mais c'est du grand art ! Et là, la machine adéquate n'est pas si facile à bricoler (j'en ai acheté une à 50 euros, monstrueuse et perfectionnée, mais elle est en attente de restauration).
Les goujures hélicoïdales sont plus difficiles à creuser mais ça reste envisageable avec une disqueuse sur montage plus élaboré. Cela fait quelques dizaines d'années que les outilleurs les taillent entièrement à la meule dans du barreau pré-trempé, sur la machine pré-citée. Autrefois on forgeait une lame plate qu'on vrillait à chaud (et il se pourrait bien qu'industriellement on en produise encore certaines comme ça).
Fabriquer ses mèches est maintenant considéré comme une économie de bouts de chandelles, mais pour équiper une vieille machine exigeant des outils bien particuliers on n'a pas forcément le choix (quoique les forêts et fraises sur mesures se fabriquent couramment, pour l'usinage en série ; mais ça chiffre vite !)
En effectuant des balayages successifs il y aura toujours des vagues : arrondies avec des fraises à bout rond, dentelées avec des bouts plats (et c'est pas forcément mieux).
Il me semble que le bout rond donnerait des surfaces plus onctueuses ; d'ailleurs pour faire les creux le bout plat n'irait pas au fond. Le rayon d'un bout rond devrait être inférieur ou égal au plus petit rayon concave de la pièce ; pour la crosse de Lebel il me semble que c'est devant le busc, quand on fait le dessus de la crosse. La cote est peu lisible mais ça doit être 22 mm (de rayon, donc c'est gros ; mais c'est le maxi permis, ça peut être plus petit).
En serrant les balayages les vagues seront plus courtes et moins profondes : moins de bois à poncer.
En effectuant des balayages parfaitement équidistants, elles auront toutes la même hauteur : ponçage plus régulier.
Il pourrait y avoir un autre problème, c'est que sur les côtés de la crosse la fraise doit prendre beaucoup plus épais qu'au milieu. Quelles que soient les rigidités machine - outil - matière, ça pourrait déformer les cotes.
En usinage métaux on ferait 2 passes successives. La première, plus haute, avec généralement un outil moins fin mais plus robuste, éliminant les grosses surépaisseurs. La seconde, ayant à prendre partout une épaisseur assez faible et quasi-identique, donnant un résultat plus précis et plus régulier, usant aussi moins l'outil de finition.
Il faut tout de même laisser à la dernière passe un minimum de copeau à prendre (variable selon matière et outil ; pour le bois je n'en ai aucune idée).
Pour régulariser la distance entre les balayages, il suffirait d'un genre de crémaillère, en accrochant le chariot longitudinal successivement à chaque cran (ou tous les 2 ou 3 crans). Le dispositif d'avance automatique est presque indispensable pour éviter les erreurs et diminuer la concentration nécessaire : sur mon Rapide-Lime j'en ai fait un sur l'avance transversale, mais pas encore sur la descente, et quand je travaille en plongeant (p.ex. rabotage du chant d'une pièce) je vois la différence !
J'avais cité la chaîne étirée en long, qui forme un genre de crémaillère mais avec un pas assez important. J'en ai touvé une autre, avec un pas éventuellement réduit : une vieille lame de scie à ruban, serrée entre 2 lattes, dents vers le haut.
Pour transmettre la commande d'avance entre la butée du transversal et le cliquet sur la crémaillère longitudinale, on peut se trouver confronté à des problèmes de distance, d'alignement, de renvoi d'angle, etc. Dans certains cas le montage peut être fortement simplifié en utilisant un câble de frein de vélo dans sa gaine ; mais ça ne transmet qu'une traction (quoique, avec une corde à piano dans une gaine, ça peut transmettre dans les 2 sens : p.ex. la commande de chauffage sur les vieilles 2 CV).
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
image d'archive ou l'on voit rapidement la fabrication d'un bois de fusil mauser à 3mn 10s : https://www.youtube.com/watch?v=HO2UAnaVyWg
Pour info et ayant une crosse de fusil de chasseà faire, je suis également à la construction d'une machine à reproduire de ce style https://www.duplicarvers.com/q.aspx?p=Cc250-Mt-Clone-Carver&q=17
Pour info et ayant une crosse de fusil de chasseà faire, je suis également à la construction d'une machine à reproduire de ce style https://www.duplicarvers.com/q.aspx?p=Cc250-Mt-Clone-Carver&q=17
gigi79- Membre confirmé
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Date d'inscription : 19/10/2019
Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Effectivement la séquence d'archive est très courte, mais on voit que le matos utilisé c'est du lourd! Mais bon sang pourquoi a t on laissé ce pays se réarmer?
Quant à la seconde machine, elle est intéressante dans sa conception (je me demande bien quelle est la nature de la fraise utilisée...). L'idée générale est à creuser.
Tiens nous au courant de tes recherches, Gigi 79.
Quant à la seconde machine, elle est intéressante dans sa conception (je me demande bien quelle est la nature de la fraise utilisée...). L'idée générale est à creuser.
Tiens nous au courant de tes recherches, Gigi 79.
T.Jiel- Membre confirmé
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Date d'inscription : 17/07/2018
Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
C'est formidable votre persévérance.
Félicitations.
Félicitations.
Tico- Pilier du forum
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Date d'inscription : 13/12/2016
Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
La première machine, c'est bref mais ça paraît être le système autrefois le plus usuellement utilisé, déjà présenté ici sous diverses déclinaisons, avec une grande fraise à dents rondes. Ça débite certainement beaucoup, mais générant alors d'importants efforts de coupe, ce qui exige un bâti rigide et lourd, style "machine-outils".
La seconde machine est dans son principe très voisine de celle de T.Jiel, sauf qu'ici c'est le support des crosse qui se déplace et le porte-fraises qui est fixe. Déplacement uniquement en longitudinal et rotation synchronisée des crosses, ce qui doit suffire et assure que la fraise attaque toujours approximativement sous le même angle. Et une structure tout métal, mais paraissant bien légère et peu croisillonnée....
L'extérieur c'est le plus facile à faire, surtout pour une pièce civile où aucun respect de dessin exact n'est exigé ; ça se taille distraitement en pensant à autre chose... N'importe quel berger le ferait au canif, tout en surveillant son troupeau.
La finition demande un peu plus de soin, mais avec une crosse brute de machine ça paraît encore pire qu'avec une crosse dégrossie avec une lame tranchante.
La mise à bois de la ferraille est le point le plus délicat, et ces machines ne la font visiblement pas. Il y faudrait des dispositifs plus compliqués, de mortaisage et de fraisage, qui nécessitent certainement une série conséquente pour être bien réglés : ceux qui ont acheté une reproduction de "crosse en C" pour Springfield 1903 paraissent en savoir quelque chose !
La seconde machine est dans son principe très voisine de celle de T.Jiel, sauf qu'ici c'est le support des crosse qui se déplace et le porte-fraises qui est fixe. Déplacement uniquement en longitudinal et rotation synchronisée des crosses, ce qui doit suffire et assure que la fraise attaque toujours approximativement sous le même angle. Et une structure tout métal, mais paraissant bien légère et peu croisillonnée....
Pour UNE crosse, ça vaut pas le coup ! Ces machines ne font que l'extérieur, de façon grossière mais uniforme sur une série.gigi79 a écrit:... ayant une crosse de fusil de chasse à faire, je suis également à la construction d'une machine à reproduire de ce style ...
L'extérieur c'est le plus facile à faire, surtout pour une pièce civile où aucun respect de dessin exact n'est exigé ; ça se taille distraitement en pensant à autre chose... N'importe quel berger le ferait au canif, tout en surveillant son troupeau.
La finition demande un peu plus de soin, mais avec une crosse brute de machine ça paraît encore pire qu'avec une crosse dégrossie avec une lame tranchante.
La mise à bois de la ferraille est le point le plus délicat, et ces machines ne la font visiblement pas. Il y faudrait des dispositifs plus compliqués, de mortaisage et de fraisage, qui nécessitent certainement une série conséquente pour être bien réglés : ceux qui ont acheté une reproduction de "crosse en C" pour Springfield 1903 paraissent en savoir quelque chose !
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Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Verchère a écrit:La seconde machine est dans son principe très voisine de celle de T.Jiel, sauf qu'ici c'est le support des crosse qui se déplace et le porte-fraises qui est fixe. Déplacement uniquement en longitudinal et rotation synchronisée des crosses, ce qui doit suffire et assure que la fraise attaque toujours approximativement sous le même angle. Et une structure tout métal, mais paraissant bien légère et peu croisillonnée....
Je pense que tu devrais jouer de google et voir un peu les machines faites dans ce style ou approchant, plus ou moins travaillées ou modernes. Pour t'éviter cela, je te mets quelques liens ci-dessous, en espérant que tu ne t'arrêteras pas à un lien.
Même si elle fait "un peu légère" et "peu croisillonée", elle peut s'alourdir comme dans le deuxième lien qui est très sophistiqué mais valant une blinde (pas loin de 6000€)... Si tu les as, tant mieux pour toi et j'espère que tu nous la montreras. Après, une machine de 150 kg n'est pas gage de réussite.
La partie sur arbre portant les 2 crosses se déplace longitudinalement. Les bras verticaux pivotent d'avant en arrière. Le bras supérieur portant les outils se déplace latéralement et verticalement puis l'outil et sa pinule peuvent travailler jusqu'à l'horizontal.
En voilà des liens et cela te donnera bien des exemples sur l'idée de base :
https://www.youtube.com/watch?v=gPXK5e00Fdw
https://www.youtube.com/watch?v=LtKYn8N4cbM
https://www.youtube.com/watch?v=zzulpg-uHmI
https://www.youtube.com/watch?v=NNMUU0VeRR0
https://www.youtube.com/watch?v=H-FwqsV6sUo
https://www.youtube.com/watch?v=P_XQHWhFSEw
https://www.youtube.com/watch?v=MPe7PaHrZgs
Et dans le style mamaille à la scie circulaire, un autre exemple dans à la russe type récup de ferraille en tout genre :
https://www.youtube.com/watch?v=rPc-ga_GMd8
La crosse qui se fait au canif est un fusil à chien avec l'encastrement des platines et de ses ressorts. Mais je ne ferai pas la totale avec cette "machine"..., ni à la plane, au canif et au ciseau. Si je copie une crosse aux cotes, pourquoi l'autre ne le serait pas. De plus, on peut limiter le travail de la fraise ou de l'affleureuse de façon à faire les ajustements à la main non? Je devrai jouer du ciseau à bois, certes, mais s'il n'y a que le fignolage.... Quant aux crosses plus compliquées et les perçages difficilement exécutable comme un lebel 1886 (logement magasin et perçage de la crosse), je verrai en tant voulu mais je ne pense pas et ne vit pas que Lebel. Cette machine n'est qu'un exemple et ne demande qu'à être amélioré ou modifié.
Avec tous le respect que je dois à mes anciens, j'ai la forte impression (partagée par d'autre qui ne le disent pas clairement) que les idées des autres ne sont pas trop terribles à tes yeux... ou tout juste "pas mal". Je te laisse le canif, la serpette, la plane et curieux d'avoir à observer tes œuvres faites à la main (en espérant qu'elles soient à la cote) et d'observer tes propres machines finalisées dans la reproduction de bois. Je n'en doute pas mais de visu, ce serait mieux que du blabla...
Bref. Bien cordialement et bonne nuitée.
gigi79- Membre confirmé
- Nombre de messages : 373
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Localisation : Sud-Ouest
Date d'inscription : 19/10/2019
Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
A la main et encore "sous la main", celle-là :
(autres photos sur l'excellent sujet-tuto de PatBig, ici :
https://www.tircollection.com/t24778p25-fabrication-crosse-pour-winchester-1885-high-wall#334562 ).
Quant aux machines finalisées, pour l'instant c'est "T.Jiel" qui est en première ligne ; et par moments il semble bien souffrir !
Mon problème perso serait surtout de copier les cotes d'une crosse empruntée pour servir de modèle ; de les copier exhaustivement et avec précision, mais très rapidement afin de pouvoir la restituer au plus vite (l'idéal serait une copie automatique durant le temps d'un bon repas). Après quoi, avec les plans je peux bien faire à la main, vu qu'à priori il n'y en aurait qu'une de chaque sorte. Mon objectif premier serait donc plus un "enregistreur de forme" qu'un copieur.
Et pour ceci le scanner 3D n'est pas une option, ne serait-ce que financièrement...
(autres photos sur l'excellent sujet-tuto de PatBig, ici :
https://www.tircollection.com/t24778p25-fabrication-crosse-pour-winchester-1885-high-wall#334562 ).
Quant aux machines finalisées, pour l'instant c'est "T.Jiel" qui est en première ligne ; et par moments il semble bien souffrir !
Mon problème perso serait surtout de copier les cotes d'une crosse empruntée pour servir de modèle ; de les copier exhaustivement et avec précision, mais très rapidement afin de pouvoir la restituer au plus vite (l'idéal serait une copie automatique durant le temps d'un bon repas). Après quoi, avec les plans je peux bien faire à la main, vu qu'à priori il n'y en aurait qu'une de chaque sorte. Mon objectif premier serait donc plus un "enregistreur de forme" qu'un copieur.
Et pour ceci le scanner 3D n'est pas une option, ne serait-ce que financièrement...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Pour poursuivre et au cas ou certain aurait l'intention d'en créer une également, voici quelques liens sympas.
Je suis également preneur d'infos de matos abordable en rapport avec l'amélioration de la machine à copier !
- lien sur les palpeurs de forme et fraises correspondantes : https://www.bordet.fr/palpeur-a-reproduire-bout-plat-diam-4-mm-c2x29665669
- lien sur les roulements, arbres, paliers etc.. : http://www.exmachina-shop.fr/SHOP/catalog/index.php?cPath=44_110
Comme TJiel, je suis dans l'amélioration du système de maintien et de rotation que je ferai par chaine.
Pour l'extrémité, je pensais au tête de tour à mandrin :
Pour le système de rotation, il y a bien une boite qui les fait mais ca coûte 2 bras, 2 jambes et les yeux de la tête ....... alouette ! https://cloneduplicators.uk/clone-3d-rotating-clamps/
Je suis également preneur d'infos de matos abordable en rapport avec l'amélioration de la machine à copier !
- lien sur les palpeurs de forme et fraises correspondantes : https://www.bordet.fr/palpeur-a-reproduire-bout-plat-diam-4-mm-c2x29665669
- lien sur les roulements, arbres, paliers etc.. : http://www.exmachina-shop.fr/SHOP/catalog/index.php?cPath=44_110
Comme TJiel, je suis dans l'amélioration du système de maintien et de rotation que je ferai par chaine.
Pour l'extrémité, je pensais au tête de tour à mandrin :
Pour le système de rotation, il y a bien une boite qui les fait mais ca coûte 2 bras, 2 jambes et les yeux de la tête ....... alouette ! https://cloneduplicators.uk/clone-3d-rotating-clamps/
gigi79- Membre confirmé
- Nombre de messages : 373
Age : 60
Localisation : Sud-Ouest
Date d'inscription : 19/10/2019
Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Bonsoir,
Dans le genre machine à crosses, celle-ci m'a bluffé il lui faut que quelques minutes pour fabriquer une crosse de Mauser 98.
Ca se passe en Turquie, j'ai pas réussi à savoir s'ils vendent leur production...mais apparemment leurs liens renvoient vers le fabriquant de la machine.
https://www.youtube.com/watch?v=VErcMS-7k_0
Dans le genre machine à crosses, celle-ci m'a bluffé il lui faut que quelques minutes pour fabriquer une crosse de Mauser 98.
Ca se passe en Turquie, j'ai pas réussi à savoir s'ils vendent leur production...mais apparemment leurs liens renvoient vers le fabriquant de la machine.
https://www.youtube.com/watch?v=VErcMS-7k_0
claysampas- Membre averti
- Nombre de messages : 117
Age : 56
Date d'inscription : 04/11/2014
Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Mais avez-vous une idée de la machine présentée sur cette vidéo ?
On ne la voit même pas en entier !
Tout ce qu'on arrive à discerner, c'est que le bloc-fraiseuse est monté sur une très forte traverse horizontale coulissant sur deux colonnes verticales, entre lesquelles la table portant les supports de crosse se déplace en longueur.
Ce qui ressemble bigrement aux grosses raboteuses à métaux (avec option fraisage) qu'on utilisait pour dresser les tables de machines-outils, les bancs de tours, ou les rails de pont roulant ; avec en plus la commande numérique !
A côté de ce monstre, les plus sophistiquées des machines présentées plus haut passeraient pour des bricolages d'amateur...
Il faut donc raison garder : seul un banquier peut payer la machine de cette vidéo (et après ... faut le rembourser au centuple !)
Par ailleurs, "quelques minutes" ... la vidéo paraît montrer le travail en temps réel, et à 4'40" le second côté commence seulement ; resteront encore les entaillages. Donc au total ça doit bien prendre au moins un quart d'heure.
J'en ai une, de machine analogue ; mais bien plus petite, avec une course de 80 cm maxi. Et surtout, y-a pas de commande numérique !
On ne la voit même pas en entier !
Tout ce qu'on arrive à discerner, c'est que le bloc-fraiseuse est monté sur une très forte traverse horizontale coulissant sur deux colonnes verticales, entre lesquelles la table portant les supports de crosse se déplace en longueur.
Ce qui ressemble bigrement aux grosses raboteuses à métaux (avec option fraisage) qu'on utilisait pour dresser les tables de machines-outils, les bancs de tours, ou les rails de pont roulant ; avec en plus la commande numérique !
A côté de ce monstre, les plus sophistiquées des machines présentées plus haut passeraient pour des bricolages d'amateur...
Il faut donc raison garder : seul un banquier peut payer la machine de cette vidéo (et après ... faut le rembourser au centuple !)
Par ailleurs, "quelques minutes" ... la vidéo paraît montrer le travail en temps réel, et à 4'40" le second côté commence seulement ; resteront encore les entaillages. Donc au total ça doit bien prendre au moins un quart d'heure.
J'en ai une, de machine analogue ; mais bien plus petite, avec une course de 80 cm maxi. Et surtout, y-a pas de commande numérique !
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Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Effectivement, vous devez avoir raison pour le prix quoi que je n'ai pas réussi à le trouver, en revanche voici par curiosité une vue complète de la machine.
La vidéo est du fabriquant de la machine et illustre un usage qu'on peut en faire, elle m'avait interpelé car j'y voyais une potentielle source pour s'approvisionner en crosses neuves ce qui je pense aurait pu intéresser quelques membres du forum...
La vidéo est du fabriquant de la machine et illustre un usage qu'on peut en faire, elle m'avait interpelé car j'y voyais une potentielle source pour s'approvisionner en crosses neuves ce qui je pense aurait pu intéresser quelques membres du forum...
claysampas- Membre averti
- Nombre de messages : 117
Age : 56
Date d'inscription : 04/11/2014
Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
C'est pas du tout la même machine !
Celle de la photo est beaucoup plus "légère" (si l'on peut dire) ! Sur la vidéo les colonnes de la traverse descendent jusqu'au sol et sont fixes par rapport à l'arrière-plan ; seule la table coulisse entre les colonnes. Sur la photo les colonnes sont courtes, reposent sur le bâti, et l'ensemble colonnes - traverse paraît pouvoir coulisser sur le bâti ; la table aussi, semble-t'il...
La machine de la photo est multi-copies, celle de la vidéo ne fait qu'une pièce à la fois.
Il est possible que la machine de la photo soit réservée aux matériaux tendres (bois et plastiques), et que celle de la vidéo soit aussi capable de travailler des pièces en acier (les glissières rapportées sur la traverse font certes "un peu léger", mais on trouve aussi ce genre de montage sur la broche de tours de décolletage "à poupée mobile").
Il paraît que ce genre de machines peut se trouver dans des ateliers d'artisanat associatifs (ou collectifs) ; du moins ceux qui arrivent à décrocher une très grosse subvention...
Celle de la photo est beaucoup plus "légère" (si l'on peut dire) ! Sur la vidéo les colonnes de la traverse descendent jusqu'au sol et sont fixes par rapport à l'arrière-plan ; seule la table coulisse entre les colonnes. Sur la photo les colonnes sont courtes, reposent sur le bâti, et l'ensemble colonnes - traverse paraît pouvoir coulisser sur le bâti ; la table aussi, semble-t'il...
La machine de la photo est multi-copies, celle de la vidéo ne fait qu'une pièce à la fois.
Il est possible que la machine de la photo soit réservée aux matériaux tendres (bois et plastiques), et que celle de la vidéo soit aussi capable de travailler des pièces en acier (les glissières rapportées sur la traverse font certes "un peu léger", mais on trouve aussi ce genre de montage sur la broche de tours de décolletage "à poupée mobile").
Il paraît que ce genre de machines peut se trouver dans des ateliers d'artisanat associatifs (ou collectifs) ; du moins ceux qui arrivent à décrocher une très grosse subvention...
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Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
bonjour, nouvel arrivant sur ce forum, je découvre avec plaisir qu'il contient de nombreuses réponses (bien que tout lire prenne un temps fou ) à mes questions sur le sujet du copiage de crosse. Etant en possession de quelques airsoft WW2, je souhaiterais leur réaliser des crosses de qualités car l'original est fait dans un bois bas de gamme la plupart du temps . Malheureusement je ne peux me procurer la machine BULLERI vu le prix de vente (>2000 euros ). C'est pourquoi j'aimerais savoir si il est possible d'avoir plus de photo concernant la Mirifique afin de moi-même tenter de la réaliser pour créer des crosses aussi réussi je l'espère que celle de la carabine de chasse.
Grym'Dall- Membre
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Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
vite : case présentation et lire la charte
on a beau être jeune et passionné, il y a un minimum de règles
D'ac ?
on a beau être jeune et passionné, il y a un minimum de règles
D'ac ?
Pas de chichis, appelez moi SUPER !
WICHITA- Modérateur
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Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
C'est fait, je m'excuse je suis aller un peu vite.WICHITA a écrit:vite : case présentation et lire la charte
on a beau être jeune et passionné, il y a un minimum de règles
D'ac ?
Grym'Dall- Membre
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Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
pas vu !Grym'Dall a écrit:C'est fait, je m'excuse je suis aller un peu vite.WICHITA a écrit:vite : case présentation et lire la charte
on a beau être jeune et passionné, il y a un minimum de règles
D'ac ?
https://www.tircollection.com/t6356-a-tous-les-nouveaux-inscrits-a-lire-imperativement
Pas de chichis, appelez moi SUPER !
WICHITA- Modérateur
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Date d'inscription : 29/12/2008
Re: Fabrication d'une machine à copier les crosses (du moins tentative de...)
Alors, on peut répondre ou faut boycotter ?
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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